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4 réponses
Bonjour
Je suppose que les 30% que vous évoquez correspondent à la flat-tax. Cette dernière est entrée en vigueur le 1/01/2018 ; 30% = 17.2% de prélèvements sociaux + 12.8% d'impôt forfaitaire. Une imposition unique, et bien noter que les 17.2% ne sont pas des impôts .
D'une manière générale, ce taux s'applique sur les revenus financiers (intérêts, dividendes) et sur les plus-values sur ventes de produits financiers (gain en capital).
Quels sont les types ou nature de vos placements, et les dates d'acquisition ?
17 janv. 2023 à 17:50
Bonjour,
J'ai retrouvé cet article sur les dividendes canadiens. Il date d'avant l'instauration de la flat taxe mais les grands principes restent les mêmes.
http://www.bourse-investissements.fr/fiscalite-des-dividendes-canadiens-sur-un-compte-titre-cto/
17 janv. 2023 à 18:24
Bonsoir,
"Ce qui est moins clair, c'est à quel taux les revenus de capitaux mobiliers de l'étranger sont soumis ?
Est-ce qu'on a droit au prélèvement forfaitaire de 30%? "
Dans la mesure où vous êtes résident fiscal français, les plus-values de cession de valeurs mobilières, canadiennes incluses, relèvent du régime français d'imposition des plus-values mobilières et partant, sont imposables, soit à la Flat Tax de 30% (12.80 % + 17.20 % de prélèvements sociaux), soit, sur option formulée lors du dépôt de la déclaration des revenus de l'année concernée (case 2 OP à cocher dans cette hypothèse), au barème progressif de l'impôt sur le revenu, l'option valant pour l'ensemble des produits financiers et plus-values mobilières.
"Est-ce qu'on a droit à l'abattement de droit commun de 50% pour durée de placements détenus pendant 8 ans ?"
Pour avoir droit à l'abattement de 50 % pour détention de 2 à 8 ans ou 65 % pour détention d'au moins 8 ans, vous devez obligatoirement opter pour l'imposition au barème de l'impôt sur le revenu. Il y a donc un calcul à faire, avant de choisir.
Le taux des non résidents au Canada est de 25%, ça veut dire qu'une fois le crédit d'impôt étranger appliqué, j'aurais 5% à payer à la France ?
La convention franco-canadienne n'indique pas, me semble-t-il, qu'une retenue à la source de 25 % est appliquée aux plus-values mobilières réalisées par les non-résidents canadiens. L'article 13 de la convention relatif aux gains en capital dispose notamment au § 4, que "Les gains provenant de l’aliénation de tous biens autres que ceux qui sont visés aux paragraphes 1, 2 et 3 (qui apparemment ne vous concernent pas), ne sont imposables que dans l’Etat contractant dont le cédant est un résident", donc en France, si vous êtes résident français. Il est vrai que le § 5 précise que "Les dispositions du paragraphe 4 n’empêchent en rien un Etat contractant d’imposer, conformément à sa législation, les gains réalisés par une personne physique qui est un résident de l’autre Etat contractant et provenant de l’aliénation d’un bien lorsque le cédant : a) Possède la nationalité du premier Etat ou a été un résident de cet Etat pendant au moins dix ans avant la date de l’aliénation du bien, et b) A été un résident de ce premier Etat à un moment quelconque au cours de la période de cinq ans précédant immédiatement la date de l’aliénation." Est-ce votre cas ? ou quelle est la source de votre information sur le taux de 25% que subiraient les plus-values mobilières des non-résidents, sachant que je ne suis pas spécialiste de la fiscalité canadienne ?
Dans l'attente éventuelle de vos précisions,
Bien cordialement.
Merci pour votre réponse.
Si l'abattement de 65% est applicable après 8 ans, mettons avec un TMI de 41% ça donne 14,35%. Ça reste plus élevé que les 12,80%, à moins que les prélèvements sociaux ne s'appliquent plus ?
Autrement, j'ai appelé l'agence de revenu du Canada qui m'indique que le taux de 25% est applicable à un non résident fiscal. Il est directement retenu par l'institution financière.
J'ai retrouvé ceci sur leur site : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/t4058/non-residents-impot.html
En effet, lorsque je retirerai les sommes, je serai également citoyen canadien. Par contre je n'ai pas vu qu'il y a un ET entre le a) et b) donc si je retire ces sommes 5 ans après avoir quitté le Canada, je ne valide plus le b). Ce qui paraît complexe c'est de faire valoir cela auprès de l'institution financière afin qu'elle ne prélève rien.
17 janv. 2023 à 19:38
Re,
"Si l'abattement de 65% est applicable après 8 ans, mettons avec un TMI de 41% ça donne 14,35%. Ça reste plus élevé que les 12,80%, à moins que les prélèvements sociaux ne s'appliquent plus ? "
Les prélèvements sociaux s'appliquent dans tous les cas.
"En effet, lorsque je retirerais les sommes, je serais également citoyen canadien. "
Pour juger du droit d'imposer les plus-values de cession, par le Canada, il faut suivre les dispositions conventionnelles.
La convention parle de nationalité et pas de citoyenneté. Avez-vous la nationalité canadienne ?
Si vous n'avez pas la nationalité canadienne, il faudrait que vous ayez été résident canadien pendant au moins 10 ans avant l'aliénation. Est-ce le cas ?
Si les conditions prévues par la convention ne sont pas remplies, les autorités fiscales canadiennes ne devraient pas être en droit de vous taxer.
Ceci dit, si une retenue à la source était pratiquée, elle donnerait droit à une crédit d'impôt imputable sur l'impôt sur le revenus français et pas sur les prélèvements sociaux (C.F. article 23-2 de la convention).
Cdt
Bonjour
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Imprimé fiscal 2047 - Concerne les résidents fiscaux français percevant des revenus d'origine étrangère.
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(En France) Imposition des dividendes perçus sur actions :
1) soit la flat-tax 30%
2) soit barème impôt progressif ; avec 2 avantages : a) 40% d'abattement ; b) déduction de 6.8% de CSG déductible [Contribution Sociale Généralisée]
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(En France) Imposition des plus-values sur cessions d'actions.
Compensation, sur une même année civile, entre plus-values et moins-values = base d'imposition.
Pour les actions acquises à compter du 1/01/2018, l'abattement pour durée de détention a été supprimé.
Imposition de la plus-value nette :
a) soit la flat tax à 30%
b) soit le barème progressif - Seule les 6.8% CSG restent déductibles
[La réponse de pepelulu (du 17/01 18h24) concerne les actions acquises avant le 01/01/2018]
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Dividendes ou plus-values, dans tous les cas les 17.2% prélèvements sociaux sont dus.
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Comme déjà répondu, lors de la déclaration des revenus vers le mois de mai (pour les revenus perçus l'année précédente), le contribuable peut opter de manière expresse et irrévocable pour l'impôt progressif. Cette option est globale pour l'ensemble des revenus financiers. Il n'est donc pas possible d'avoir une partie en flat-tax et une autre partie au barème progressif. L'option est annuelle. D'où l'importance de bien calculer afin d'orienter son choix vers la taxation la plus basse.
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Pepelulu a confirmé pour les 17.2% : une taxation au Canada ne pourra être imputée que sur les 12.8% d'impôt forfaitaire.
17 janv. 2023 à 17:19
Bonjour,
En effet, je parle bien de la flat tax, qui sera nécessairement plus intéressante que le barème progressif, compte tenu de mes revenus prévus en France.
Il s'agira uniquement de gains en capital, pour des plans ouverts depuis 2020, avec des achats de parts chaque année.
Je n'ai pas besoin de cet argent, je peux donc les vendre au moment le plus opportun pour que la fiscalité soit intéressante.
Effectivement les 17.2 sont des prélèvements sociaux, est-ce que ça veut dire qu'on ne peut pas appliquer le crédit d'impôt étranger pour l'annuler tout ou partie ?
17 janv. 2023 à 17:49
1/ Le contribuable compare les 12.8% d'impôt forfaitaire unique (flat-tax) et le taux de sa TMI (Tranche Marginale d'Imposition) (impôt progressif à l'IR), afin de choisir l'imposition la plus intéressante. Il me semble que l'épargnant doit avertir l'organisme financier avant de désinvestir.
Comme vous l'avez compris, seul un contribuable avec une TMI imposée à 11% ou 0% verra son intérêt à demander l'impôt progressif.
2/ Plan ? Parts ? Pourriez-vous préciser.
3/ Quid de la compensation des 17.2% avec le crédit d'impôt étranger ? Je ne connais pas la réponse, et ne dispose d'aucune documentation. Demander à un proche résidant en France de soumettre cette question sur le site officiel des impôts dans son espace sécurisé. (Ces 17.2 n'étant pas de l'impôt à proprement parler, je pencherais vers le : non, à exclure de la compensation).
17 janv. 2023 à 18:07
Effectivement, ça demanderait une précision au service des impôts pour savoir si le crédit d'impôt est applicable également aux prélèvements sociaux.
Concernant les plans, ce sont :
- de l'épargne retraite (équivalent d'une PER en France)
- de comptes non enregistrés (équivalent compte titres)
- de compte d'épargne libre d'impôt (pas d'équivalent en France)
Dans les 3 cas, c'est composé d'actions et de FNB, et c'est une sortie en capital unique. En tant que non résident, l'institution financière canadienne preleve 25% sur les 2 premiers et 0% sur le deuxième.
La France prendra 30% sur le total j'imagine, car la fiscalité locale est propre au pays où sont détenus les instruments financiers
Par contre c'est 30% sur quelles plus values? Les sommes gagnées depuis l'ouverture ou depuis qu'on est devenu résident fiscal français ?