Changement de régime Fiscal vaut cessation d'activité

Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 - 12 août 2022 à 14:26
Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 - 18 août 2022 à 20:31

Bonjour à tous. Nous avons une micro-entreprise / auto-entreprise, avec le régime de la micro-entreprise. Pour pouvoir déménager en ZRR et bénéficier de l'exonération, nous devons transformer la société pour que celle-ci constitue, du point de vue fiscal, une cessation d'activité, et une création d'activité. Toute notre démarche consiste donc en ce qui suit :

Nous devons transformer notre micro-entreprise basé sous le régime de la micro-entreprise, pour que cette transformation équivaut à cessation d'activité et création d'activité. Car la condition de cessation/création est nécessaire à l'obtention des bénéfices fiscaux de la ZRR.

Actuellement, de ce que je comprends, et dans le plus simple j'ai l'option de transformer l'entreprise pour créer une personne morale nouvelle, qui serait une transformation entrainant cessation. C'est indiqué clairement dans un texte sur la ZRR, passer de l'IR à l'IS vaut cessation d'activité. Cependant, cette option n'est pas intéressante pour nous. Nous serions en effet exonéré de l'IS, mais taxé sur les dividendes versés par la société.

Nous devons donc trouver une autre manière de transformer notre micro-entreprise, une transformation pour laquelle il est définit que cette transformation vaut cessation d'activité. Mais, il faudrait que l'argent soit directement versé au dirigeant, qui serait soumis à l'IR, et donc exonéré à cet IR par la ZRR.


Autre option :
J'ai vu qu'il existe des statuts où l'entreprise est soumis à la fois à l'IR et à l'IS... Cela pourrait fonctionner, car il y aurait la création d'un être moral nouveau. (donc cessation). Cependant, j'ignore la manière dont les bénéfices peuvent être injectés dans l'entreprise, ou directement au dirigeant. L'idée serait de faire rentrer la totalité des bénéfices directement au dirigeant, qui serait exonéré des impôts sur le revenu par la ZRR. J'ai besoin d'aide à ce sujet, pour savoir si c'est faisable et comment.

Autre option, la meilleure :
Puisque nous sommes actuellement sous le régime de la micro-entreprise (par opposition au régime réel et régime réel simplifié), je me pose la question suivante : 
Le passage du régime de la micro-entreprise, vers le régime réel (simplifié), est il une transformation valant cessation d'activité ?

En effet, beaucoup d'entreprises ouvrent une micro-entreprise pour tester le démarrage de leur activité. Cependant, il est dommage que ces micro-entreprises soient punies en ne bénéficiant par des exonérations ZRR dès lors qu'elles se développent, souhaitent s'agrandir, se transformer et déménager. 

C'est notre cas, nous étions une petite entreprise, ayant commencé dans un petit local. Aujourd'hui, nous avons pris de l'essor et nous souhaiterions donner une nouvelle dimension à cette activité, éventuellement embaucher, avoir un plus grand local, mais faire tout cela en ZRR... Cependant, les textes sont imprécis au sujet des transformations appliquées à la micro-entreprises, à savoir dans quelles mesures ces transformation valent ou non, cessation d'activité. La chose parait pourtant logique, que la fiscalité ultra-simplifiée de la micro-entreprise vers la fiscalité plus complexe d'un autre statut, est une lourde transformation qui devrait entrainer cessation de la micro-entreprise précédente. Il est d'ailleurs définit dans les textes que les transformations "lourdes" d'une société (il est précisé en exemple l'IR vers l'IS) vaut cessation. Cependant, on ne trouve pas la précision suivante  : La transformation du régime micro vers régime réel, vaut-il cessation/création. Dans les faits, cette transformation est lourde et devrait valoir cessation. Mais il conviendrait d'en trouver la preuve.

Anexe :


Conformément aux articles 221-2 alinéa 2 et 202 ter du Code Général des Impôts, le changement de régime fiscal constitue une cessation d’entreprise (transform- tation d’une société soumise à l’impôt sur les sociétés en une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, option d’une SARL pour le régime des sociétés de per- sonnes...).
(Source : https://www.lba-walterfrance.com/sites/lba/files/wysiwyg/Ressources/memo_fiscal-cessation_activite.pdf)

A voir également:

4 réponses

Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 4
17 août 2022 à 15:31

S’agissant des entreprises individuelles, compte tenu du fait qu’elles n’ont pas d’existence en dehors de la personne de l’entrepreneur, la notion de création doit être prise au sens large. Ainsi, lorsqu’une entreprise individuelle s’installe en zone, sans conserver d’autres établissements, sans reprendre d’activités préexistantes et sans transférer de moyens d’exploitation, il est admis qu’il s’agit d’une création d’entreprise.

Exemple : L’implantation d’un médecin dans une ZRR, alors qu’il exerçait précédemment hors zone ou dans une autre ZRR doit être vue comme une création ex nihilo, sous réserve qu'aucun des moyens d'exploitation d'une entreprise préexistante ne soit repris, pas même un transfert partiel de patientèle.

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Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 4
Modifié le 17 août 2022 à 15:46

Par rapport à ce que j’ai cité avant, je comprends que le simple fait de déménager en ZRR serait suffisant, puisque j’abandonne complètement mon ancien domicile qui était ma seule ressource d’exploitation (pour mettre le stock). Je pourrais donc presque garder le statut de micro entreprise en demandant à être imposé sur le régime réel. Puisque une entreprise individuelle doit être considéré au sens large. 
 

Autre possibilité, transformé la Micro en n’importe quel autre statut comme EURL :

C. Restructuration d'activités préexistantes

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Les opérations de restructuration permettent d'exercer des activités préexistantes dans le cadre de structures juridiques nouvelles. Tel est le cas des sociétés constituées notamment à l'occasion d'opérations de fusion, de scission, d'apport partiel d'actif, de filialisation ou d'externalisation. Ces entreprises, qui exercent tout ou partie des activités d'une entreprise préexistante, peuvent bénéficier du dispositif prévu à l’article 44 quindecies du CGI, sous réserve toutefois des dispositions prévues au II-C § 200 à 210.

90

La restructuration d'activités préexistantes est caractérisée par la réunion des trois conditions suivantes :

- identité au moins partielle d'activité ;

- existence de liens privilégiés entre l'entreprise créée et l'entreprise préexistante ;

- transfert de moyens d'exploitation de l'entreprise préexistante à l'entreprise nouvellement créée.

Pour d’autres précisions utiles concernant les opérations de restructuration, il convient de se reporter aux commentaires figurant au I-A § 10 à 60 du BOI-BIC-CHAMP-80-10-10-20

——————

Les autres éclaircissements expliquent ce qui paraissait juste, c’est à dire que lorsque le dispositif ne s’applique pas, c’est lorsquuune entreprise qui continue d’exister va chercher à externaliser des activités en ZRR… en sous traitant une partie du boulot de l’entreprise vers la ZRR…

et cette clause anti abus, a été partout, et a tord, interprété comme l’impossibilité pour une micro de déménager et de bénéficier du dispositif… ce qui supprimait complètement l’intérêt des ZRR, à moins d’y vivre déjà ! Car la majorité des entreprises commencent à tâtonner en micro avant de se lancer réellement… hors, a peine elles avaient tâtonné en micro, elles étaient condamnées à vie à ne plus pouvoir bénéficier de ZRR.

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Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 4
18 août 2022 à 20:31

Merci pour la réponse. Je vais prendre RDV et je vous tiens au courant. 

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Up

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Bonjour

Soumettre votre question à un inspecteur des impôts.

A mon avis, avec une activité identique, dans un lieu différent, ça ne vous donnerait pas droit à des exonérations.

"...Il est d'ailleurs définit dans les textes que les transformations lourdes d'une société (il est précisé en exemple l'IR vers l'IS) vaut cessation..." ; Personnellement j'interprète le mot cessation comme : arrêté des comptes suivant les règles propres à l'IR et taxation fiscale en découlant, puis continuité de l'activité suivant les règles applicables sous l'imposition à l'IS.      

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Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 4 > gitane2229
17 août 2022 à 15:28

Bonjour, merci pour votre réponse. J’ai obtenu les prévisions nécessaires ici, j’ai mis des jours de recherches avant de tomber sur cette page du bofip :

https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7865-PGP.html/identifiant%3DBOI-BIC-CHAMP-80-10-70-20-20190904#Operations_de_reprises_ou_d_25
 

il est indiqué que même un médecin, qui déménage en ZRR, pour faire la même activité, pourra bénéficier de l’exonération à condition que la clientèle soit complètement nouvelle.

Il est même écrit :

En revanche, les créations et les reprises d'activités dans les ZRR consécutives à un transfert d'activité précédemment exercée dans une zone n'ouvrant pas droit à un dispositif d'exonération peuvent bénéficier du régime prévu à l'article 44 quindecies du CGl. C. Opérations

———-

beaucoup de points sont éclaircis dans ces pages. De nouvelles personnes pourraient elles nous livrer leurs interprétations ?

je souhaite déménager dans un lieu en ZRR avec un loyer à 1600€/mois… pour refonder complètement la société et le stock. 

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Ventdest77 Messages postés 1355 Date d'inscription dimanche 26 juillet 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 26 avril 2024 1 311 > Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022
17 août 2022 à 19:54

Bonjour Passio,

je ne répondrai pas directement a votre demande, mais ayant lu avec attention vos messages, je pense que vous trouverez plus facilement vos réponses si vous ne mélangez pas tout (et vos messages sont un florilèges de mélanges en tous genres).

je vais vous redonnez les bases afin que vos recherches soient mieux orientées.:

Tout d'abord, et pour être très direct, une Micro-entreprise n'existe pas.

Tout comme une auto-entreprise qui n'existe pas non-plus.

Ces deux statuts (AE et Micro), sont des statuts fiscaux, et pas du tout des entreprises.

Le régime d'auto-entrepreneur n'existe plus depuis le 1er janvier janvier 2016, et a été remplacé par le régime de la micro-entreprise.

Il s'agit, pour ces deux statuts fiscaux, d'un régime permettant surtout l'exonération de TVA, et donc l’exonération de bilan annuel.

Il s'agit de statuts fiscaux qui sont affiliés au régime juridique de l'Entreprise Individuelle (EI).

c'est a dire que l'entreprise, c'est VOUS, personne physique.

Il ne faut surtout pas parler de "société", car il s'agirait là de personne "morale", ce qui n'est pas du tout votre cas.

Vous devez donc totalement proscrire le terme "société" pour votre situation actuelle.

Maintenant que les bases sont posées (et ce forum regorge de gens qui ne les maitrisent pas), on peux creuser plus loin:

Vous êtes donc en EI (régime juridique), sous Micro-E (régime fiscal).

Dès lors que vous déménagez en ZEE, vous êtes considéré comme "nouvelle création d'activité".

"Nouvelle création d'activité" ne veux pas dire "nouvelle entreprise", mais dans ce cas très particulier, c'est tout comme.

Par contre si vous changez de régime fiscal de Micro-E vers le régime fiscal du réel simplifié (oubliez le régime normal qui ne vous ai pas accessible sauf a dépasser 1.500.000,00 € de CA), cela ne changer rien puisque c'est le statut juridique qui est concerné (EI) pour la ZEE, pas le régime fiscal (qui ne regarde que vous et le fisc).

Là aussi, le mélange des termes vous porte préjudice.

Mais de vous a moi, si vous dégagez un CA conséquent, quel intérêt a essayer de gratter 3 centimes avec un statut fiscal qui n'est pas reconnu par les banques (Elles vous considèrent comme un particulier lambda si vous êtes en Micro) alors que vous pouvez créer une VRAIE société (je n'ai pas dit "Entreprise" mais bien "société") sous statut juridique de la SAS ou SASU et sous statut fiscal du régime simplifié?

En sachant que le choix du régime du réel simplifié est valable fiscalement (déclaration de TVA), mais aussi socialement (déclaration trimestrielle pour vos charges URSSAF).

Avec ces bases, vous devriez y voir beaucoup plus clair dans vos recherches.

Cordialement,

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Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022 4 > Ventdest77 Messages postés 1355 Date d'inscription dimanche 26 juillet 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 26 avril 2024
Modifié le 17 août 2022 à 22:34

Bonjour et merci pour votre réponse.

Pour appuyer le fait que je pense que bénéficier de l'exonération dans mon cas est possible, je voudrais ajouter ceci :


J'ai passé une semaine à étudier le sujet, et j'avoue qu'on peut interpréter tout ce qu'on veut... Selon la manière dont on le lit... Par exemple d'un côté on lit, et c'est le texte qu'on trouve le plus :

C.50
Il est précisé que le statut de l’auto-entrepreneur ne s’applique plus dès lors que le contribuable a opté pour le régime réel. En conséquence, les auto-entrepreneurs ne peuvent pas bénéficier du régime prévu à l’article 44 quindecies du CGI. Par ailleurs, l’option pour un régime réel d’imposition par une personne ayant préalablement exercé son activité sous le régime « auto-entrepreneur » n’est pas susceptible de lui ouvrir droit au régime de faveur dès lors que ce changement de régime ne constitue ni une reprise d’activité, ni une cessation d’activité au sens du 5 de l’article 221 du CGI suivie d’une création d’activité.(https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7864-PGP.html/identifiant%3DBOI-BIC-CHAMP-80-10-70-10-20190626)

Alors, ici on part ensuite dans l'interprétation de ce que signifie réellement cessation et création d'activité... Du point de vue concret ou juridique... Et on peut démontrer, que oui, ou non c'est possible... Mais comme l'administration est apparement faite de gens qui ne souhaitent généralement pas notre bien, j'ai l'impression que les fiscalistes ont tendance à, pour se protéger, favoriser l'interprétation négative pour se dédouaner d'être responsables ensuite (ce que je comprends).

Pourtant, on a ensuite ce passage, qui semble rendre la chose claire comme de l'eau de roche :
_______ 

B. 190
En revanche, les créations et les reprises d’activités dans les ZRR consécutives à un transfert d’activité précédemment exercée dans une zone n’ouvrant pas droit à un dispositif d’exonération peuvent bénéficier du régime prévu à l’article 44 quindecies du CGI. (https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/7865-PGP.html/identifiant=BOI-BIC-CHAMP-80-10-70-20-20190904)
_________

Hors, c'est bien ce que je souhaite faire : LA CREATION consécutive à un TRANSFERT D'ACTIVITÉ précédemment exercée dans une zone hors ZRR....  C'est bien écrit que dans ces cas, on peut bénéficier du dispositif... 

Et comme vous le dites, il ne s'agit pas d'une SOCIÉTÉ, cela fonctionne encore plus, appuyé par cette précision :

A. 30
S’agissant des entreprises individuelles, compte tenu du fait qu’elles n’ont pas d’existence en dehors de la personne de l’entrepreneur, la notion de création doit être prise au sens large. Ainsi, lorsqu’une entreprise individuelle s’installe en zone, sans conserver d’autres établissements, sans reprendre d’activités préexistantes et sans transférer de moyens d’exploitation, il est admis qu’il s’agit d’une création d’entreprise.

Encore une fois, on pourrait dire, "Oui mais je vais reprendre des activités préexistantes..." Puisque, en soit, je vais toujours faire le même boulot... Mais, avec l'exemple du Médecin, qui ouvre un autre cabinet en ZRR, et qui peut bénéficier du dispositif, à condition de ne plus avoir la même clientèle, c'est bien le même boulot de médecin qu'il fait... et il va le faire de la même façon qu'avant.

Alors, moi, je travaille par Internet... Doit-on ouvrir une nouvelle interprétation, où est ma clientèle ? 95% des commandes sont faites par des nouveaux clients. Mais je peux interdire les anciens clients de commande s'il le faut... Dans tous les cas, j'aurai un nouveau Local (à la place de mon salon!)... et les commandes seront faîtes depuis un nouvel endroit... postées dans une nouvelle poste... Si on interdit les e-commerçant de bénéficier du dispositif, ça devient clairement une discrimination envers certaines catégories de métiers quant à leur possibilité de bénéficier du dispositif. Et globalement, envers tout le télétravail. Hors, il n'existe aucune clause ou réserve à ce sujet.

Quoiqu'il arrive, cette ligne reste très claire pour moi :
B. 190
En revanche, les créations et les reprises d’activités dans les ZRR consécutives à un transfert d’activité précédemment exercée dans une zone n’ouvrant pas droit à un dispositif d’exonération peuvent bénéficier du régime prévu à l’article 44 quindecies du CGI.


Et ce B s'appelle : Transferts d’activités préexistantes faisant obstacle à l’application du dispositif

170
Le transfert doit s'entendre de la cessation totale ou partielle, temporaire ou non, d'une activité puis de la création d'une activité similaire dans une ZRR.

180

L’exonération ne s’applique pas aux créations et aux reprises d’activités dans les ZRR consécutives au transfert d’une activité précédemment exercée par un contribuable ayant bénéficié au titre d’une ou plusieurs des cinq années précédant celle du transfert, des dispositions [...]

Le régime exclut ainsi les créations et les reprises d’activités consécutives à des transferts d’activités ayant déjà ouvert droit à exonération en application de ces différents dispositifs, étant entendu que les transferts d’activités précédemment exercées dans une zone ouvrant droit à l’un des régimes d’exonération précités mais qui n’en ont pas bénéficié effectivement sont susceptibles de bénéficier de l’exonération prévue à l’article 44 quindecies du CGI.


Bref, on comprend ce qu'ils veulent interdire, ce sont les fermetures/ouvertures d'entreprises ayant déjà bénéficié du dispositif. Mais c'est explicitement indiqué le contraire, pour ceux qui n'en ont jamais bénéficié, à savoir qu'ils peuvent fermer leur entreprise, bouger, puis la recréer en ZRR pour bénéficier du dispositif.


Bref, je sais bien que mon destin sera entre les mains de quelqu'un d'autre que moi... qui n'aura sans doute pas passer une semaine pour trouver toutes les pages du BOFIP à ce sujet... Et j'ai vu des exemples de refus sur les Forum, alors que c'est contraire à l'esprit de ce que j'ai cité précédemment. Dans tous les cas, j'irais jusqu'au bout.

Maintenant, ce que je dois savoir, c'est :

Devrais-je fermer ma micro et rouvrir une EURL en ZRR ?
Ou bien devrais-je faire évoluer ma micro existante vers le régime Réel tout en allant en ZRR ?
 

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Ventdest77 Messages postés 1355 Date d'inscription dimanche 26 juillet 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 26 avril 2024 1 311 > Passio Messages postés 23 Date d'inscription mercredi 12 octobre 2011 Statut Membre Dernière intervention 20 octobre 2022
18 août 2022 à 12:10

Bonjour Passio,

L'interprétation peux effectivement aller dans les deux sens.

Et comme vous dites, ce n'est pas vous qui serez décisionnaire de votre destin a ce niveau, mais vous avez moyen de l'influencer dans le bon sens.

Le mieux serait de prendre RDV avec un conseiller du CFE de votre CCI afin d'exposer votre situation exacte.

C'est de toutes façons votre CFE qui fera les démarches de transfert ou de création d'activité, c'est donc a ce niveau là que vous aurez une influence (et surtout les conseils pour aller dans ce sens).

Cordialement,

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