Démission suite à une proposition d'emploi

Qu'il vous refuse le départ le 7 septembre car pas fait de préavis qu'il vous traine au tribunal pour que vous vous lui payez le préavis 

Faites comme vous l'avez décidé car il essaie de vous arnaquer 

Si la démission est un acte unilatéral qui ne peut être refusé par l'employeur (au pire en ayant recours à un recommandé dont la présentation fait acte), ce n'est pas le cas de la dispense du préavis.

Donc là quand vous présenterez votre demande le 7 aout indiquant souhaiter être dispensé du préavis, il vous répondra que lui souhaite faire l'amour avec Brie Larson, mais que dans la vie, on n'a pas toujours ce qu'on souhaite.

Et il sera dans son droit.

A l'opposé attention aux employeurs qui ne peuvent pas 'vous attendre'. Si vous avez moins de 3 ans de cotisations continue (tout postes confondue), votre démission ne sera pas légitime. Et si le nouvel employeur mets fin à la période d'essai dans la première semaine (sans avoir de raison à donner), vous ne bénéficierez pas du chômage.

Certes ici l'employeur vous attends déjà un mois, ce qui dans le métier est correct. Mais d'un autre coté, c'est le mois d'aout où beaucoup de gens sont en vacances.

Donc première chose à faire : Vous contactez votre futur employeur et lui expliquez la situation, demandez si c'est problématique pour lui de commencer au plus tard le 15 septembre (worst case scenario). Et vous voyez comment il réagit. Profitez en pour vous assurez d'avoir une promesse d'embauche (même si dans votre cas, ça ne changera rien).

Si vous sentez votre futur employeur se refroidir, ça veut peut-être dire qu'il faut envisager de refuser ce poste malgré tout peut-être avait-il besoin de quelqu'un principalement la première semaine de septembre et n'aurait eu aucun remord à se séparer de cette personne si elle n'était pas "parfaite".

Deuxièmement, vous envoyez une lettre recommandé avec accusé de réception dans laquelle vous indiquez votre démission avec un préavis qui démarre à date de réception, et votre volonté de négocier cette durée de préavis pour un départ effectif au 31 aout.

Cette lettre vous fera perdre encore un (ou deux) jours sur votre départ, mais elle ne peut pas être refusée.

Troisième étape, vous retourner voir votre employeur avec deux exemplaires de cette lettre que vous lui faites dater et signer. Il garde un exemplaire, vous gardez l'autre. Si il accepte, vous gagez un jour ou deux. Si il refuse (il n'a pas le droit, mais vous allez faire quoi, lui dire que vous savez où ses enfants vont à l'école ? un recours légal serait de toute façon plus long). Profitez en pour négocier. Vous acceptez de rester une semaine de plus en échange d'une jolie prime (au moins l'équivalent de 15 jours de salaire en plus de votre salaire normal me parait le minimum, un mois me parait culotté mais défendable). Tout accord évidement validé par un écrit.

Et en parallèle continuer de chercher du boulot ailleurs. Comme indiqué, même si vous arrivez à tout gérer pour un départ au 31, vous n'avez aucune garantie d'être toujours en poste au 15 septembre. Et si vous vous êtes brouillé avec votre employeur actuel, il ne sera peut-être pas disposé à vous reprendre, même si il n'a trouvé personne pour vous remplacer.