Peut-on toucher abusivement l'AAH ?

Bonjour,

Je ne suis pas handicapé, mais j'aimerai avoir vos avis concernant la situation de l'un de mes amis qui me laisse...dubitatif.

Après avoir abusé de ses années étudiantes en faisant la fête et en abusant de certaines substances, mon ami que appellerons X, a fait des "crises".
Après un séjour en institut spécialisé, puis une rechute, il a été reconnu schizophrène et bénéficie donc à ce titre de l'AAH (qui je crois, est reconductible après 3 ou 5 ans).
Bref, il touche donc plus de 900 euros par mois et, d'après ce qu'il me dit, il n'a aucune contrainte de formation, recherche d'emploi etc...

Après plusieurs années de "glande" à passer ses journées aux terrasses des cafés ou au ciné, je l'ai poussé à faire une formation en informatique, histoire qu'il se lance dans la vie active. En plus de l'AAH, il bénéficie d'un complément de 600 euros, du fait qu'il soit en formation. Le hic, c'est qu'il m'a avoué l'autre fois qu'il "ne pense pas travailler dans l'informatique après". Covid oblige, la formation est à distance en ce moment, et il semble suivre celle-ci en dilettante malgré des impératifs de connexion (ce qui ne l'empêche pas de retourner en terrasse).

A 35 ans, X n'a presque jamais bossé. Il avait repris ses études à 25 ans afin de s'occuper à la Fac dans une voie de garage (qui l'intéressait malgré tout) et qui lui permettait de toucher la bourse étudiante. En tout, il a travaillé (au mieux) un an dans sa vie, alors qu'il ne vient pas d'un milieu privilégié !
Il répond "la flemme" lorsqu'on lui demande de cherche du boulot, et méprise volontiers les gens faisant des "petits jobs" et se contente de toucher presque 1000 euros de prestation sociale en ne faisant rien. Sa mère le presse de se bouger les fesses, rien n'y fait. Je précise que physiquement, il peut très bien bosser.

Vous pourriez dire que je casse du sucre sur son dos et vous auriez raison, car ce genre de profil commence à m'exaspérer au plus haut point.
Quand je vois, que des retraités qui ont bosser toute leur vie et contribuer au système social touchent 800 balles, je me dis que quelque chose cloche.

Je vais être l'avocat du diable, mais suis-je trop dur si je dis qu'il est sans doute plus proche du "cassos" (dans le sens parasite sociale) que de la personne handicapée ?
Quel est votre avis sur ce genre de profil ?
Le versement de l'AAH n'est-il pas abusif ? (une collègue m'avait parlé de sa cousine inactive et éligible à cette prestation car souffrant de "phobie sociale")
Comment expliquer ce renouvellement de ce genre de prestation sans contrepartie (connivence/sympathie de l'AS?) ?

Bref, je suis curieux d'avoir vos retours.