Arrêt de travail suite à une faute professionnelle
EmmaDaw
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1 réponse
hoquei44
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Modifié le 22 nov. 2020 à 13:06
Modifié le 22 nov. 2020 à 13:06
Bonjour,
Le laisser dans la situation dans laquelle il est.
Tant qu'il est en arrêt, l'employeur n'a pas de moyen d'action ; Si l'arrêt se prolonge, la médecine du travail sera mis au courant, et en cas d'abus, le salarié fautif sera privé de ses droits ;
L’entreprise pendant ce temps doit bloquer tous les logiciels sur les ordinateurs professionnels qui ne sont pas liés à l'activité, et ne permettre la consultation que des sites professionnels (mettre un filtre pour bannir Youtube par exemple). Interdire l'usage des téléphones personnels... En gros mettre en place des procédures qui empêche un salarié de faire autre chose pendant qu'il est censé travailler.
C'est peut-être un cout, mais cela est moins cher que de payer un salarié à rien faire.
Avant que le salarié revienne, l'employeur met en place un système permettant de contrôler l'activité de tous les salariés (pas uniquement ce salarié sinon c'est du harcèlement).
Là, il sera mis devant son incompétence : l'employeur pourra le rétrograder, baisser son salaire. Quand le salarié en aura marre il partira, ou il se mettra à travailler pour de vrai.
CB
Le laisser dans la situation dans laquelle il est.
Tant qu'il est en arrêt, l'employeur n'a pas de moyen d'action ; Si l'arrêt se prolonge, la médecine du travail sera mis au courant, et en cas d'abus, le salarié fautif sera privé de ses droits ;
L’entreprise pendant ce temps doit bloquer tous les logiciels sur les ordinateurs professionnels qui ne sont pas liés à l'activité, et ne permettre la consultation que des sites professionnels (mettre un filtre pour bannir Youtube par exemple). Interdire l'usage des téléphones personnels... En gros mettre en place des procédures qui empêche un salarié de faire autre chose pendant qu'il est censé travailler.
C'est peut-être un cout, mais cela est moins cher que de payer un salarié à rien faire.
Avant que le salarié revienne, l'employeur met en place un système permettant de contrôler l'activité de tous les salariés (pas uniquement ce salarié sinon c'est du harcèlement).
Là, il sera mis devant son incompétence : l'employeur pourra le rétrograder, baisser son salaire. Quand le salarié en aura marre il partira, ou il se mettra à travailler pour de vrai.
CB
22 nov. 2020 à 13:08
Tout d'abord merci beaucoup pour votre réponse très claire !
J'avais pensé à un licenciement pour faute grave. L'employé garde ses droits au chômage et le PDG n'a pas à lui verser d'indemnités de licenciement. Ainsi, tout le monde est content. Il faut "simplement" que le salarié soit d'accord, mais puisqu'il a appelé mercredi dernier le PDG pour lui demander à partir sans démissionner, je pense qu'un terrain d'entente peut être trouvé dans ce sens. A la condition bien évidemment que le salarié ne soit plus en arrêt maladie.
Est-ce que la Direction a le droit de baisser un salaire ? Je ne pensais pas que cela été possible, dans la mesure où il est indiqué sur le contrat le salaire annuel brut. On ne peut logiquement pas aller en-dessous, si ?
Bien cordialement ;
Modifié le 22 nov. 2020 à 13:27
Tout le monde est content sauf ceux qui cotisent à l'assurance chômage et qui voit donc leur salaire ne pas augmenté afin d'indemniser une personne comme elle qui ne veut pas travailler.
Depuis quand il faut l'accord d'un salarié pour le licencier, c'est nouveau ? Vous avez peur des conséquences de poursuite au prud'hommes ? Si vous n'avez rien à vous repprocher, aucune raison de perdre, et vous pourrez même le faire condamner lui. Et même en cas de perte, est-il plus rentable de payer une indemnité devant un tribunal, ou de verser un salaire à une personne qui ne fait rien de ses journées...
Oui, le salaire étant un élément essentiel du contrat lorsque celui-ci est modifié à la baisse comme à la hausse, il faut obtenir l'accord du salarié. Vous lui proposez un avenant au contrat avec une rémunération plus basse que l'actuelle, libre à lui de lire ou non le nouveau contrat avant de l'accepter.
CB
22 nov. 2020 à 13:31
En vous souhaitant un bon dimanche ;
Cordialement ;