Modalités droit de visite en garde alternée

maratresse Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 23 septembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 23 septembre 2020 - 23 sept. 2020 à 14:58
maratresse Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 23 septembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 23 septembre 2020 - 23 sept. 2020 à 17:22
Bonjour,
Ma question porte sur ce "qu'est" le droit de visite en cas de garde alternée.

Je m'explique : mon conjoint est séparé de son ex depuis un peu plus de deux ans ; ayant eu un enfant ensemble (5 ans aujourd'hui), ils ont fait à l'époque une convention homologuée par un juge et avaient convenu à l'amiable d'une garde alternée sur le modèle semaine/semaine. Dans cette convention, il est aussi question du droit de visite du parent sur la semaine de l'autre : il est marqué que les modalités sont laissées à l'appréciation (=arrangement) des parents MAIS que, s'il n'y a pas d'accord, par défaut c'est 2h le mercredi + 2h le weekend.

Or, depuis cette année, suite à des abus l'an passé (=cela allait toujours dans le même sens car tout se faisait selon l'emploi du temps de l'ex qui demandait même parfois à mon conjoint de changer le sien pour que cela concorde avec le sien...), il n'y a plus d'accord.
En effet, l'ex souhaite que mon conjoint ne puisse exercer son droit de visite que lorsqu'elle ne peut pas "effectivement" être avec sa fille (=travail ou activités secondaires), un peu à la manière d'un baby-sitter et non d'un père, et peu importe les propres impossibilités de mon conjoint, qui lui, lui a proposé depuis deux semaines un planning de visites qui ne tient pas compte de ce qui pourrait l'arranger lui ou non. Ce qui est fort pratique aussi pour elle, c'est que cela lui permettrait de ne plus payer de baby-sitter par exemple, et ce, tout en réclamant ensuite le temps passé "en plus" (par exemple : elle travaille 4h, le droit de visite n'est que de 2h ; donc elle insiste pour qu'il la garde au moment où elle travaille -pour que cela ne lui "enlève" pas de temps avec sa fille sur sa semaine ensuite quand elle rentre-, que ce soit considéré comme le droit de visite mais en plus, plus tard, il lui devra encore deux heures sur sa semaine à lui...alors qu'il n'avait rien demandé d'autre à la base que de pouvoir exercer normalement son droit de visite pour respecter les semaines de chacun).

Ainsi, il me semble que le droit de visite ne doit pas être confondu avec des arrangements d'emploi du temps car cela entraîne ensuite des confusions et engendre parfois des conflits ; le bien-être est d'abord celui de l'enfant d'après les textes, et non celui de l'emploi du temps d'un des parents. Droit de visite du parent (peu importe lequel d'ailleurs), ce n'est pas garde d'enfant à la manière d'un(e) baby-sitter. Il est en fait difficile d'accepter pour l'ex que c'est un droit pour l'autre de voir son enfant de manière sereine 4h par semaine car cela est considéré comme une "amputation" de son propre temps : mais quid des textes et de la convention alors ?

En conclusion, ma question : en cas de désaccord, comment se met en place le droit de visite de 2h le mercredi puis de 2h le weekend ? Le parent peut-il encore proposer des créneaux qui ne l'arrange que lui, arrivant donc à un refus de l'autre parent, pour en arriver à dire ensuite : "si tu ne vois pas ton enfant, ce n'est pas de ma faute, je te fais une proposition et tu refuses donc, tant pis, tu ne verras pas ton enfant" ? Car l'ex ne consent pas actuellement aux 2h du mercredi car elle estime ne pas voir assez son enfant ce jour-là et ne propose comme créneau que le cas de figure exposé en exemple plus haut (garde pendant qu'elle travaille / rentre du travail)... De plus, elle ne garantit pas non plus les 2h du week-end de manière fixe car elle aimerait parfois pouvoir partir en week-end avec son enfant et ne veut donc rien proposer de stable ; cela se fait au "doigt mouillé' en fonction de ses dispos, du jour au lendemain (mon conjoint ne savait pas, par exemple, hier s'il pourrait voir sa fille aujourd'hui et n'a pu obtenir qu'une petite demi-heure...).

J'espère avoir été la plus claire possible sans être trop insistante...
En vous remerciant pour votre réponse,
Une bonne journée !
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2 réponses

goyave28 Messages postés 1259 Date d'inscription samedi 16 février 2019 Statut Membre Dernière intervention 3 janvier 2024 457
23 sept. 2020 à 17:04
Bonjour,

Cette convention me parait bien chronophage.

Entre l'école, le travail, oui, le mercredi passe vite.
Où est le problème si le père a sa fille 4h au lieu de 2? Il peut refuser et la petite va en périscolaire ou est gardée par une babysitter.

Comment partir en we avec ce genre d'accord?

Comme chacun est avec son enfant sur sa semaine, je doute qu'une plainte de la part du père aille très loin.

Refaire une requête?
Avec le risque que chacun se retrouve avec une semaine sans droit de visite élargi.
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maratresse Messages postés 2 Date d'inscription mercredi 23 septembre 2020 Statut Membre Dernière intervention 23 septembre 2020
23 sept. 2020 à 17:22
Merci pour votre réponse.
Le problème est qu'ensuite la mère lui reproche d'avoir passé ses 4 heures et lui en réclame ensuite sur sa semaine à lui (du type, tu me dois deux heures maintenant ; quoique nous fassions, nous sommes sujets à reproche et sommes coincés par l'edt de la mère) . Évidemment qu'il est heureux de passer du temps avec son enfant, c'est tout le déblayage ensuite avec la mère qui est compliqué...
Ensuite, leur accord oral de base était : voir son enfant une heure un jour sur deux... Comment vous dire que c'était encore plus chronophage que ce que dit le texte de loi par défaut...
Enfin, ce qui se passe en ce moment, c'est que mon conjoint lui a proposé un planning de visite qui lui convient et ainsi, elle, elle peut voir son enfant tranquillement et régulièrement alors que pour lui, il y a toujours une excuse pour qu'un planning ne soit pas établi et il ne peut pas le voir sereinement.
Quoiqu'il en soit, il n'est pas question de plainte mais juste de savoir s'il peut exister un tel déséquilibre dans les visites ET s'il est possible que le droit se voit "sucré" s'il y a juste une proposition de faite ou s'il se poursuit jusqu'à ce qu'un accord se trouve ?
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