Refuser de parler boulot pendant sa pause ?
Emilie
-
Bennys -
Bennys -
Bonjour,
Je rencontre un problème avec mon N +1
La situation devient tendue car j'estime avoir raison et je lui tiens tête et cela ne lui plait pas. Donc il me le fait savoir, par son ton et les taches qu'ils me donnent.
Les faits : la semaine dernière j'ai eu 3 jours de formation donc , pour ceux qui ont vécu cela, les journées sont longues, sur PC avec beaucoup de théorie.
Or, le midi, pendant la pause déjeuner prise tous ensemble, mon N+1 et les autres ne faisaient que parler boulot (les logiciels, amélioration etc...)
Et le dernier jour, J' étais sur mon téléphone en train de faire des choses perso, mail, consultation des comptes etc.
Et il me demande (alors qu'ils étaient en pleine discussion et que mon N+1 voyait très bien que je faisais autre chose)
" et toi tu en penses quoi ? "
J'ai gentillement répondu que je n'avais pas écouté.
Sauf qu' après, il m'a reproché d'être impoli par mon comportement etc.
J'ai donc dit que , pendant la pause midi j'étais libre de faire autre chose.
Il a répondu d'un ton désagréable " ouais bon... Prends ta pause... "
Sauf que je le connais par coeur et je sais que le sujet va revenir sur la table.
Y a t il un texte, une jurisprudence ou quelque chose de concret à lui montrer ou à lui expliquer pour valider que j'ai raison svp ?
Je rencontre un problème avec mon N +1
La situation devient tendue car j'estime avoir raison et je lui tiens tête et cela ne lui plait pas. Donc il me le fait savoir, par son ton et les taches qu'ils me donnent.
Les faits : la semaine dernière j'ai eu 3 jours de formation donc , pour ceux qui ont vécu cela, les journées sont longues, sur PC avec beaucoup de théorie.
Or, le midi, pendant la pause déjeuner prise tous ensemble, mon N+1 et les autres ne faisaient que parler boulot (les logiciels, amélioration etc...)
Et le dernier jour, J' étais sur mon téléphone en train de faire des choses perso, mail, consultation des comptes etc.
Et il me demande (alors qu'ils étaient en pleine discussion et que mon N+1 voyait très bien que je faisais autre chose)
" et toi tu en penses quoi ? "
J'ai gentillement répondu que je n'avais pas écouté.
Sauf qu' après, il m'a reproché d'être impoli par mon comportement etc.
J'ai donc dit que , pendant la pause midi j'étais libre de faire autre chose.
Il a répondu d'un ton désagréable " ouais bon... Prends ta pause... "
Sauf que je le connais par coeur et je sais que le sujet va revenir sur la table.
Y a t il un texte, une jurisprudence ou quelque chose de concret à lui montrer ou à lui expliquer pour valider que j'ai raison svp ?
A voir également:
- Refus de dialogue au travail
- Permission d'absence au travail - Guide
- Code du travail pdf - Guide
- Lettre comportement irrespectueux au travail - Guide
- Demande de mutation travail - Guide
- Demander un 80 au travail - Accueil - Temps de travail
4 réponses
Comme le disait toujours ma maman (en parlant des règles de priorité).
"Ca te feras une belle jambe d'avoir été dans ton droit quand tu sera tétraplégique".
Ce n'est pas parce que vous avez 'raison' que vous devez forcément vous entêter dans votre comportement, et ignorer votre environnement, parce qu'un jour, quelqu'un ne respectera pas les règles telles que vous les entendez, et il y aura un accident.
Au delà du sujet de la conversation lui même. Le fait que vous snobiez joyeusement vos collègues en étant dans votre coin peut être très mal vu.
Votre chef à bien insisté sur votre impolitesse. Pas sur votre manque de professionnalisme (même si celui-ci était flagrant).
Vous étiez une équipe. Et vous avez choisi d'ignorer cette équipe.
Je vous déconseille de chercher à prouver que vous avez raison. Ca ne peut aller que à votre désavantage. Pour rappel : Règle numéro 1 : le chef à toujours raison. Règle numéro 2 : si le chef à tort, se référer à la règle numéro 1.
Vous ne pourrez pas être sanctionné pour votre comportement. Par contre, vous avez clairement montré ne pas faire partie de l'équipe, donc quand y'aura des augmentations, des primes, voir des promotions, elle seront pour l'équipe. Et donc pas pour vous.
Si ça dégénère en harcèlement/mise au placard, vous pouvez toujours tenter les prud'hommes. Mais d'un, c'est extrêmement dur à prouver, et de deux ça n'améliorera pas votre situation.
"Ca te feras une belle jambe d'avoir été dans ton droit quand tu sera tétraplégique".
Ce n'est pas parce que vous avez 'raison' que vous devez forcément vous entêter dans votre comportement, et ignorer votre environnement, parce qu'un jour, quelqu'un ne respectera pas les règles telles que vous les entendez, et il y aura un accident.
Au delà du sujet de la conversation lui même. Le fait que vous snobiez joyeusement vos collègues en étant dans votre coin peut être très mal vu.
Votre chef à bien insisté sur votre impolitesse. Pas sur votre manque de professionnalisme (même si celui-ci était flagrant).
Vous étiez une équipe. Et vous avez choisi d'ignorer cette équipe.
Je vous déconseille de chercher à prouver que vous avez raison. Ca ne peut aller que à votre désavantage. Pour rappel : Règle numéro 1 : le chef à toujours raison. Règle numéro 2 : si le chef à tort, se référer à la règle numéro 1.
Vous ne pourrez pas être sanctionné pour votre comportement. Par contre, vous avez clairement montré ne pas faire partie de l'équipe, donc quand y'aura des augmentations, des primes, voir des promotions, elle seront pour l'équipe. Et donc pas pour vous.
Si ça dégénère en harcèlement/mise au placard, vous pouvez toujours tenter les prud'hommes. Mais d'un, c'est extrêmement dur à prouver, et de deux ça n'améliorera pas votre situation.
Bonjour et merci pour vos retours.
Que je comprends tout à fait même s'ils me sont défavorables.
Je savais de quoi ils parlaient puisque j'entendais d'une oreille sans porter attention à la conversation.
Ensuite, aller manger ailleurs C' est compliqué, puisque ce sont des plateaux repas qui sont commandés.
Et ensuite je n'ai pas été sur mon téléphone pendant toute la pose m1is une dizaine de minutes pour faire ce que je ne peux pas faire PENDANT le temps de formation.
Mais je comprends mon erreur sur un plan sociologique mais j'estime avoir raison sur le fait de vouloir etre tranquille ou d'être libre de penser à autre chose pendant mon temps de pause.
Que je comprends tout à fait même s'ils me sont défavorables.
Je savais de quoi ils parlaient puisque j'entendais d'une oreille sans porter attention à la conversation.
Ensuite, aller manger ailleurs C' est compliqué, puisque ce sont des plateaux repas qui sont commandés.
Et ensuite je n'ai pas été sur mon téléphone pendant toute la pose m1is une dizaine de minutes pour faire ce que je ne peux pas faire PENDANT le temps de formation.
Mais je comprends mon erreur sur un plan sociologique mais j'estime avoir raison sur le fait de vouloir etre tranquille ou d'être libre de penser à autre chose pendant mon temps de pause.
Bonjour,
Pendant votre temps de pause, vous êtes libre de faire ce que vous voulez, même dormir, et personne ne peut vous le reprocher.
Rien ne vous oblige à suivre et participer à une conversation.
Pendant votre temps de pause, vous êtes libre de faire ce que vous voulez, même dormir, et personne ne peut vous le reprocher.
Rien ne vous oblige à suivre et participer à une conversation.
Certes, il y a la question des interdits et des obligations, mais au final c'est plus une question de savoir-vivre et d'intégration.
Il ne faut pas s'étonner après d'être mal considéré par sa hiérarchie ou ses collègues ensuite avec des réflexions du style "salarié pas ouvert au dialogue, peu sociable " etc qui au final bloquent l'évolution.
Dans toutes les formations que je fais avec mes collègues, la pause déjeuner est souvent un débriefing de la matinée, c'est comme ça, même si on aimerait tous être tranquilles.
Il ne faut pas s'étonner après d'être mal considéré par sa hiérarchie ou ses collègues ensuite avec des réflexions du style "salarié pas ouvert au dialogue, peu sociable " etc qui au final bloquent l'évolution.
Dans toutes les formations que je fais avec mes collègues, la pause déjeuner est souvent un débriefing de la matinée, c'est comme ça, même si on aimerait tous être tranquilles.
Ce que je viens de lire est effarant.
Votre expérience n'est pas forcément universelle, votre vision non plus. Parler de taff à la pause facilite l'intégration, certes, mais les propos tenu concernant les personnes dans le cas de la personne qui a ouvert ce topic est proprement inacceptable. Ce n'est pas une question d'intégration que de vouloir se couper de son boulot dans le cas d'une pause, la pause n'est pas rémunéré et elle est donc en dehors de période de travail, si le salarié exprime plusieurs fois son refus de parler de boulot et qu'un collègue/supérieur s'obstine à le faire, soit ce n'est plus une coupure et le salarié et rémunéré, soit c'est du harcèlement, surtout si un refus d'augmentation est motivé par un propos en dehors du travail (coupure). Vous favorisez l'acceptation d'une chose qui n'est pas normal des prétextes bidons. Si vous acceptez ça, c'est bien, mais ne l'imposez pas aux autres.
La législation juridique et financière évolue en permanence...
Dans ce cas, préférez prendre votre déjeuner ailleurs
je supporte pas le tel à table
autant j'ai apprécié hier au restau que mon collaborateur ne regarde de pas les messages qui bipaient sur son portable posé sur la table, il avait même mis ses lunettes dessus
j'ai apprécié le geste
@ dna factory
moi c'est mon papa qui me disait cette phrase :
je suis handicapé, mais j'avais la priorité ! en parlant du code de la route et de la manière de conduire en voiture
désolé pour la leçon de moral Emilie
Donc si vous n'avez pas écouté, comment pourriez-vous savoir le contenu de la discussion? Je vois plus ici un reproche d'être sur votre téléphone à table et de ne pas écouter les autres.
Par politesse, quelque soit la discussion, on est pas sur son téléphone à table ou alors vous la quittez ou vous ne mangez pas avec eux, au risque de montrer que vous n'avez pas l'esprit d'équipe.
Les jours de formation se déroulent en général dans une bonne ambiance et permettent de sortir du cadre parfois strict de la routine quotidienne. C'est bien dommage pour les autres.