Donation suivi de vente
Résolu
A voir également:
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roudoudou22
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8 juin 2017 à 11:07
8 juin 2017 à 11:07
Dans cette affaire et dans l'état des renseignements que vous avez fournis, parler d'abus de droit est totalement irréaliste et témoigne d'une profonde méconnaissance du fonctionnement des services fiscaux.
Vous avez plus tôt à faire à un Notaire craintif qui "ouvre le parapluie" et pour dissimuler son peu de compétence en matière fiscale.
Ceci dit les chiffres qu vous avez produits s'ils traduisent les prix réels de transactions pourront peut être être critiqués par le service, mais en aucun cas par la mise en oeuvre de la procédure de répression des abus de droir.
A quelle montant a été valorisée la grande parcelle dont vous avez hérité ?
Quel était le montant de l'actif net taxable ?
Quel est votre lien de parenté avec la personne décédée ?
Quel montant de droits d'enregistrement avez vous dû acquitter pour recevoir l'actif net de cette succession ?
Vous avez plus tôt à faire à un Notaire craintif qui "ouvre le parapluie" et pour dissimuler son peu de compétence en matière fiscale.
Ceci dit les chiffres qu vous avez produits s'ils traduisent les prix réels de transactions pourront peut être être critiqués par le service, mais en aucun cas par la mise en oeuvre de la procédure de répression des abus de droir.
A quelle montant a été valorisée la grande parcelle dont vous avez hérité ?
Quel était le montant de l'actif net taxable ?
Quel est votre lien de parenté avec la personne décédée ?
Quel montant de droits d'enregistrement avez vous dû acquitter pour recevoir l'actif net de cette succession ?
condorcet
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7 juin 2017 à 13:19
7 juin 2017 à 13:19
a t il un delai legal entre une donation d'un bien et la vente de dit bien???
Non.
Mais les grosses ficelles sont connues.
Pour échapper à la plus-value, l'on donne à ses enfants en évaluant le bien donné au prix de vente déjà arrêté avec l'acquéreur potentiel, et, aussitôt cette vente se réalise comme convenu.
Cette méthode se désigne sous le nom "d'abus de droit".
Le notaire ne voulait pas se retrouver complice de cette opération.
Non.
Mais les grosses ficelles sont connues.
Pour échapper à la plus-value, l'on donne à ses enfants en évaluant le bien donné au prix de vente déjà arrêté avec l'acquéreur potentiel, et, aussitôt cette vente se réalise comme convenu.
Cette méthode se désigne sous le nom "d'abus de droit".
Le notaire ne voulait pas se retrouver complice de cette opération.
Poisson92100
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7 juin 2017 à 18:53
7 juin 2017 à 18:53
et la revente justement des deux parcelles , et les deux justement en même temps que votre donation la c'est manifestement de l'abus
Kti S
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Poisson92100
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7 juin 2017 à 22:48
7 juin 2017 à 22:48
dans les faits c'est hasard qui a fait que mes enfants ont trouvé acquereurs rapidement sans vouloir trompé quique ce soit
la donation aurait lieu fin juin et le compromis signé en aout et la vente reelle environ 6 mois après ??
la donation aurait lieu fin juin et le compromis signé en aout et la vente reelle environ 6 mois après ??
Kti S
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Poisson92100
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7 juin 2017 à 22:59
7 juin 2017 à 22:59
merci a vous
roudoudou22
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29 mars 2023
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7 juin 2017 à 23:28
7 juin 2017 à 23:28
ils n'auront pas les taxes que je suis en train de payer Notre notaire refuse de faire le compromis car d'après lui le délai est trop court et les services fiscaux risquent de me faire un redressement fiscal pour ne pas vouloir payer de taxes!!
Pouvez préciser les superficies vendues pour chacun des 3 terrains et les prix de vente car je ne vois pas ce qui peut poser problème à votre Notaire.
Pouvez préciser les superficies vendues pour chacun des 3 terrains et les prix de vente car je ne vois pas ce qui peut poser problème à votre Notaire.
je vous remercie de m'accorder de votre temps
j'ai reçu cette grande parcelle en héritage l'an dernier la parcelle que je vends fait 1200 m2 et je la vends a 100000 euros (je paie une plue value par rapport au prix de la sucession et 2 autres taxes ) les 2 parcelles que je donne a mes enfants font 800 m2 pour 85000 euros et 700m2 pour 80000 euros ils souhaitent les mettre en vente a 90000 euros et a 85000 euros réalisant par la même une petite plue value qui bien évidement sera taxée!!!! Ma donation et les 2 compromis ne se feront pour moi en même temps puisque le délai entre les 2 actes sera environ de 2 mois et la vente définitive au mieux 4 mois après le compromis (et donc 6 mois après la donation )..... d'ou mon interrogation
le delai quel dela?????
il me faudrait aux dires du notaire un an avant que mes enfants puissent vendre leur parcelle pour que les services fiscaux ne nous accusent pas de donation déguisée
j'ai reçu cette grande parcelle en héritage l'an dernier la parcelle que je vends fait 1200 m2 et je la vends a 100000 euros (je paie une plue value par rapport au prix de la sucession et 2 autres taxes ) les 2 parcelles que je donne a mes enfants font 800 m2 pour 85000 euros et 700m2 pour 80000 euros ils souhaitent les mettre en vente a 90000 euros et a 85000 euros réalisant par la même une petite plue value qui bien évidement sera taxée!!!! Ma donation et les 2 compromis ne se feront pour moi en même temps puisque le délai entre les 2 actes sera environ de 2 mois et la vente définitive au mieux 4 mois après le compromis (et donc 6 mois après la donation )..... d'ou mon interrogation
le delai quel dela?????
il me faudrait aux dires du notaire un an avant que mes enfants puissent vendre leur parcelle pour que les services fiscaux ne nous accusent pas de donation déguisée
condorcet
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Kti S
8 juin 2017 à 08:19
8 juin 2017 à 08:19
il me faudrait aux dires du notaire un an avant que mes enfants puissent vendre leur parcelle pour que les services fiscaux ne nous accusent pas de donation déguisée
C'est exactement ce que je vous ai dit.
La donation déguisée est un terme juridique.
Dans le domaine fiscal, il s'agit d'un "abus de droit".
L'administration engagerait une procédure sur la base des dispositions de l'article L 64 du livre des procédures fiscales, ce que votre notaire voulait vous éviter au risque de se mettre lui-même en porte-à-faux et d'engager sa responsabilité professionnelle.
(copier-coller)
QU’EST CE QU’UN ABUS DE DROIT (ART. L 64 DU LPF) ?
http://www.cabinet-haddad.com/spip.php?article30=
C'est exactement ce que je vous ai dit.
La donation déguisée est un terme juridique.
Dans le domaine fiscal, il s'agit d'un "abus de droit".
L'administration engagerait une procédure sur la base des dispositions de l'article L 64 du livre des procédures fiscales, ce que votre notaire voulait vous éviter au risque de se mettre lui-même en porte-à-faux et d'engager sa responsabilité professionnelle.
(copier-coller)
QU’EST CE QU’UN ABUS DE DROIT (ART. L 64 DU LPF) ?
http://www.cabinet-haddad.com/spip.php?article30=
Kti S
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condorcet
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8 juin 2017 à 10:50
8 juin 2017 à 10:50
Faire une vraie donation
« Le choix d'une donation avant cession, plutôt que d'une vente suivie de la donation du produit de cette vente, n'est pas considéré comme un abus de droit, pour l'instant », explique Philippe Reigné professeur de droit (CNAM, Paris). Ce schéma, bien balisé, n'attire pas de critique de la part du comité consultatif pour la répression des abus de droit. « Mais attention, toutefois, que la donation précédant la vente ne soit pas fictive ! » En effet, une donation suppose une intention de se dépouiller irrévocablement du bien donné. Et le vrai problème, c'est ce que l'on fait du prix : pas question de le rétrocéder aux parents donateurs ! « La fraude à la loi est consommée lorsque l'administration s'aperçoit que les parents se sont réapproprié le prix, quel qu'en soit le moyen », prévient Frédéric Roussel, notaire à Lille. Dans un tel cas - par exemple, la remise de l'argent dans une société civile dont moi, donateur, je suis actionnaire majoritaire ou si les enfants, qui ont encaissé le prix, le restituent sous forme de prêt -, l'abus de droit est caractérisé. Il ne faut pas que les donateurs, qui se sont appauvris du bien donné, se réenrichissent par des moyens détournés.
« Le choix d'une donation avant cession, plutôt que d'une vente suivie de la donation du produit de cette vente, n'est pas considéré comme un abus de droit, pour l'instant », explique Philippe Reigné professeur de droit (CNAM, Paris). Ce schéma, bien balisé, n'attire pas de critique de la part du comité consultatif pour la répression des abus de droit. « Mais attention, toutefois, que la donation précédant la vente ne soit pas fictive ! » En effet, une donation suppose une intention de se dépouiller irrévocablement du bien donné. Et le vrai problème, c'est ce que l'on fait du prix : pas question de le rétrocéder aux parents donateurs ! « La fraude à la loi est consommée lorsque l'administration s'aperçoit que les parents se sont réapproprié le prix, quel qu'en soit le moyen », prévient Frédéric Roussel, notaire à Lille. Dans un tel cas - par exemple, la remise de l'argent dans une société civile dont moi, donateur, je suis actionnaire majoritaire ou si les enfants, qui ont encaissé le prix, le restituent sous forme de prêt -, l'abus de droit est caractérisé. Il ne faut pas que les donateurs, qui se sont appauvris du bien donné, se réenrichissent par des moyens détournés.
Kti S
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condorcet
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21 juin 2023
8 juin 2017 à 11:09
8 juin 2017 à 11:09
je vous remercie très vivement pour vos tous vos commentaires
pour en finir merci de m'expliquer pourquoi le notaire estime le délai a 12 mois plutôt que 6 ou 3 ou 2 mois pour être crédibles auprès des services fiscaux ????
CDLT
pour en finir merci de m'expliquer pourquoi le notaire estime le délai a 12 mois plutôt que 6 ou 3 ou 2 mois pour être crédibles auprès des services fiscaux ????
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condorcet
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Kti S
Modifié le 8 juin 2017 à 11:52
Modifié le 8 juin 2017 à 11:52
pour en finir merci de m'expliquer pourquoi le notaire estime le délai a 12 mois plutôt que 6 ou 3 ou 2 mois pour être crédibles auprès des services fiscaux ????
Il tient compte de la jurisprudence en la matière.
Ce modus operandi , de donner à son fils qui redonnait aussitôt à son fils (par ex) ce qui aboutissait consentir donation par le grand-père à son petit-fils (abus de droit) a été "inventé" (car chez certains l'imagination est fertile) il y a un une trentaine d'années.
Jusqu'au jour où l'administration, s'étant aperçu que le virus de propageait, a commencé à ruer dans les brancards.
Il s'en est suivi des instances en justice entre elle et le contribuable pas du tout du même avis, soutenant contre vents et marées que l'on pouvait "construire" sa démarche tout autant qu'aucun texte ne s'y opposait.
La bonne blague !
Suivant les juridictions le résultat penchait tantôt l'autre pour tantôt pour l'autre suivant le cas particulier. Or, tous les cas sont "particuliers".
La Cour de Cassation a été saisie plusieurs fois.
L'administration a fait sienne la doctrine de la Cour Suprême selon laquelle ces opérations consécutives et très rapprochées n'étaient autres qu'un "abus de droit" sauf si elles étaient éloignées, fixant ainsi l'écart à une année.
Tout le monde s'en tient à cette doctrine puisqu'elle est celle de l'administration et que la Loi protège le contribuable en ce sens qu'il ne peut être coupable de quoi que ce soit s'il a respecté la doctrine de l'administration, le mettant ainsi à l'abri des changements de doctrine ou de son non-respect de la part d'un fonctionnaire (ce qui se produit fréquemment)
Voilà la petite histoire.
Il tient compte de la jurisprudence en la matière.
Ce modus operandi , de donner à son fils qui redonnait aussitôt à son fils (par ex) ce qui aboutissait consentir donation par le grand-père à son petit-fils (abus de droit) a été "inventé" (car chez certains l'imagination est fertile) il y a un une trentaine d'années.
Jusqu'au jour où l'administration, s'étant aperçu que le virus de propageait, a commencé à ruer dans les brancards.
Il s'en est suivi des instances en justice entre elle et le contribuable pas du tout du même avis, soutenant contre vents et marées que l'on pouvait "construire" sa démarche tout autant qu'aucun texte ne s'y opposait.
La bonne blague !
Suivant les juridictions le résultat penchait tantôt l'autre pour tantôt pour l'autre suivant le cas particulier. Or, tous les cas sont "particuliers".
La Cour de Cassation a été saisie plusieurs fois.
L'administration a fait sienne la doctrine de la Cour Suprême selon laquelle ces opérations consécutives et très rapprochées n'étaient autres qu'un "abus de droit" sauf si elles étaient éloignées, fixant ainsi l'écart à une année.
Tout le monde s'en tient à cette doctrine puisqu'elle est celle de l'administration et que la Loi protège le contribuable en ce sens qu'il ne peut être coupable de quoi que ce soit s'il a respecté la doctrine de l'administration, le mettant ainsi à l'abri des changements de doctrine ou de son non-respect de la part d'un fonctionnaire (ce qui se produit fréquemment)
Voilà la petite histoire.
Poisson92100
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Modifié le 8 juin 2017 à 10:54
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et à part cela c'était évalué combien l'ensemble quand vous l'avez recu en héritage ?
c'etait une terre agricole lors de la succession de nos parents en 2007 (d'ou une grande plue value) mais quand le partage a ete réalisé en 2016 entre les heritiers la parcelle a ete evalué par un expert judiciaire des tribunaux a 165000 euros et nous avons payé des droit de partage très important sur cette expertise!!!
Poisson92100
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Modifié le 8 juin 2017 à 11:11
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165 vendu 275 un an après...
L'expert vous a bien baisé car les droits de partage (ou de succession) vous auraient couté moins cher que l 'impôt sur la plus value
La donation suivit de vente immédiate avec 50% de plus value peut conduire a contentieux fiscal mais plutôt lié à lap lus value rapide
A part cela vos enfants peuvent passer chez un autre notaire pour leur revente si celui si a des états d'âmes
L'expert vous a bien baisé car les droits de partage (ou de succession) vous auraient couté moins cher que l 'impôt sur la plus value
La donation suivit de vente immédiate avec 50% de plus value peut conduire a contentieux fiscal mais plutôt lié à lap lus value rapide
A part cela vos enfants peuvent passer chez un autre notaire pour leur revente si celui si a des états d'âmes
8 juin 2017 à 11:32
en 2007 la parcelle terre agricole de 2719 m2 dont nous avons hérite de ma mère a été évaluée a 2719 euros elle est devenue constructible en 2009 Dans le partage par l'expert elle a eté évaluée a 16500 euros non viabilisée j'en ai donc hérité en 2016 pour ce montant ensuite j'ai effectué pour les 3 parcelles pour 30000 euros de frais de viabilisation
je ne sais plus quel était le montant de l'actif taxable ce sont les prix réels e la transaction que mes garçons une fois propriétaires proposent aux acheteurs soit 5000 euros de plus pour chacun / a la donation que je leur fait sur lesquels ils seront bien entendu taxés
8 juin 2017 à 12:29
pour la parcelle de 1200 m2 à 83 € du m2
pour la parcelle de 800 m2 à 106 € le m2
pour la parcelle de 700 m2 à 114 € le m2
Les petites parcelles se négocient presque toujours à un prix unitaire au m2, supérieur au parcelles plus grandes (c'est la loi de l'offre et de la demande).
Si les chiffres ci dessus traduisent bien les transactions à venir, il n'y aura AUCUN problème avec le fisc.
En particulier celui ci ne modifiera pas d'insuffisance sur les prix de cession des parcelles de 800m2 ou de 700 m2
Il ne sera pas non plus en mesure de notifier une insuffisance de valeur vénale pour la parcelle de 1200 m2, au moins par comparaison avec les deux autres parcelles.
De plus en cédant à un prix supérieur à celui mentionné dans la donation, il résulte des plus-values qui seront régulièrement taxées et que le Service ne pourra pas (et n'aura pas non plus intérêt à) critiquer, sauf naturellement comparaison avec d'autres cessions que celles mentionnées dans votre question.
Si vous souhaitez vendre rapidement, changez de Notaire, car parler d'abus de droit dans votre cas (au vue des éléments que vous exposez) relève juste de l'incompétence.
Une réserve, il faut juste que vos donations soient de vraies donations et que les fonds recueillis par les différents vendeurs reviennent bien définitivement à ceux ci.
8 juin 2017 à 14:01
" pour en finir merci de m'expliquer pourquoi le notaire estime le délai a 12 mois plutôt que 6 ou 3 ou 2 mois pour être crédibles auprès des services fiscaux ????
Il tient compte de la jurisprudence en la matière.
Ce modus operandi , de donner à son fils qui redonnait aussitôt à son fils (par ex) ce qui aboutissait consentir donation par le grand-père à son petit-fils (abus de droit) a été "inventé" (car chez certains l'imagination est fertile) il y a un une trentaine d'années.
Jusqu'au jour où l'administration, s'étant aperçu que le virus de propageait, a commencé à ruer dans les brancards.
Il s'en est suivi des instances en justice entre elle et le contribuable pas du tout du même avis, soutenant contre vents et marées que l'on pouvait "construire" sa démarche tout autant qu'aucun texte ne s'y opposait.
La bonne blague !
Suivant les juridictions le résultat penchait tantôt l'autre pour tantôt pour l'autre suivant le cas particulier. Or, tous les cas sont "particuliers".
La Cour de Cassation a été saisie plusieurs fois.
L'administration a fait sienne la doctrine de la Cour Suprême selon laquelle ces opérations consécutives et très rapprochées n'étaient autres qu'un "abus de droit" sauf si elles étaient éloignées, fixant ainsi l'écart à une année.
Tout le monde s'en tient à cette doctrine puisqu'elle est celle de l'administration et que la Loi protège le contribuable en ce sens qu'il ne peut être coupable de quoi que ce soit s'il a respecté la doctrine de l'administration, le mettant ainsi à l'abri des changements de doctrine ou de son non-respect de la part d'un fonctionnaire (ce qui se produit fréquemment)
Voilà la petite histoire.
8 juin 2017 à 14:43
UN GRAND MERCI POUR TOUS CES ECHANGES TRÈS INSTRUCTIFS
8 juin 2017 à 14:46