Allocation Adulte Handicapé, "Droit suspendu".

C'est fou une mentalité pareille !!!
- Deux heures de trajet quotidien = déménagez en vous rapprochant de votre lieu de travail !
- travail pénible = changez-en ! Mais on n'a rien sans rien (sauf héritage bien placé)
- pas de perspective = reprenez vos études ou faites des VAE !

Oui mon amie a interdiction de travailler ! Et pourtant elle a une formation et avait un cdi en tant qu'aide soignante dans une maison de retraite ! Oui elle donnerait tout pour retravailler car tourner en rond chez soi ce n'est pas une vie ! Elle ne peut pas passer le permis car interdiction, ni monter derrière son chéri en moto car interdiction ! Elle est tributaire d'autrui pour faire ses courses 1 fois par mois pour nous déranger au minimum !
Elle est épileptique depuis l'âge de 13 ans et maintenant elle est à un stade très avancé ! Comme dit le neurologue "on a tout essayé !" Mais comme elle est aussi (hélas pour elle) pharmaco-résistante, rien ne fonctionne au-delà de deux mois environ !!!!
Alors allez y !! Prenez son mal et soyez payée à rester chez vous avec l'argent des autres !! Elle elle serait heureuse de laisser sa place car ce qu'elle vit, ce n'est pas la vie comme on l'a conçoit quand on est en bonne santé !!!!!!!!!!!!!!

De toute manière l'herbe est toujours plus verte chez le voisin n'est-ce pas ?
Vous faites sûrement partie de ses personnes tellement accaparées à envier autrui que vous ne voyez pas la chance que vous avez !

Pour finir votre commentaire était inadapté, rétrograde et hargneux sans raison.
Mais je vous rassure, l'envie cela peut se soigner avec l'aide d'un psy.

Corinne, avant de débiter des conneries pareilles, merci de vous renseigner sur le sujet. L'allocation adulte handicapé n'est pas donnée à n'importe qui, il faut justifier d'énormément de choses, remplir des dossiers, passer devant des médecins etc. Malgré mon handicap je me bats pour continuer à faire ce que j'ai envie de faire, j'ai repris mes études et moi aussi j'ai eu deux heures de transports en commun matin et soir, il m'arrivait de me lever à 5h30 et de rentrer après 22h. Je ne dis pas que je suis la seule dans cette situation, mais il faudrait peut-être éviter de cataloguer à tout va. Ce que je trouve drôle aussi, c'est que madame aimerait être payée et restée chez elle à ne rien faire... Alors que nous, malgré notre handicap, on s'acharne à réussir ce qu'on entreprend. Mais prenez mon handicap et mon allocation, ça m'arrangerait bien d'avoir un parcours "normal". Et en ce qui concerne les perspectives, je ne suis pas certaine qu'à l'heure actuelle on soit beaucoup à en avoir.