Reprise d'un Bar-Tabac-Restaurant
JuetPa
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Poisson92100 Messages postés 27163 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Poisson92100 Messages postés 27163 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Bonjour à tous,
Mon conjoint et moi allons sauter le pas et entrer dans le monde fatigant mais passionnant du commerce de proximité.
Nous n'avons pas de formation dans ce domaine (j'entends déjà les vives protestations) autres que :
- je suis fille de commerçants, j'ai donc tenu l'établissement familial de mes parents pendant 15 ans avec mes trois sœurs, ma tante, mon oncle etc... Je pense donc savoir quelques peu (voir plus que bien) dans quel environnement nous nous jetons.
- mon conjoint est le fils d'un pizzaïolo et d'une comptable.
Mais bien entendu, aucune formation diplômante, aucun réel contrat de travail dans ce domaine. Nous prévoyons, si notre projet se réalise, de participer à un panel de formations proposées par la CCI du 77 (hygiène en restauration, maitrise d'un service, comptabilité etc) en plus des formations obligatoires en tant que débitant de tabac et FDJ (une idée de coût pour pour la formation FDJ Rapido ?)
PREMIÈRE QUESTION : le manque d'expérience est-il réellement bloquant ?
Nous avons donc une affaire en tête. Un fond Bar-Tabac-Restaurant négociable au prix de 80 000€
DEUXIÈME QUESTION : Est ce qu'un apport de 30 000€ + prêt d'honneur France initiative vous paraissent suffisant ? Conseillez-vous des banques plus à même de financer que d'autres ? (département de Seine et Marne)
Nous souhaiterions ajouter une activité épicerie à ce fond.
TROISIÈME QUESTION : Faut-il un accord expresse du bailleur ? Formalisée par avocat ou notaire ? S'agit-il d'une "spécialisation" ? (par opposition à une despécialisation...) Risque t-on une réévaluation du loyer (de 700€ / mois) en modifiant le bail ?
Nous avons donc l'affaire en tête, le projet, un rendez vous à notre banque personnel (qui risque de ne pas nous financer), un second rendez-vous au Crédit Agricole qui semble un peu plus coopératif.
Si la banque nous donne un avis favorable en réunissant certaines conditions :
QUATRIÈME QUESTION : Faut-il d'abord valider notre business plan avec un expert comptable ou d'abord signer la promesse ? Ou d'autres conseils ?
Nous sommes tout ouïes et vous remercions !
Julie et Pierre
Mon conjoint et moi allons sauter le pas et entrer dans le monde fatigant mais passionnant du commerce de proximité.
Nous n'avons pas de formation dans ce domaine (j'entends déjà les vives protestations) autres que :
- je suis fille de commerçants, j'ai donc tenu l'établissement familial de mes parents pendant 15 ans avec mes trois sœurs, ma tante, mon oncle etc... Je pense donc savoir quelques peu (voir plus que bien) dans quel environnement nous nous jetons.
- mon conjoint est le fils d'un pizzaïolo et d'une comptable.
Mais bien entendu, aucune formation diplômante, aucun réel contrat de travail dans ce domaine. Nous prévoyons, si notre projet se réalise, de participer à un panel de formations proposées par la CCI du 77 (hygiène en restauration, maitrise d'un service, comptabilité etc) en plus des formations obligatoires en tant que débitant de tabac et FDJ (une idée de coût pour pour la formation FDJ Rapido ?)
PREMIÈRE QUESTION : le manque d'expérience est-il réellement bloquant ?
Nous avons donc une affaire en tête. Un fond Bar-Tabac-Restaurant négociable au prix de 80 000€
DEUXIÈME QUESTION : Est ce qu'un apport de 30 000€ + prêt d'honneur France initiative vous paraissent suffisant ? Conseillez-vous des banques plus à même de financer que d'autres ? (département de Seine et Marne)
Nous souhaiterions ajouter une activité épicerie à ce fond.
TROISIÈME QUESTION : Faut-il un accord expresse du bailleur ? Formalisée par avocat ou notaire ? S'agit-il d'une "spécialisation" ? (par opposition à une despécialisation...) Risque t-on une réévaluation du loyer (de 700€ / mois) en modifiant le bail ?
Nous avons donc l'affaire en tête, le projet, un rendez vous à notre banque personnel (qui risque de ne pas nous financer), un second rendez-vous au Crédit Agricole qui semble un peu plus coopératif.
Si la banque nous donne un avis favorable en réunissant certaines conditions :
QUATRIÈME QUESTION : Faut-il d'abord valider notre business plan avec un expert comptable ou d'abord signer la promesse ? Ou d'autres conseils ?
Nous sommes tout ouïes et vous remercions !
Julie et Pierre
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1 réponse
bonjour
1) non car pour être agrée il y a une formation tabac obligatoire
2) les banques exigent 30% d'apport (et une situation del 'affaire saine) - c'est bon pour vous
3) le bailleur ne peut s'opposer à une activité prévu au bail - le bailleur doit être informé de la cession d'une part parce que c'est en général prévu dans le bail et d'autre part pour une protection réciproque : il vous informe d'éventuelles dettes locatives et est prioritaire sur le produit de la vente en cas de tels dettes.
Si vous rajouter de façon non marginale l'épicerie il faut l'accord du bailleur et il peut exiger une indemnité de déspécialisation partielle (sauf si le bail est déjà tout commerce ou une augmentation de loyer
-> Conseil : exiger que cela soit le vendeur qui fasse la démarche et à ses frais avec clause suspensive si augmentation de loyer
4) Une fois signé la promesse vous êtes engagé irrévocablement (sauf clause lié à un crédit donc une validation postérieure ne sert à rien
Le CIC et le crédit agricole sont bien au fait des entreprises- dans tous les cas s'adresser à un conseiller clientèle"professionnelle" et non clientèle "particulier"- La banque du vendeur est une bonne piste à explorer
1) non car pour être agrée il y a une formation tabac obligatoire
2) les banques exigent 30% d'apport (et une situation del 'affaire saine) - c'est bon pour vous
3) le bailleur ne peut s'opposer à une activité prévu au bail - le bailleur doit être informé de la cession d'une part parce que c'est en général prévu dans le bail et d'autre part pour une protection réciproque : il vous informe d'éventuelles dettes locatives et est prioritaire sur le produit de la vente en cas de tels dettes.
Si vous rajouter de façon non marginale l'épicerie il faut l'accord du bailleur et il peut exiger une indemnité de déspécialisation partielle (sauf si le bail est déjà tout commerce ou une augmentation de loyer
-> Conseil : exiger que cela soit le vendeur qui fasse la démarche et à ses frais avec clause suspensive si augmentation de loyer
4) Une fois signé la promesse vous êtes engagé irrévocablement (sauf clause lié à un crédit donc une validation postérieure ne sert à rien
Le CIC et le crédit agricole sont bien au fait des entreprises- dans tous les cas s'adresser à un conseiller clientèle"professionnelle" et non clientèle "particulier"- La banque du vendeur est une bonne piste à explorer
Un rendez-vous avec le bailleur vous parait utile?
Un RDV avec le bailleur est utile quand vous serez d'accord avec le cédeur - ne serais ce que pour valider ce que le vendeur a pu vous dire sur le paiement à jour des loyers (ou découvrir qu'en fait il était tjs en retard faute de rentabilité de l'affaire)!