Mariage mixte

Marie - 3 sept. 2015 à 11:33
 Marie - 3 sept. 2015 à 13:15
Bonjour,
Ma fille vient d'avoir 18 ans. Elle veut se rendre prochainement au Maroc pour se marier avec son ami car depuis 8 mois qu'il est reparti dans son pays il n'arrive pas à avoir de visa (une enquête est faite sur lui). Il lui a dit que la seule solution est de se marier et ensuite ils pourraient tous les deux revenir en France. Elle me dit qu'elle l'aime.....
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur qu'elle ne revienne plus et qu'on l'oblige à rester au Maroc une fois mariée. Toute la famille de son ami est au Maroc.
Qu'en est-il des lois entre la France et le Maroc et dois-je m'inquéter ?
Je ne connais pas plus que cela son ami.
Merci beaucoup
Marie

1 réponse

Sysae Messages postés 393 Date d'inscription dimanche 2 août 2015 Statut Membre Dernière intervention 16 septembre 2015 57
3 sept. 2015 à 12:50
Bjr Marie,

Dans votre récit, il y a plusieurs cas qui se posent:

- le mariage et la raison de celui
- le compagnon
- les mois marocaines

1- pour les raison du mariage, si votre fille de 18 ans dit aimer son petit ami, ce dernier a soulever l'idée du mariage pour un possible retour en France, peut être serait-il judicieux que votre fille prenne le temps de méditer sur la question: ( son très jeune âge, la durée de la relation etc...) sujet sur lequel je ne me permettrai pas de débattre au regard de son caractère personnelle.

2- le compagnon, vous dites le connaître très peu, est-ce le cas pour votre fille?
La dessus aussi, difficile de s'exprimer car c'est très personnel, même s'il est évident de comprendre qu'une mère au regard de cette méconnaissance puisse être folle d'inquiétude pour sa fille, c'est indéniable.

3- pour ce qui est des lois, le code "de la famille" marocain se nomme la Moudawana, vous pouvez le consulter sur internet, les lois sont sensiblement les même qu'en France, et les procédures identiques.

En revanche ce qu'il est intéressant de savoir, c'est que les accords bilatéraux entre la France et le Maroc sont nombreux, particulièrement dans les domaines du mariage/divorcés et sur celui des enfants ( droit de garde etc...).
A cet effet, lors des mariages mixés français/ marocain les deux autorités sont compétentes notamment en cas de divorce. Ex: Mme peut saisir un tribunal français, et son jugement sera exécuté par les autorités marocaines en cas de besoin, c'est l'un des points fondamental de cet accord bilatéral aussi bien pour les pensions, le divorce en lui même ou pour les enfants.

Cependant, si le Maroc est un pays relativement ouvert avec de bons d'accords bilatéraux avec la France, tout n'est pas parfait et simple d'application, et, il n'en reste pas moins que lorsque l'on part l'étranger, nous ne sommes plus " chez nous", méconnaissance du pays en lui même pour certains, de ses us et coutumes, de ses avantages et ses inconvénients mais par dessus tout de ses dangers.

Dans le cas ici, votre fille est jeune, seule en terre inconnue, même s'il y a présence d'une bonne législation, des vices subsistes, notamment dans les petites contrées.
Connaît-elle véritablement la famille de ce jeune homme ? Sont-ils installés dans une grande capital ou en petite campagne ?
C'est autant de question qu'il vous faudra se poser toutes les deux.

Cela peut très bien se passer, comme pas du tout.

Je ne peux hélas pas élucider les questions d'ordre privé pour vous, juste celles liées, à la législation.
En outre, même si ses législations existent, sachez que lorsqu'il fait en user c'est très long.

Je vous souhaite de pouvoir trouver une solution toutes les deux.

Cdlt

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Merci Sysae
Ma fille, en fonction des discussions qu'elle a avec son ami par téléphone tous les jours, change d'idée presque tous les jours, un jour elle veut rester, un autre partir. En plus son employeur lui propose un CDI à signer dans quelques jours mais elle m'a dit qu'elle ne va pas accepter et partir seule.
Je suis impuissante aujourd'hui. Il y a quelques temps j'arrivais à la raisonner mais je pense que c'est trop tard et en plus elle est majeure.
Je suis désespérée de mon impuissance.
Marie
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