Harcèlement dans la fonction publique hospitalière

ticcam Messages postés 15 Statut Membre -  
doris33 Messages postés 51084 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   -
Bonjour,
J'exerce depuis 6 ans dans l'hôpital public la fonction d'infirmière. J'ai changé de cadre de santé il y a 3 ans et c'est la que le cauchemar a commencé.
Un acharnement sur ma personne par des reproches constants. Au début, j'étais a ces yeux trop sensibles, ensuite trop extravertie, puis trop dur... a chaque fois ma personnalité ne lui convenait pas malgré de multiples remises en question de ma part. Chaque conflit en service venait forcément de moi, elle ne voulait rien savoir.

Concernant mes compétences professionnels elle ne pouvait rien dire, je suis irréprochable dans mon travail, seule ma personnalité lui déplait. Elle passe son temps a interroger mes collègues sur le sujet pour pouvoir me faire des remontrances sur tout et rien...
Dernièrement je me suis vu refusé une évolution de poste car soi disant je n'ai pas "le profil"... encore une fois ma personnalité la dérange et donc elle me bloc dans mon projet professionnel, tous ce que j'ai bâti durant ces 6 ans pour rien, ou si pour l'entendre me dire "si vous n'êtes pas contente vous avez cas changer d'établissement"...

A son arrivé dans le service, j'ai du me traité par anti dépresseur tellement c'était dur pour moi de supporter tout ça... mais la récemment je me suis vu obligé de me mettre en arret de travail ne supportant plus cette pression constante et aussi cette injustice par rapport a mon évolution au sein de l'établissement avec le sabotage de mon projet professionnel (jusque la à aucun moment elle m'avait suggéré que mon projet ne m'était pas adapté)

Je souhaiterais quitter ce milieu de "pourris" sans perdre mes avantages (heures supplémentaires et congés payés) quitte a être licencié si je n'ai plus le "profil", mais je ne sais pas comment m'y prendre:
A qui m'adresser?
Quelles démarches faire?
Est ce que cet acharnement constant sur ma personne peut être considéré comme un harcèlement?
Quels sont mes droits?
...

2 réponses

doris33 Messages postés 51084 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   16 705
 
Bonjour,

l'un des avantages de la fonction publique hospitalière est tout de même la possibilité de changer de service avant de songer à se faire licencier (de plus, il faut vraiment en faire beaucoup, beaucoup !!).

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F514

N'en avez-vous pas parlé à la médecine préventive ? Ils sont, normalement, très réceptifs face à ce genre de problème.

Il me semble que le plus simple est de changer de service, même si je ne connais pas les possibilités sur votre hôpital.

Cordialement
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ticcam Messages postés 15 Statut Membre
 
Mon evolution etait justement de changer de service mais la on ne me propose que des services qui ne me conviennent pas! Voila pourquoi on m'a dit de partir...
pour ce qui est de la medecine preventive on a un medecin 3j/MOIS donc tres difficile d'avoir un rdv...
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doris33 Messages postés 51084 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   16 705
 
A vous de voir entre poursuivre soit en arrêt (qui ne pourra pas être éternel) soit dans un service "toxique" pour vous et travailler dans un autre service moins plaisant mais où vous pourrez travailler sans pression, en tout cas avec moins de pression.

Les solutions ne sont pas innombrables si vous souhaitez rester dans la FPH.
Pas beaucoup de "chances" que votre cadre soit remise en cause.

Bon courage.
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ticcam Messages postés 15 Statut Membre
 
Re doris33

je vois seulement votre réponse, vaut mieu tard que jamais!

J'ai dénoncé ma cadre et le harcèlement morale que je subissais à la direction.

Je suis toujours en arret et oui ca ne peut etre eternel, c'est pour cela qu'il faut que je trouve rapidement une solution. Rester dans la FPH et donc dans cet établissement nest pas mon souhait. aucun service ne fonctionne correctement en ce moment, les horaires ont ete change , et sont plus qu'usant, la pression est partout, la majorité du personnel est en souffrance, mais ne souhaite en parler a qui de droit! mais je ne veux pas démissionner et perdre mes droits, mes heures supplémentaires... c'est de leur faute si j'en suis la...

vous avez l'air d'avoir des connaissances sur le sujet qui depassent largement les miennes, si vous disposiez d'informations ou de conseil, je serais ravie de les entendre. Merci
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doris33 Messages postés 51084 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   16 705
 
Bonjour,

non, je n'ai pas vraiment de connaissances juridiques, simplement que je connais la FPH (CHU) pour y avoir travaillé comme infirmière pendant 33 ans. Mais c'est tout. Et je comprends très bien ce que vous vivez.

"les horaires ont ete change , et sont plus qu'usant,"
c'est le lot de toute infirmière en service de soins.

Si vraiment vous ne voulez plus/pas travailler dans cet hôpital, vos choix ne sont pas illimités, pourquoi ne pas prendre une disponibilité et essayer du libéral, cela vous permettrait une autre expérience et vous décider de quitter peut-être définitivement la FPH

"J'ai dénoncé ma cadre et le harcèlement morale que je subissais à la direction. "

Avez-vous des retours ?

"mais je ne veux pas démissionner et perdre mes droits, mes heures supplémentaires... c'est de leur faute si j'en suis la...
Oui, probablement mais c'est vous qui souffrez, eux ne changeront pas.

Avez-vous pu rencontrer la médecine du travail ?

Cordialement
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ticcam Messages postés 15 Statut Membre
 
J'ai cherche de l'aide (défenseur des droits, mediateur...) en vain, je dois rencontrer la drh demain, d'où mes nouvelles recherches.
Si je prend une disponibilité jaurais le droit a rien? Mes heures supplémentaires, mes conges payes perdus?

objectivement je n'arrive pas a voir mon avenir professionnel, javais un but, jai travaille pour et je ne voyais rien d'autres. La je dois en effet aller voir ailleur pour trouver ce que je veux faire, ce que je veux devenir, tout reconstruire.

Je sais que le metier est loin detre simple et que les conditions sont difficiles mais il y a des limites dans le respect de la loi et des personnes!

Pour vous repondre, non je nai pas rencontré la medecine du travail. C'est mon médecin traitant qui gère mes arrets et mes traitements.

Jen saurais peut etre plus demain.

merci de vos reponses
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doris33 Messages postés 51084 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   16 705
 
Bonjour,

"Si je ne peux être bien conseillée par le syndicat qui, selon vous, pourrait m'aider avec bienveillance?

je vous ai parlé du médecin du travail.

"Je n'envisage pas du tout retravailler pour l'hôpital, au vue de ce qui c'est passé, de leur manque de considération et de respect... je suis complètement detruite..."

même si je comprends votre amertume, n' imaginez tout de même pas que dans les choses ne sont pas identiques dans la grande majorité des entreprises. Il est connu que les conditions de travail de façon général se sont fortement dégradées depuis plusieurs années, pression etc.
Etre infirmière est une profession fantastique mais ce n'est vraiment pas la profession idéale pour qui souhaite reconnaissance et respect.

Si vous ne voulez plus travailler pour l'hôpital, il ne vous reste plus que la disponibilité à moins que vous envisagiez carrément la démission.
Mais j'ai l'impression de me répéter car encore une fois, vos possibilités ne sont pas immenses.

Je suis tout de même curieuse qui sont ""Ces hommes" ceux qui m'ont poussé au début.

Cordialement
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ticcam
 
Bonjour,

"Ces hommes" sont mon père et mon copain, pour dire mon père à traversé l'atlantique pour être présent afin que j'écrive ce courrier de dénonciation, il ne supportait pas que l'on puisse me faire subir tout ça.
J'ai conscience de la dégradation des conditions de travail, mais même dans les moment les plus difficiles, grâce au respect et à la cohésion d'équipe, j'ai toujours gardé la foi, mon métier est la seule chose dont je pouvais être fière, avec la certitude de le faire correctement.
Et aujourd'hui, l'hôpital m'a dit l'inverse, et à continué de m'enfoncer. ..


de plus j'ai reçu un courrier disant que mon dossier allait être étudié d'ici le 12 mars par le comité médical départemental et malheureusement la personne qui gère mon dossier ne sera disponible que le 11, donc j'ai à peine une vague idée de ce que cela va impliquer...

J'ai entendu votre suggestion de disponibilité, et j'avoue y réfléchir en sachant que j'ai aucune idée de ce que cela implique vraiment, ni de comment ça se passe...
Je regarde activement les emplois à pourvoir, mais souvent c'est pour "tout de suite", et jai perdu la confiance, comment puis je me vendre si je ne crois plus en moi...? je suis désolée, il commence a devenir certain que c'est un psy qu'il me faut...

Je vous rabâche mes émotions alors que ce n'est pas le but... je devrais me battre mais pour ça je devrais identifier ce que je veux moi, et je n'ai jamais rien choisi (même mon métier, ma mère m'a vivement suggéré de faire la formation, mon appart, ma voiture....)

Encore une fois toutes mes excuses pour ce déballage, j'ai fait un courrier pour le comité médical, mon médecin traitant étant en vacances je vais être juste dans le temps pour leur reunion du 12 mars, mais je vais faire au mieux et attendre leur verdict.

Merci du temps que vous m'accordez et de votre attention, de vos conseils.
Cordialement
Bonne soirée .
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doris33 Messages postés 51084 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   16 705
 
Ne vous excusez pas pour le "déballage", je vous comprends mais je me sens impuissante pour vous aider de façon réellement efficace.

Effectivement, vous avez été poussée à la dénonciation des faits, mais ce ne sont ni votre père ni votre copain qui subissent les conséquences.

Tenez-moi au courant, vous pouvez si vous le souhaitez m'écrire en privé.

Quelques infos :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F544

Mais ne prenez pas de décision tout de suite.

Bonne journée
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