2 prêts in fine adossés à une seule assurance-vie
MrLeV
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25 mars 2014
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24 mars 2014 à 22:39
Germain - 25 mars 2014 à 09:16
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Axo et actifs immobilier
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24 mars 2014 à 23:55
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Bonsoir,
Tout d'abord le premier point qui est à relever, c'est le caractère douteux du conseil qui vous a été donné de souscrire un prêt in fine avec un adossement ( contrat assurance vie ) en unités de compte. A défaut d'être douteux c'est pour le moins hasardeux. Entendez bien ceci, votre opération relevait donc déjà de deux variables fortes :
1. Variation de la valorisation in fine de votre contrat assurance vie
2. Variation importante de la valorisation du support immobilier en tant que tel ( tout le monde oublie toujours les crises quand il s'agit de présenter une valorisation avantageuse : réviser son histoire économique permet de le garder de façon permanente à l'esprit.)
Entendons nous bien, le prêt in fine est un outil tout à fait adapté à certaines situations patrimoniales. Maintenant très clairement, il est utile d'être en position de force à des fins de pouvoir renégocier le taux qui est associé. En effet, rien ne forcera la banque en cas de baisse des taux à réajuster le taux d'intérêt. A ce titre avoir les liquidités pour le racheter est un sérieux avantage. N'oubliez pas les pénalités de rachat anticipé que vous n'avez peut être pas négocié.
Pour ce qui est des frais que vous évoquez, pourriez vous préciser ceci ?
"commissions et de frais divers, dont frais de notaire"
Pouvez vous en faire la décomposition s'il vous plait ?,Car effectivement, cela peut apparaître comme surprenant.
Vous évoquez le fait que vous avez fini par migrer vos actifs sur le support en euro de votre contrat. Aviez vous un contrat multisupport et si oui lequel ?
Aviez vous connaissance de la part de votre conseiller de ce qu'était un contrat en euro ou support en euro et multisupport ( contant donc des supports en unité de compte soumis à variabilités plus ou moins fortes?
Pour ce qui est de votre situation dans l'immédiat, il est assez évident que vous y laisserez des" plumes" ...
La question n'est pas tant, de savoir combien, que de savoir par voie de conséquence celle qui vous en fera perdre le moins. Il convient donc que vous fassiez une analyse patrimoniale des solutions qui s'offrent à vous. Vous aurez alors une réponse à votre situation.
Pour l'avenir, et votre souhait d'ester en justice, il appartient à votre avocat si possible avec une spé financière de type fiscaliste de vous répondre.
En espérant avoir été le plus clair possible .
A vous lire
Tout d'abord le premier point qui est à relever, c'est le caractère douteux du conseil qui vous a été donné de souscrire un prêt in fine avec un adossement ( contrat assurance vie ) en unités de compte. A défaut d'être douteux c'est pour le moins hasardeux. Entendez bien ceci, votre opération relevait donc déjà de deux variables fortes :
1. Variation de la valorisation in fine de votre contrat assurance vie
2. Variation importante de la valorisation du support immobilier en tant que tel ( tout le monde oublie toujours les crises quand il s'agit de présenter une valorisation avantageuse : réviser son histoire économique permet de le garder de façon permanente à l'esprit.)
Entendons nous bien, le prêt in fine est un outil tout à fait adapté à certaines situations patrimoniales. Maintenant très clairement, il est utile d'être en position de force à des fins de pouvoir renégocier le taux qui est associé. En effet, rien ne forcera la banque en cas de baisse des taux à réajuster le taux d'intérêt. A ce titre avoir les liquidités pour le racheter est un sérieux avantage. N'oubliez pas les pénalités de rachat anticipé que vous n'avez peut être pas négocié.
Pour ce qui est des frais que vous évoquez, pourriez vous préciser ceci ?
"commissions et de frais divers, dont frais de notaire"
Pouvez vous en faire la décomposition s'il vous plait ?,Car effectivement, cela peut apparaître comme surprenant.
Vous évoquez le fait que vous avez fini par migrer vos actifs sur le support en euro de votre contrat. Aviez vous un contrat multisupport et si oui lequel ?
Aviez vous connaissance de la part de votre conseiller de ce qu'était un contrat en euro ou support en euro et multisupport ( contant donc des supports en unité de compte soumis à variabilités plus ou moins fortes?
Pour ce qui est de votre situation dans l'immédiat, il est assez évident que vous y laisserez des" plumes" ...
La question n'est pas tant, de savoir combien, que de savoir par voie de conséquence celle qui vous en fera perdre le moins. Il convient donc que vous fassiez une analyse patrimoniale des solutions qui s'offrent à vous. Vous aurez alors une réponse à votre situation.
Pour l'avenir, et votre souhait d'ester en justice, il appartient à votre avocat si possible avec une spé financière de type fiscaliste de vous répondre.
En espérant avoir été le plus clair possible .
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MrLeV
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25 mars 2014
25 mars 2014 à 00:20
25 mars 2014 à 00:20
Merci de votre réponse.
Concernant le contrat, c'était du Multisupport de chez Oradea.
Je savais la volatilité des supports et ai voulu arbitrer relativement rapidement (juin 2008) mais ça a pris plus de 5 mois.
J'ai déjà engagé la recherche d'un avocat idoine et vais rapidement voir ma conseillère en GP (une bonne elle, c'est elle qui m'a tout de suite dit que ce Girardin allait s'avérer assez calamiteux).
Concernant le contrat, c'était du Multisupport de chez Oradea.
Je savais la volatilité des supports et ai voulu arbitrer relativement rapidement (juin 2008) mais ça a pris plus de 5 mois.
J'ai déjà engagé la recherche d'un avocat idoine et vais rapidement voir ma conseillère en GP (une bonne elle, c'est elle qui m'a tout de suite dit que ce Girardin allait s'avérer assez calamiteux).
Vous pouvez tenter le "défaut de conseil", mais votre situation à l'époque, votre niveau de compréhension de la finance (vous étiez entrepreneur), le fait que ce soit un conseiller en gestion de patrimoine qui vous propose l'opération, tout cela ne plaide pas pour vous. Ce qu'on vous a proposé était monnaie courante quelques années auparavant et cela a toujours donné de bons résultats. La crise est passée par là mais la banque n'y est pour rien. Enfin, sachez aussi que le système de réduction d'impôt est dévoyé en France. Il suffit qu'un investissement soit fiscalement attractif pour qu'il soit plus cher. C'est valable pour les investissements immobiliers où l'on vend la réduction fiscale avant de vendre un bien mais c'est aussi valable par ex. pour les panneaux solaires où l'on multiplie la facture par deux sous prétexte que le client en récupère la moitié. Et en plus celui-ci croit faire une bonne affaire, quand ça marche...
Bref, allez voir un avocat avant de tenter quoique ce soit, mais faites bien la part des choses. Vous risquez de dépenser en honoraires autant que ce que vous n'êtes pas sûr de récupérer.
Bref, allez voir un avocat avant de tenter quoique ce soit, mais faites bien la part des choses. Vous risquez de dépenser en honoraires autant que ce que vous n'êtes pas sûr de récupérer.