Expatriation : cessation de contrat et garder ses droits?
expat56
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30 déc. 2013 à 10:20
Kim - 31 déc. 2013 à 09:59
Kim - 31 déc. 2013 à 09:59
A voir également:
- Expatriation : cessation de contrat et garder ses droits?
- Prime d'expatriation exonération - Guide
- Caf retour expatriation - Forum CAF
- Radiation caf expatriation - Forum Impôts
- Securite sociale et expatriation - Forum sécurité sociale
- Achat en VEFA et expatriation - Forum acheter un appartement
3 réponses
dna.factory
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mercredi 18 avril 2007
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Modifié par dna.factory le 31/12/2013 à 09:02
Modifié par dna.factory le 31/12/2013 à 09:02
Je pense que l'on rentre dans les conditions vous autorisant à exercer votre droit de retrait.
En France, le droit de retrait vous autorise à refuser d'entrer dans l'entreprise si vous estimez que cela représente un danger grave pour votre santé/vie.
Vous continuez à toucher l'intégralité de votre salaire, aucune mesure disciplinaire ne peux être prise à votre encontre, et l'employeur ne peut pas vous forcer à reprendre le travail tant que le danger persiste...
Ici, c'est un peu plus compliqué, surtout si vous touchez une prime de risque en rapport avec la situation.
Mais en gros, si vous appliquez ce droit de retrait, vous retournez chez 'vous' en métropole, et vous y restez, payé, jusqu'à ce que :
- soit la situation se calme et que le gouvernement retire son avis de danger
- soit votre entreprise vous trouve un poste en métropole, ou dans un autre pays.
Votre employeur n'a pas à être 'd'accord' avec votre droit de retrait, il n'a pas son mot à dire dans l'histoire.
Il est quand même préférable d'en parler avec la DRH avant de lancer les démarches, pour leur laisser l'opportunité d'accélérer les démarches.
Accessoirement, tous vos collègues risquent de suivre votre exemple...
Stop failing the turing test !
En France, le droit de retrait vous autorise à refuser d'entrer dans l'entreprise si vous estimez que cela représente un danger grave pour votre santé/vie.
Vous continuez à toucher l'intégralité de votre salaire, aucune mesure disciplinaire ne peux être prise à votre encontre, et l'employeur ne peut pas vous forcer à reprendre le travail tant que le danger persiste...
Ici, c'est un peu plus compliqué, surtout si vous touchez une prime de risque en rapport avec la situation.
Mais en gros, si vous appliquez ce droit de retrait, vous retournez chez 'vous' en métropole, et vous y restez, payé, jusqu'à ce que :
- soit la situation se calme et que le gouvernement retire son avis de danger
- soit votre entreprise vous trouve un poste en métropole, ou dans un autre pays.
Votre employeur n'a pas à être 'd'accord' avec votre droit de retrait, il n'a pas son mot à dire dans l'histoire.
Il est quand même préférable d'en parler avec la DRH avant de lancer les démarches, pour leur laisser l'opportunité d'accélérer les démarches.
Accessoirement, tous vos collègues risquent de suivre votre exemple...
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expat56
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31 décembre 2013
31 déc. 2013 à 08:57
31 déc. 2013 à 08:57
Merci pour votre réponse,
Non je ne touche pas de prime de risque, mais seulement une indémnité d'expatriation.
Non je ne touche pas de prime de risque, mais seulement une indémnité d'expatriation.
Bonjour
On n'est pas à votre place (dans ce genre de pays) et on n'aimerait sûrement pas y être.
Est-ce qu'il y a d'autres salariés de votre groupe qui lui ont demandé la même chose, y a t-il d'autres groupes qui ont rapatrié leurs cadres ? où êtes-vous le seul ?
Perso je ne démissionnerais surtout pas, surtout sans le rencontrer et après un simple coup de fil. Quant au droit de retrait, il risque d'en avaler sa cravate, venant de la part d'un cadre, surtout si on est seul à demander le retour.
Ces gens là n'aiment pas être mis au pied du mur, ni perdre la face, vous pourriez demander à ce que l'on vous fasse rentrer pour prendre vos congés (définitifs si vous êtes seul et dans une base il ne doit pas y avoir grand chose à liquider) et en profiter sur place pour prendre RV et en discuter de vive voix et d'activer vos réseaux en interne ou en externe.
Vous serez fixé, il tient à vous ou pas, il vous prend au sérieux ou non.
Certains DRH sont parfaitement conscients et ont des infos, tandis que d'autres s'en foutent éperdument.
En général, si rien n'a été décidé avant le retour, les grands groupes vous collent en attente au siège (parfois on y fait de la présence, parfois non) et n'ont pas grand chose à proposer à la hauteur de vos espérances sur la France, après une expatriation, surtout si vous ne voulez plus repartir en expat. Cela se termine souvent par une négociation. On finit par partir et à l'amiable c'est toujours mieux.
Bon courage.
On n'est pas à votre place (dans ce genre de pays) et on n'aimerait sûrement pas y être.
Est-ce qu'il y a d'autres salariés de votre groupe qui lui ont demandé la même chose, y a t-il d'autres groupes qui ont rapatrié leurs cadres ? où êtes-vous le seul ?
Perso je ne démissionnerais surtout pas, surtout sans le rencontrer et après un simple coup de fil. Quant au droit de retrait, il risque d'en avaler sa cravate, venant de la part d'un cadre, surtout si on est seul à demander le retour.
Ces gens là n'aiment pas être mis au pied du mur, ni perdre la face, vous pourriez demander à ce que l'on vous fasse rentrer pour prendre vos congés (définitifs si vous êtes seul et dans une base il ne doit pas y avoir grand chose à liquider) et en profiter sur place pour prendre RV et en discuter de vive voix et d'activer vos réseaux en interne ou en externe.
Vous serez fixé, il tient à vous ou pas, il vous prend au sérieux ou non.
Certains DRH sont parfaitement conscients et ont des infos, tandis que d'autres s'en foutent éperdument.
En général, si rien n'a été décidé avant le retour, les grands groupes vous collent en attente au siège (parfois on y fait de la présence, parfois non) et n'ont pas grand chose à proposer à la hauteur de vos espérances sur la France, après une expatriation, surtout si vous ne voulez plus repartir en expat. Cela se termine souvent par une négociation. On finit par partir et à l'amiable c'est toujours mieux.
Bon courage.