Succession après donation entre époux

Mais alors ce système instaure une "loterie" pour les neveux et nièces, selon que l'un ou l'autre des conjoints décède en premier.( quitte ou double !) Bizarre.

Imaginons le cas d'un accident ou il faut déterminer qui est mort en premier !!! C'est pas drôle mais je trouve que c'est vraiment un jeu de hasard cette loi là. Mais bon, si les intéressés sont vraiment bien tenus au courant avant de décider, font ce qu'ils veulent de leur argent.Mais je doute que la majorité ait conscience de ce truc là..

Je suppose que votre soeur et votre beau-frère n'ont pas d'enfant ?
Il existe un droit de retour légal qui porte sur une partie des biens :
"Quand le défunt ne laisse pas d'enfants et que son père et sa mère sont déjà décédés, la totalité du patrimoine va au conjoint survivant. A l'exception toutefois des biens mobiliers et immobiliers que le défunt avait reçus de ses parents par donation ou succession. Si ces biens figurent encore dans le patrimoine du défunt, les frères et soeurs de ce dernier (ou leurs descendants) en recueillent la moitié. " extrait de :https://droit-finances.commentcamarche.com/patrimoine/guide-patrimoine/733-conjoint-survivant-et-succession-reserve-logement-usufruit/
Si vous pensez être concerné, essayez de prendre contact avec le notaire qui a géré la succession ou un autre notaire de votre choix.

On peut supposer que si Louve Bleue pose la question maintenant et en ces termes, c'est que le droit de retour légal n'était pas applicable au décès de sa soeur, soit que celle-ci est décédée avant la loi l'ayant instauré, soit que les héritages familiaux dont on parle ne viennent pas de ses parents, soit que les biens n'existent plus en nature. Sinon Louve Bleue en aurait automatiquement bénéficié. Me trompe-je ?

Je suis d'accord avec vous Sorgin. Mais, pour que le retour légal soit appliqué, encore faut-il que le notaire ait bien été informé de l'origine des biens ou qu'il ait bien fait les recherches qui s'imposent. Alors autant prendre contact avec lui pour en avoir le coeur net.

Là, je trouve aussi assez cavalier de n'être prévenue de rien sur la succession.
Ce n'est pas cavalier, c'est légal si vous n'avez droit à rien.
Or, puisque vous dites vous-même que les donations n'ont pas été déclarées, comment voulez-vous que le notaire applique un droit de retour sur une donation qui n'existe pas ? Et qu'apparemment vous n'avez pas non plus déclarées lors du décès de vos parents ? Et pourquoi voulez-vous qu'il vous tienne au courant de quoi que ce soit puisque vous n'êtes pas héritière de votre soeur.
Que dire.... ceux qui gagnent ont joué, ceux qui jouent ne gagnent pas toujours........

C'est de là que je conclus à un acte de donation au dernier vivant (signé après mariage) Il faut là aussi que je demande la réalité de cet acte au notaire (mais c'est probable)
Donation au dernier vivant ou pas, le conjoint survivant est le seul héritier lorsqu'il n'y a pas de descendance ni de parent vivant, et que le défunt ne l'a pas privé de ses droits par testament.

Merci de vos explications.

Dites ? J'aurais dû "dénoncer" mes parents et ma soeur quand les dons ont eu lieu ?

J'aurais du. L'ambiance familiale aurait été pourrie un peu plus tôt...

J'ajoute que sauf l'honnêteté relative de mon père, ma soeur se gardait bien de me faire part de ce "prêt". Je l'ignorais jusqu'à ce que mon père m'en fasse bénéficier aussi plus tard...Je n'ai pas le sentiment d'avoir "joué"