Sussession 2 enfants de 2 unions différentes
fd1g1
Messages postés
1
Date d'inscription
dimanche 29 septembre 2013
Statut
Membre
Dernière intervention
29 septembre 2013
-
29 sept. 2013 à 05:37
Cfc - 29 sept. 2013 à 10:44
Cfc - 29 sept. 2013 à 10:44
A voir également:
- Sussession 2 enfants de 2 unions différentes
- 2 cmg pour 2 enfants - Guide
- Sft 2 enfants 2024 - Guide
- Rsa couple 2 enfants 2024 - - Aides sociales Pratique
- Paje 2 enfants - Forum CAF
- Voyant prechauffage clio 2 ✓ - Forum Automobile
4 réponses
Utilisateur anonyme
29 sept. 2013 à 08:23
29 sept. 2013 à 08:23
Bonjour,
Vous n'êtes pas concernée par cette succession ni lésée, puisque le défunt n'est pas votre père. A partir de là, votre mère peut faire ce qu'elle veut de la part de son mari, et même de ce qui lui appartient à elle tant qu'elle est vivante.
C'est à son décès que vous devrez établir ce qui lui appartenait, et les donations qu'elle a éventuellement consenties à votre frère, pour calculer son actif successoral et vos droits à tous les deux.
Cdlt
Vous n'êtes pas concernée par cette succession ni lésée, puisque le défunt n'est pas votre père. A partir de là, votre mère peut faire ce qu'elle veut de la part de son mari, et même de ce qui lui appartient à elle tant qu'elle est vivante.
C'est à son décès que vous devrez établir ce qui lui appartenait, et les donations qu'elle a éventuellement consenties à votre frère, pour calculer son actif successoral et vos droits à tous les deux.
Cdlt
condorcet
Messages postés
39501
Date d'inscription
jeudi 11 février 2010
Statut
Membre
Dernière intervention
21 juin 2023
18 285
29 sept. 2013 à 08:31
29 sept. 2013 à 08:31
me dire si tout cela est légal et s'il est normal que je sois ainsi lésée.
Réponse affirmative.
Etant née d'une précédente union de votre mère, n'ayant aucun lien de parenté (lien de sang) avec votre beau-père, vous n'aviez aucune vocation héréditaire à l'égard de sa succession qui a donc été recueillie par le conjoint survivant (votre mère) et votre frère utérin, fils du défunt.
Votre mère refusant le bénéfice de la donation au dernier vivant s'est volontairement écartée de la succession qui est alors revenue entièrement au fils né de sa seconde union.
Vous n'avez pas été lèsée.
Eventuellement, vous auriez pu hériter si votre beau-père vous avait adoptée.
avoir refusé la donation au dernier vivant en « laissant tout à mon frère » qui est devenu propriétaire à 100 % de la maison et avoir utilisé les placements financiers (vendus) pour souscrire une assurance vie au profit de ses 2 enfants
Cette partie de votre exposé semble ambiguë.
Pourquoi votre frère a obtenu 100 % de la maison et des placements financiers puisque votre mère et son conjoint "étaient (au pluriel) propriétaires" de ce patrimoine avez-vous écrit.
S'il s'agissait de biens de communauté, votre frère n'a pu que recueillir la moitié de la communauté dépendant de la succession de son père, ce qui reviendrait à 50 %, votre mère étant toujours propriétaire de sa moitié de commuauté.
Quelques éclaircissements seraient nécessaires sur ce point.
Réponse affirmative.
Etant née d'une précédente union de votre mère, n'ayant aucun lien de parenté (lien de sang) avec votre beau-père, vous n'aviez aucune vocation héréditaire à l'égard de sa succession qui a donc été recueillie par le conjoint survivant (votre mère) et votre frère utérin, fils du défunt.
Votre mère refusant le bénéfice de la donation au dernier vivant s'est volontairement écartée de la succession qui est alors revenue entièrement au fils né de sa seconde union.
Vous n'avez pas été lèsée.
Eventuellement, vous auriez pu hériter si votre beau-père vous avait adoptée.
avoir refusé la donation au dernier vivant en « laissant tout à mon frère » qui est devenu propriétaire à 100 % de la maison et avoir utilisé les placements financiers (vendus) pour souscrire une assurance vie au profit de ses 2 enfants
Cette partie de votre exposé semble ambiguë.
Pourquoi votre frère a obtenu 100 % de la maison et des placements financiers puisque votre mère et son conjoint "étaient (au pluriel) propriétaires" de ce patrimoine avez-vous écrit.
S'il s'agissait de biens de communauté, votre frère n'a pu que recueillir la moitié de la communauté dépendant de la succession de son père, ce qui reviendrait à 50 %, votre mère étant toujours propriétaire de sa moitié de commuauté.
Quelques éclaircissements seraient nécessaires sur ce point.
Totalement d'accord avec ce qui a été dit précédemment.
N'étant pas héritière de la personne décédée vous ne pouvez en aucun cas être lésée.
C'est exactement comme si vous disiez que votre voisin est décédé, qui avait 2 enfants qui ont perçu son héritage, et que vous, vous n'avez rien eu, et que donc vous seriez laisée.
Ce qui vous induit en erreur c'est que votre (demi) frère et vous, vous considériez sans doute comme frère et soeur germains, et estimez, à tort, donc que vous aviez les même droits que votre (demi) frère.
Si votre frère détient désormais la toute propriété de la maison, c'est sans doute parce que ce bien n'était pas un bien de communauté, mais un bien propre de la personne décédée.
N'étant pas héritière de la personne décédée vous ne pouvez en aucun cas être lésée.
C'est exactement comme si vous disiez que votre voisin est décédé, qui avait 2 enfants qui ont perçu son héritage, et que vous, vous n'avez rien eu, et que donc vous seriez laisée.
Ce qui vous induit en erreur c'est que votre (demi) frère et vous, vous considériez sans doute comme frère et soeur germains, et estimez, à tort, donc que vous aviez les même droits que votre (demi) frère.
Si votre frère détient désormais la toute propriété de la maison, c'est sans doute parce que ce bien n'était pas un bien de communauté, mais un bien propre de la personne décédée.
Ma mère me dit avoir refusé la donation au dernier vivant
Disons que vous n'avez pas été lésée par la décision de votre mère de renoncer à sa part de succession de son époux mais, suite à ce décès, son patrimoine, qui aurait pu être augmenté ne l'a pas été.
Elle a fait le choix que cette part de patrimoine, en provenance du père de leur fils, revienne dès à présent à cet enfant.
en « laissant tout à mon frère » qui est devenu propriétaire à 100 % de la maison
Si la maison appartenait aux époux (achat en communauté par exemple), seule la part de son père appartient dorénavant à votre demi-frère, suite à la renonciation. A moins que votre mère ait fait une donation de sa part dans le bien ? Si c'est le cas, cette donation sera prise en compte au décès de votre mère, de sorte que vous ne soyez pas lésée. Le Code Civil prévoit en effet que tous les enfants puissent ne pas recevoir "leur" part en même temps. Un enfant peut recevoir une part suite à une donation et un autre la même part des années plus tard suite au décès de son parent.
et avoir utilisé les placements financiers (vendus) pour souscrire une assurance vie au profit de ses 2 enfants.
Celà devrait vous conforter dans l'idée que votre mère n'a pas voulu vous léser mais elle semble avoir seulement souhaité que le patrimoine immobilier de son époux revienne en totalité à leur fils.
Disons que vous n'avez pas été lésée par la décision de votre mère de renoncer à sa part de succession de son époux mais, suite à ce décès, son patrimoine, qui aurait pu être augmenté ne l'a pas été.
Elle a fait le choix que cette part de patrimoine, en provenance du père de leur fils, revienne dès à présent à cet enfant.
en « laissant tout à mon frère » qui est devenu propriétaire à 100 % de la maison
Si la maison appartenait aux époux (achat en communauté par exemple), seule la part de son père appartient dorénavant à votre demi-frère, suite à la renonciation. A moins que votre mère ait fait une donation de sa part dans le bien ? Si c'est le cas, cette donation sera prise en compte au décès de votre mère, de sorte que vous ne soyez pas lésée. Le Code Civil prévoit en effet que tous les enfants puissent ne pas recevoir "leur" part en même temps. Un enfant peut recevoir une part suite à une donation et un autre la même part des années plus tard suite au décès de son parent.
et avoir utilisé les placements financiers (vendus) pour souscrire une assurance vie au profit de ses 2 enfants.
Celà devrait vous conforter dans l'idée que votre mère n'a pas voulu vous léser mais elle semble avoir seulement souhaité que le patrimoine immobilier de son époux revienne en totalité à leur fils.