Vieille créances et interets exorbitants
corto75010
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Modifié par corto75010 le 25/03/2013 à 16:53
Riccil Messages postés 23 Date d'inscription jeudi 9 octobre 2008 Statut Membre Dernière intervention 28 septembre 2015 - 2 sept. 2015 à 17:25
Riccil Messages postés 23 Date d'inscription jeudi 9 octobre 2008 Statut Membre Dernière intervention 28 septembre 2015 - 2 sept. 2015 à 17:25
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corto75010
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3 déc. 2013 à 12:24
3 déc. 2013 à 12:24
Bonjour à tous,
Quelques mots concernant les suites de l'affaire :
- Le 11 juin Marcotte Ruffin a mandaté un huissier qui a procédé à une saisie attribution sur mes comptes bancaires pour un montant de plus de 5000 euros, le solde de mon livret A ainsi que l'argent disponible sur mon compte courant ont donc été bloqués.
- Par courrier LRAR du 20 juin je leur ai demandé de me transmettre la preuve de la signification de l'injonction de payer à personne, ainsi que les éléments justifiant le montant des intérêts
- le 10 juillet n'ayant pas eu de réponse de leur part, par l'intermédiaire de mon avocat, j'ai saisi le JEX afin de faire valoir le principe de la prescription quinquennale, et de contester le montant des intérêts. Dans un même temps, j'ai engagé une procédure de demande d'annulation de l'injonction de payer (le créancier n'ayant pas apporté la preuve de la signification à personne).
- Fin aout, la société Crédirec me fait une proposition (capital restant du + intérêts de 15.8 % sur 5 ans), alors que je viens de constater sur les pièces transmises que le taux retenus par la société FACET dans le cadre des poursuite et le taux d'intérêt légal majoré de 5 points (le compte n'y est toujours pas, ils me demandent 1500 euros d'intérêts alors que le montant devrait être de 600 euros)
- Début septembre, le créancier ne s'étant pas présenter à l'audience, l'injonction de payer est déclarée non-avenue.
- La société Crédirec me fait alors une offre à hauteur du capital de la dette en échange de mon désistement dans la procédure auprès du JEX.
- Suite à mon refus Crédirec effectue la main-levée sur la saisie-attribution et je récupère mes fonds et me demande à nouveau de me désister en échange de l'abandon de la créance
- Suite à mon nouveau refus ils me proposent alors la prise en charge des frais d'assignation en échange de mon désistement.
- Nouveau refus, et nouvelle proposition forfait de 600 euros lus frais d'assignation
- Conclusion de mon avocat et demande de condamnation au dépens et 1500 euros au titre de l'article 700 ainsi que 2000 euros de dommages et intérêts.
J'attends le délibéré et je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites.
J'espère que mon témoignage pourra aider d'autres personnes confrontés à ce genre de situation. Quoiqu'il en soit, face à ces sociétés il convient de garder son sang froid et de ne céder que quand vous êtes sur d'avoir épuisé tous les recours légaux et du calcul des sommes demandées.
Leur stratégie est celle des marchand de tapis, et bien souvent ils n'ont pas autant d'atouts qu'ils semblent l'affirmés (sinon la dette aurait été recouvrée depuis longtemps). Dans mon cas il n'y avait pas eu de signification à personne de l'injonction de payer et ils avaient omis de le spécifier sur le procès verbal de saisie attribution ( ce qui normalement est obligatoire).
Evitez de négocier au téléphone, dans la mesure du possible faites vous aider (avocat, association de consommateurs), contrôlez bien les éléments transmis (le diable est souvent dans les détails).
Merci à ceux qui m'ont conseillé !!!!
Quelques mots concernant les suites de l'affaire :
- Le 11 juin Marcotte Ruffin a mandaté un huissier qui a procédé à une saisie attribution sur mes comptes bancaires pour un montant de plus de 5000 euros, le solde de mon livret A ainsi que l'argent disponible sur mon compte courant ont donc été bloqués.
- Par courrier LRAR du 20 juin je leur ai demandé de me transmettre la preuve de la signification de l'injonction de payer à personne, ainsi que les éléments justifiant le montant des intérêts
- le 10 juillet n'ayant pas eu de réponse de leur part, par l'intermédiaire de mon avocat, j'ai saisi le JEX afin de faire valoir le principe de la prescription quinquennale, et de contester le montant des intérêts. Dans un même temps, j'ai engagé une procédure de demande d'annulation de l'injonction de payer (le créancier n'ayant pas apporté la preuve de la signification à personne).
- Fin aout, la société Crédirec me fait une proposition (capital restant du + intérêts de 15.8 % sur 5 ans), alors que je viens de constater sur les pièces transmises que le taux retenus par la société FACET dans le cadre des poursuite et le taux d'intérêt légal majoré de 5 points (le compte n'y est toujours pas, ils me demandent 1500 euros d'intérêts alors que le montant devrait être de 600 euros)
- Début septembre, le créancier ne s'étant pas présenter à l'audience, l'injonction de payer est déclarée non-avenue.
- La société Crédirec me fait alors une offre à hauteur du capital de la dette en échange de mon désistement dans la procédure auprès du JEX.
- Suite à mon refus Crédirec effectue la main-levée sur la saisie-attribution et je récupère mes fonds et me demande à nouveau de me désister en échange de l'abandon de la créance
- Suite à mon nouveau refus ils me proposent alors la prise en charge des frais d'assignation en échange de mon désistement.
- Nouveau refus, et nouvelle proposition forfait de 600 euros lus frais d'assignation
- Conclusion de mon avocat et demande de condamnation au dépens et 1500 euros au titre de l'article 700 ainsi que 2000 euros de dommages et intérêts.
J'attends le délibéré et je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites.
J'espère que mon témoignage pourra aider d'autres personnes confrontés à ce genre de situation. Quoiqu'il en soit, face à ces sociétés il convient de garder son sang froid et de ne céder que quand vous êtes sur d'avoir épuisé tous les recours légaux et du calcul des sommes demandées.
Leur stratégie est celle des marchand de tapis, et bien souvent ils n'ont pas autant d'atouts qu'ils semblent l'affirmés (sinon la dette aurait été recouvrée depuis longtemps). Dans mon cas il n'y avait pas eu de signification à personne de l'injonction de payer et ils avaient omis de le spécifier sur le procès verbal de saisie attribution ( ce qui normalement est obligatoire).
Evitez de négocier au téléphone, dans la mesure du possible faites vous aider (avocat, association de consommateurs), contrôlez bien les éléments transmis (le diable est souvent dans les détails).
Merci à ceux qui m'ont conseillé !!!!
30 janv. 2014 à 10:55
J'ai aussi affaire avec cet huissier de Calais.
Le problème vient que ma créance de septembre 2005 avec jugement et signification en Décembre 2005 n'avait pas pu être honorée car sans revenus ni indemnisation chomage.
Du coup, le créancier a cédé sa créance en 2009 à Crédirec, qui est devenu Crédinvest. Et Marcotte Ruffin est soit-disant mandaté par eux pour récupérer une somme conséquente avec 9 ans d'intérêts à ce jour! En fait ils agissent comme société de recouvrement comme vu par ailleurs.
Je reçois des courriers simples, des appels masqués régulièrement.
Mais j'ai trouvé une décision de justice jurisprudence que voici:
http://www.ufcnancy.org/images/txt/20091111203946.pdf
Il y a quelque chose à creuser pour le cas de Corto peut-être... Perso, je vais voir ce qu'il y a lieu de faire pour mettre un terme à cette affaire, je vous tiens au courant.
Modifié par Gérard. le 30/01/2014 à 11:27
Le "soi disant mandaté" aussi ! Et CREDIREC n'est pas devenu CREDINVEST mais plus simplement la créance a été rachetée par le FCT CREDINVEST devenu créancier en titre.
Pour le reste, le jugement ne sera pas prescrit avant le 19.06.2018 et la seule chose que vous pouvez obtenir est la réduction (légale : article 2224 du Code civil) du montant des intérêts à celui dû pour ces cinq dernières années.
Mais, attention chez Marcotte-Ruffin ce ne sont pas des tendres et ils connaissent le droit !
PS : j'ai lu !
Connu l'article 1699 mais pour le faire appliquer il faudra que vous ayez un avocat et un tribunal soit immédiatement devant le TGI (j'en doute) soit en opposition à une mesure d'exécution. Mais vous pouvez essayer tout seul à Calais...ils ne vous croiront pas ..je les pratique souvent..!..
De plus je ne suis pas d'accord avec cette interprétation donnée par UFC NANCY à l'application du 1699.
30 janv. 2014 à 16:19
Ce qui a simplement pour résultat de faire croire que... alors qu'il ne faut pas croire que....
La vielle histoire des vessies et des lanternes.
De toutes manière les Marcotte-Ruffin's boys et CREDINVEST ..eux le savent même si l'UFC Nancy dit que.....
.
2 sept. 2015 à 17:25
Quelle est la fin de l'affaire,
MercI.