Le droit de retour est-il obligatoire dans la donation ?
La décision appartient aux donateurs.
Les donataires acceptent ou n'acceptent pas.
S'ils n'acceptent pas, l'affaire en reste là.
Si le droit de retour n'est pas inscrit que se passe-t-il dans l'hypothèse où je devais décédé avant mes parents et que le bien qui m'aura été donné est vendu ?
Le droit de retour est assorti d'une autre précaution, l'essentiel, qui est d'interdire au donataire de donner,vendre ou hypothéquer sans l'accord des donateurs.
En conséquence rien ne peut se vendre sans leur "feu vert".
Comment protéger mon époux de cette éventualité?
La décision ne vous appartient pas.
Indirectement, les donateurs peuvent décider purement et simplement du droit de retour dès lors que vous décéderiez avant eux, avec ou sans enfant d'ailleurs, ils ont le choix.
Vous ne pouvez assurer à votre conjoint la sécurité recherchée, surtout qu'en raison de votre régime matrimonial de la communauté universelle les biens risqueraient d'entrer dans la composition du patrimoine communautaire. Selon les termes du contrat de mariage bien évidemment.
Très honnêtement, je ne vois pas les raisons pour lesquelles les donateurs auraient une obligation d'assurer les arrières du gendre ou de la bru.
C'est pour cette raison qu'il leur appartient de décider, et non aux donataires (à vous), d'exiger d'une façon ou d'une autre cette protection jurique du conjoint.