Succession avec maison en indivision

papou7785 Messages postés 1 Date d'inscription lundi 16 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 16 janvier 2012 - Modifié par pititenouette le 16/01/2012 à 18:49
 PtiAnge - 17 janv. 2012 à 18:48
Bonjour,

Ma soeur "vivait" en concubinage avec un monstre qui n'était même pas là le jour de sa mort ni de son enterrement, aujourd'hui il refuse de nous donner les clefs de la maison pour faire le travaux il a environ 36 % de la maison, pas de testament, pas d enfant, que pouvons nous faire vis-à vis de cette personne le notaire dit d'attendre, nous ne pouvons parler avec cet individu. Nous ne voulons pas qu'il habite dans la maison. Merci de bien vouloir nous faire savoir comment faire. Y a t il un texte de loi l'obligent de nous remettre un double des clefs car il y a des objet de famille et nous sommes certain qu'il va les mettent à la poubelle. Je demande de l'aide.Merci

1 réponse

Malheureusement, il n'est pas possible d'expulser le concubin de la maison, qui détient des droits en qualité de co indivisaire Et qui peut user en bon père de famille du bien librement sans le consentement des autres indivisaires.

Les héritiers peuvent toutefois dans un premier temps, à l'amiable, prévoir le versement par ce concubin d'une indemnité d'occupation du fait de la jouissance privative du bien indivis. Ainsi, que de sortir de l'indivision, soit en lui rachetant ses droits dans l'indivision, soit en demandant la vente du bien par exemple (vu vos souhaits...).

A défaut d'accord, ils n'auront d'autre choix que de saisir la justice, qui statuera sur le principe de l'indemnité d'occupation, et sur le partage du bien immobilier, soit en l'octroyant à l'un des indivisaires selon les intérêts en présence, soit en procédant à sa vente.

Pour les objets de famille et les biens meubles se trouvant dans le logement, les héritiers peuvent toujours saisir la justice afin d'y faire apposer des scellés ou encore dresser un inventaire des biens successoraux s'y trouvant, cela permettra plus ou moins de les sauvegarder jusqu'au partage par exemple.
Il est également possible de saisir la justice dans les meilleurs délais afin que les souvenirs de famille soient remis aux personnes désireuses de les recevoir, ces biens échappant aux règles de la dévolution légale. Les juges trancheront en fonction des intérêts en présence.
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