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Uldrich
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15 déc. 2011 à 18:43
15 déc. 2011 à 18:43
Bonsoir,
A priori, si votre beau-père a pu profiter de certains des biens de votre mère, c'est probablement en vertu d'un droit d'usufruit accordé par votre mère par une donation au dernier vivant ou un testament. Ceci dit, au décès de votre beau-père, ces biens vous reviendraient alors.
En revanche, en tant qu'enfants héritiers réservataires, vous êtes tout à fait en droit d'exiger d'y voir plus clair et que les choses vous soient expliquées en détails. Si après un premier courrier amiable, le notaire ne vous a pas répondu (exigez une réponse écrite), vous pouvez tenter un courrier recommandé accusé de réception en menaçant de déposer un dossier de plainte à la chambre des notaires compétentes.
De chaque plainte à la chambre, il résulte un courrier d'interrogation adressé au notaire concerné. Celui-ci doit fournir tous les éléments permettant de répondre à la demande des plaignants. A défaut d'une telle réponse dans le délai d'un mois, le notaire se voit infliger une pénalité de 150,00 €. Cette pénalité est multipliée en cas de silence prolongé.
Bien souvent, agir dans cet ordre-là permet de débloquer bon nombre de situations.
A priori, si votre beau-père a pu profiter de certains des biens de votre mère, c'est probablement en vertu d'un droit d'usufruit accordé par votre mère par une donation au dernier vivant ou un testament. Ceci dit, au décès de votre beau-père, ces biens vous reviendraient alors.
En revanche, en tant qu'enfants héritiers réservataires, vous êtes tout à fait en droit d'exiger d'y voir plus clair et que les choses vous soient expliquées en détails. Si après un premier courrier amiable, le notaire ne vous a pas répondu (exigez une réponse écrite), vous pouvez tenter un courrier recommandé accusé de réception en menaçant de déposer un dossier de plainte à la chambre des notaires compétentes.
De chaque plainte à la chambre, il résulte un courrier d'interrogation adressé au notaire concerné. Celui-ci doit fournir tous les éléments permettant de répondre à la demande des plaignants. A défaut d'une telle réponse dans le délai d'un mois, le notaire se voit infliger une pénalité de 150,00 €. Cette pénalité est multipliée en cas de silence prolongé.
Bien souvent, agir dans cet ordre-là permet de débloquer bon nombre de situations.
15 déc. 2011 à 23:52
26 déc. 2011 à 14:28