Complètement perdue...
Zénalia
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Utilisateur anonyme -
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Bonjour,
Bonjour,
En septembre 2009, après 9 ans de vie commune, je suis séparée du père de mes 2 garçons, (aujourd'hui 9 et 5 ans). A l'époque, c'est moi qui étais à l'origine du désir de séparation. Sur le coup, il m'a proposé d'aller voir un psychologue de couple pour tenter de trouver une autre solution mais je n'ai pas souhaité entreprendre cette démarche. Je n'avais en effet plus ni le courage ni l'envie ni même l'espoir de pouvoir reconstruire quoi que ce soit avec lui. Cela faisait en effet 3 ans (depuis la naissance de mon 2ème enfant) qu'il faisait une dépression... Pendant ces 3 années, j'ai du gérer absolument tout : financièrement tout d'abord puis qu'il a perdu son emploi et par la suite ses droits ASSEDIC pour non présentation à une convocation de l'ANPE, le fonctionnement de la maison, les enfants et bien sur mon emploi puisque c'était notre seule source de revenu... J'ai du également faire face à une TS (tentative de suicide) ainsi que deux hospitalisations d'un mois en service psychiatrique... Je ne voyais plus le bout du tunnel et je me sentais moi même en danger. J'avais peur de craquer moi aussi, je voulais absolument tenir le coup pour les enfants, et je me posais aussi beaucoup de questions concernant l'image du père qu'il renvoyait aux enfants...
Suite à sa deuxième hospitalisation, il a réalisé un stage de reconversion professionnelle dans l'association où je travaille (je m'occupe de travailleurs handicapés) et cela l'a beaucoup aidé. Il a retrouvé du travail et a commencé à aller mieux. C'est à ce moment là que j'ai décidé de le quitter.
Au départ, il ne voulait pas et tentait de me convaincre qu'on pouvait arriver à poursuivre notre chemin ensemble. Mais je ne pouvais plus me projeter avec lui. Nous n'étions plus un couple depuis des années, aucune communication, aucune relation sexuelle... une simple cohabitation sans partage et sans espoir... Devant ma détermination à le quitter il a fini par accepter la situation, non sans m'avouer que pendant cette période de dépression, il avait eu une "aventure" pour se rassurer... mais qu'il serait toujours là pour les enfants.
4 mois après notre séparation, il était déjà très amoureux d'une femme avec laquelle il a emménagé 6 mois plus tard. Il a selon lui pris son temps pour ne pas choquer les enfants...
Depuis son départ, il ne m'a jamais donné d'argent de façon régulière pour m'aider à m'occuper des enfants. De temps en temps, il achète une paire de baquettes ou un tee shirt, paye une coupe de cheveux... Dernièrement il a tout de même payer le centre aéré pour l'un des deux (55 euros la semaine). Cela reste tout de même très ponctuel et deux ans après notre séparation, je suis encore obligée de fournir les vêtements des enfants pour le WE...
Depuis janvier 2010, j'ai entrepris une démarche auprès du tribunal pour fixer la résidence des enfants à mon domicile, fixer un droit de visite et d'hébergement chez leur père du vendredi 19H au dimanche 19H un WE sur deux ainsi que la moitié des vacances et je demande une pension alimentaire de 100 euros pour le petit et 150 euros pour le grand.
Il a renvoyé 3 fois l'audience avant de ne pas se présenter à la quatrième. Il n'a fourni aucun document (bulletin de salaire, quittance de loyer...). Le juge a finalement accepté toutes mes demandes mais le père des enfants m'a menacée de ne plus les prendre du tout et de leur dire que c'était moi qui ne voulais plus qu'il les voit parce qu'il ne pouvait pas me donner d'argent. J'ai donc abandonné la procédure, je n'ai pas mandaté l'huissier qui devait lui remettre le jugement en main propre, et nous voici à la case départ. Il me dit qu'il a besoin de temps pour se reconstruire, qu'il n'a pas d'argent, qu'il s'en sort à peine. Sa boite va fermer, il va à nouveau perdre son emploi. Il dit que si je lui mets un "coup de couteau" dans le dos avec ce jugement, il ne s'en relèvera pas et me demande de lui laisser du temps... Il dit que le plus important c'est que les enfants aient un père qui soit en mesure de les accueillir, que sa santé psychologique est très fragile, et que la route du rétablissement est longue. Il dit que le jour ou il pourra il m'aidera mais pour l'instant cela n'est pas possible. Il dit aussi et surtout que c'est moi qui ai choisi cette situation, que c'est moi qui l'ai mis dehors et que maintenant c'est à moi d'assumer ce choix...
Je sais que je ne pourrai jamais compter sur lui, je ne sais plus quoi faire... On me parle de saisie sur salaire... Je ne sais plus, je veux juste que les enfants en souffrent le moins possible. Je vais retourner voir l'avocat, je pense maintenir ma demande concernant la résidence des enfants ainsi que son droit de visite mais ne pas demander de pension.
Quelle est la solution ???
Merci de m'avoir lue...
Bonjour,
En septembre 2009, après 9 ans de vie commune, je suis séparée du père de mes 2 garçons, (aujourd'hui 9 et 5 ans). A l'époque, c'est moi qui étais à l'origine du désir de séparation. Sur le coup, il m'a proposé d'aller voir un psychologue de couple pour tenter de trouver une autre solution mais je n'ai pas souhaité entreprendre cette démarche. Je n'avais en effet plus ni le courage ni l'envie ni même l'espoir de pouvoir reconstruire quoi que ce soit avec lui. Cela faisait en effet 3 ans (depuis la naissance de mon 2ème enfant) qu'il faisait une dépression... Pendant ces 3 années, j'ai du gérer absolument tout : financièrement tout d'abord puis qu'il a perdu son emploi et par la suite ses droits ASSEDIC pour non présentation à une convocation de l'ANPE, le fonctionnement de la maison, les enfants et bien sur mon emploi puisque c'était notre seule source de revenu... J'ai du également faire face à une TS (tentative de suicide) ainsi que deux hospitalisations d'un mois en service psychiatrique... Je ne voyais plus le bout du tunnel et je me sentais moi même en danger. J'avais peur de craquer moi aussi, je voulais absolument tenir le coup pour les enfants, et je me posais aussi beaucoup de questions concernant l'image du père qu'il renvoyait aux enfants...
Suite à sa deuxième hospitalisation, il a réalisé un stage de reconversion professionnelle dans l'association où je travaille (je m'occupe de travailleurs handicapés) et cela l'a beaucoup aidé. Il a retrouvé du travail et a commencé à aller mieux. C'est à ce moment là que j'ai décidé de le quitter.
Au départ, il ne voulait pas et tentait de me convaincre qu'on pouvait arriver à poursuivre notre chemin ensemble. Mais je ne pouvais plus me projeter avec lui. Nous n'étions plus un couple depuis des années, aucune communication, aucune relation sexuelle... une simple cohabitation sans partage et sans espoir... Devant ma détermination à le quitter il a fini par accepter la situation, non sans m'avouer que pendant cette période de dépression, il avait eu une "aventure" pour se rassurer... mais qu'il serait toujours là pour les enfants.
4 mois après notre séparation, il était déjà très amoureux d'une femme avec laquelle il a emménagé 6 mois plus tard. Il a selon lui pris son temps pour ne pas choquer les enfants...
Depuis son départ, il ne m'a jamais donné d'argent de façon régulière pour m'aider à m'occuper des enfants. De temps en temps, il achète une paire de baquettes ou un tee shirt, paye une coupe de cheveux... Dernièrement il a tout de même payer le centre aéré pour l'un des deux (55 euros la semaine). Cela reste tout de même très ponctuel et deux ans après notre séparation, je suis encore obligée de fournir les vêtements des enfants pour le WE...
Depuis janvier 2010, j'ai entrepris une démarche auprès du tribunal pour fixer la résidence des enfants à mon domicile, fixer un droit de visite et d'hébergement chez leur père du vendredi 19H au dimanche 19H un WE sur deux ainsi que la moitié des vacances et je demande une pension alimentaire de 100 euros pour le petit et 150 euros pour le grand.
Il a renvoyé 3 fois l'audience avant de ne pas se présenter à la quatrième. Il n'a fourni aucun document (bulletin de salaire, quittance de loyer...). Le juge a finalement accepté toutes mes demandes mais le père des enfants m'a menacée de ne plus les prendre du tout et de leur dire que c'était moi qui ne voulais plus qu'il les voit parce qu'il ne pouvait pas me donner d'argent. J'ai donc abandonné la procédure, je n'ai pas mandaté l'huissier qui devait lui remettre le jugement en main propre, et nous voici à la case départ. Il me dit qu'il a besoin de temps pour se reconstruire, qu'il n'a pas d'argent, qu'il s'en sort à peine. Sa boite va fermer, il va à nouveau perdre son emploi. Il dit que si je lui mets un "coup de couteau" dans le dos avec ce jugement, il ne s'en relèvera pas et me demande de lui laisser du temps... Il dit que le plus important c'est que les enfants aient un père qui soit en mesure de les accueillir, que sa santé psychologique est très fragile, et que la route du rétablissement est longue. Il dit que le jour ou il pourra il m'aidera mais pour l'instant cela n'est pas possible. Il dit aussi et surtout que c'est moi qui ai choisi cette situation, que c'est moi qui l'ai mis dehors et que maintenant c'est à moi d'assumer ce choix...
Je sais que je ne pourrai jamais compter sur lui, je ne sais plus quoi faire... On me parle de saisie sur salaire... Je ne sais plus, je veux juste que les enfants en souffrent le moins possible. Je vais retourner voir l'avocat, je pense maintenir ma demande concernant la résidence des enfants ainsi que son droit de visite mais ne pas demander de pension.
Quelle est la solution ???
Merci de m'avoir lue...
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1 réponse
Bonjour.
Allez au bout de cette procédure, pour la garde des enfants,
au moins, ce sera fait, et si demain sa situation évolue de façon
positive, vous serez couverte par ce jugement !
Allez également au bout pour la pension alimentaire, libre à vous
ensuite, de le poursuivre ou non pour le ou les non paiements.
Il vous dit ce qu'il veut, et ça marche, puisque vous avez "presque"
laissé tomber l'ensemble de la procédure, un peu rapide sa remise
en couple, pas si sensible que ça au final.
Pensez à vous et pensez d'abord aux enfants.
Allez au bout des choses, protégez vous !
Bon courage.
Cordialement.
Allez au bout de cette procédure, pour la garde des enfants,
au moins, ce sera fait, et si demain sa situation évolue de façon
positive, vous serez couverte par ce jugement !
Allez également au bout pour la pension alimentaire, libre à vous
ensuite, de le poursuivre ou non pour le ou les non paiements.
Il vous dit ce qu'il veut, et ça marche, puisque vous avez "presque"
laissé tomber l'ensemble de la procédure, un peu rapide sa remise
en couple, pas si sensible que ça au final.
Pensez à vous et pensez d'abord aux enfants.
Allez au bout des choses, protégez vous !
Bon courage.
Cordialement.
En tout cas, merci encore...
Cordialement