Prestation compensatoire après décès

cathie76 - 8 juin 2011 à 14:43
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 8 juin 2011 à 16:47
Bonjour,

J'ai besoin d'avoir un renseignement. Mon ex-mari est décédé. Il me versait une prestation compensatoire à vie. Le notaire a calculé le montant du capital qui doit m'être versé mais il n'y a pas de liquidités. Seulement une maison que mon ex-époux venait de faire construire. Mes enfants ne pourront toucher leur héritage qu'à la vente de cette maison et aussi régler les dettes de leur père. Je précise qu'il n'a pas eu d'enfants avec sa nouvelle femme. Sa dernière épouse n'a pas envie de vendre malgré les arriérés d'impôts et dettes vis-à-vis de la banque. Je précise qu'elle bénéficie de l'usufruit de cette maison et était mariée sous le régime de de la séparation.

Depuis son décès je n'ai plus reçu bien sur de pension alimentaire, ni cette prestation alors que j'ai une fille encore étudiante et un fils au rsa. C'est très dur.

Puis-je réclamer le capital qui m'est dû, et de quelle manière dois-je m'y prendre. A qui dois-je m'adresser.

Je vous remercie d'avance du temps que vous accorderez à me répondre.

3 réponses

condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 286
8 juin 2011 à 16:47
N'y a t-il pas un moyen pour forcer les choses?

Certainement.
C'est celui de mettre en demeure les héritiers (conjoint compris) de verser cette prestation compensatoire.
A défaut d'exécution vous pouvez demander au Juge de vous autoriser à prendre une hypothèque sur l'immeuble compris dans la succession et ensuite poursuivre jusqu'à la vente sur saisie et.........la suite qui s'impose.
Qu'ils le veuillent ou non, il s'agit d'une dette successorale à votre égard.
Que le conjoint survivant le veuille ou non, la vente sera incontournable puisqu'aucune liquidité n'existe dans la succession.
Assurez-vous cependant de connaître le véritable propriétaire de cette maison.
Ce second mariage du père de vos enfants étant placé sous le régime de la séparation, la maison peut appartenir au seul défunt ou à son conjoint ou au deux dans des proportions égales ou différentes.
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