Auto école : statut de client ou élève ?

Eulalir - 22 févr. 2011 à 09:31
 Utilisateur anonyme - 22 févr. 2011 à 19:05
Bonjour,
Je suis "élève" en auto école, et je me pose de nombreuses questions.

Etant moi même enseignante, je me demande parfois où se trouve la limite entre l'apprentissage et la vache à lait... Quand on parle de permis avec le moniteur qui se met soudain à vous trouver tous les défauts du monde, et que les secrétaires se permettent de dire que si on ne prend que 2/3h par mois on n'aura jamais de date (sur quelle base ? Financière ou pédagogique ? de la art d'une secrétaire j'ai de gros doutes), le doute me semble permis. Mais, bloqué par la menace de "pas de date" , et les heures à 40euros, que faire sinon subir ?

J'aurais aimé savoir quel était le statut d'une personne qui apprend à conduire aux yeux de la loi. A t'on un statut de client ? Ou un statut d'élève comme dans une école privé ?
Quelqu'un aurait il un texte de loi régissant cet apprentissage (les vrai "règles du jeu" si je puis dire).

4 réponses

GrandCaribou Messages postés 28774 Date d'inscription mardi 23 décembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 24 septembre 2024 10 388
22 févr. 2011 à 14:00
Bonjour,

"J'aurais aimé savoir quel était le statut d'une personne qui apprend à conduire aux yeux de la loi. A t'on un statut de client ? Ou un statut d'élève comme dans une école privé ? "
Votre réflexion est intéressante. Pour y répondre, je dirai que le statut d'un élève dans une auto-école est double : il est élève et client. Du point de vue de la loi, l'auto-école peut refuser que l'élève soit présenté au motif qu'il n'est pas prêt.

Ce n'est pas un secret, certaines auto-écoles jouent sur ce point pour garder leurs élèves plus longtemps que nécessaire afin de leur facturer un maximum d'heures de cours.

Contre ce comportement, l'élève peut exiger de changer d'auto-école, c'est un droit.

Cordialement
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Bonjour

Je vous invite, afin de savoir si votre auto-école agit dans la légalité à prendre connaissance de l'arrêté du 19 juin 1987 relatif à la publicité des prix de prestation d'enseignement de la conduite des véhicules (page 987 du Code de la Consommation 2010) et de la Recommandation n° 2005-03 du 23 juin 2003 de la Commission des Clauses Abusives ( page 1024 du Code de la Consommation 2010) et surtout vérifier si votre auto école n'est pas en infraction avec le 11° de l'article R 213-3 du Code de la Route.

Bien à vous
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Merci beaucoup de vos réponses.
je vais éplucher les textes de loi.
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Utilisateur anonyme
22 févr. 2011 à 19:05
bonjour : Oui, mais quelqu'un qui va dans une auto école, par définition ne sait pas conduire (sauf peut-être les jeunes agriculteurs qui avec les tracteurs agricoles maîtrisent le côté "mécanique" de la conduite.

Et avec deux ou trois heures par mois, il se peut que l'apprentissage n'avance pas vite. Quel que soit la profession de l'élève-client, il doit effectuer un apprentissage donc il lui faut un certain entrainement. Il y a des réflexes à acquérir, et ça ne se fait pas en claquant des doigts. Donc, il est indispensable d'avoir des leçons assez rapprochées. Et même pour ceux qui font la conduite accompagnée, il faut qu'ils ne soient pas trop dangereux pour pouvoir commencer à conduire avec un membre de la famille.

On peut s'étonner que vous n'ayez pas fait la conduite accompagnée d'ailleurs.

Je ne prends pas le parti des auto écoles, car moi-même je me suis mis en colère de payer des "heures de conduites" qui ne faisaient que 20 mn. Il y avait un "abruti" de moniteur qui passait une grosse demi-heure à poser des questions de code dans la voiture avant de démarrer.

Ainsi, le véhicule ne consommait pas de carburant pendant ce temps, et l'apprentissage n'avançait pas. Ensuite, on a mis en pratique la conduite accompagnée, j'ai fait ça avec mes deux enfants, et j'ai été obligé de hausser le ton assez souvent, car ce n'était pas terrible, du genre tourner trop près, et la roue arrière qui monte sur le trottoir. Et ça, je ne supporte pas...
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