Risques encourus pour non paiement loyer

MUF - 29 mars 2010 à 16:07
 Utilisateur anonyme - 31 mars 2010 à 05:21
Salutations,

Suite à une perte d'emploi (licenciement) et de revenus, j'ai déménagé d'un appartement Parisien que j'occupais depuis plusieurs années. (et j'y ai laissé quelques meubles, qu'il m'a été impossible de déménager).

J'ai déposé il y a 5 semaines un préavis (de 1 mois, pour cause de licenciement), que mon agence conteste, considérant que l'ancien locataire est également mentionné sur le bail, et que lui n'a pas donné son congé. Et ce, même s'il ne vit plus dans l'appartement depuis plusieurs années, comme je l'avais annoncé oralement à mon propriétaire à l'occasion d'une visite.

Mais comme le courrier de l'agence s'est 'perdu', ils ne me le signifient que maintenant, et me font savoir que le préavis ne pourra être inférieur à 3 mois - et ce, pas avant que j'aie effectué les démarches appropriées...


Actuellement hébergé chez des amis, je n'ai donné aucune adresse à l'agence...
Ni réglé pour l'instant le dernier mois de loyer - sachant que si les choses se passent mal, je devrai en régler 3 ou 4 de plus (à 800 euros pièce...) - pour un appartement que je n'occupe plus...


A mon grand regret, je pense que l'agence est juridiquement dans son droit, et ne vois aucun recours légal.

Guère truand dans l'âme, mais n'ayant pas les moyens de régler cette somme, j'ai également des doutes sur la possibilité de récupérer ma caution, de nombreux travaux de rénovation étant à prévoir (causes d'usure naturelle).
Probablement qu'ils commenceront les travaux incessamment, mais me demanderont de raquer jusqu'au bout, et qu'ils parviendront même à cumuler un nouveau loyer avec mon préavis...


Aussi, je me pose la question : dans l'hypothèse où l'agence refuserait tout règlement à l'amiable (écourtement du préavis), quels risques cours-je en ne réglant pas les derniers mois de loyer, et en faisant l'autruche (mise à part l'expulsion :o)


Les conseils, expériences, et autres idées seront les bienvenus...


Cordialement,
MUF
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2 réponses

Utilisateur anonyme
29 mars 2010 à 16:14
Bonjour : De toutes façons, il me semble que même dans le cas où il y a deux titulaires du bail, le fait qu'un seul se retrouve au chômage suffit à écourter le bail.

D'autres confirmeront je pense.

Vous pouvez aussi vous renseigner (même par téléphone) à l'ADIL le plus proche. Pour trouver l'ADIL, se renseigner en mairie.

Et aussi en plus vous auriez le CLCV (association de concommateurs qui pourrait vous aider (cotisation 35 euros) ils s'occupent même des démarches.
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Merci pour ces conseils.

L'ADIL IDF ne m'a guère apporté de bonnes nouvelles, légalement parlant du moins.
Quand au CLCV, la cotisation minimale pour bénéficier d'une aide juridique est de 48€.

Je vais tenter une négociation avec l'agence et le propriétaire; mais en cas d'échec, je n'aurai d'autre choix que de devenir un affreux mauvais payeur, ou passer en découvert bancaire :/

D'autres informations ou conseils seront bienvenus, le cas échéant.

Cordialement,
MUF
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Utilisateur anonyme
31 mars 2010 à 05:21
bonjour : A titre personnel, lorsqu'un locataire a toujours été correct a toujours bien payé, en pareil cas, on va dire que j'arrondirais les angles.

Mais une agence n'agira pas de la même façon, elle essaie de faire en sorte qu'il n'y ait autant que possible aucun loyer de perdu. D'autant plus qu'elle prend des frais pour gérer une location, donc il faut qu'elle fasse en sortes que rien ne se perde.
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