Trompe par l'agence et par l'acheteur

enfantguerre - 17 mars 2010 à 23:50
enfantguerre Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 17 mars 2010 Statut Membre Dernière intervention 6 janvier 2011 - 19 mars 2010 à 04:37
Bonjour,
RECIT D’UN DENI DE JUSTICE.

En juin 2007 j’ai confie la vente de mon appartement a plusieurs agences immobilieres dont l’agence Century21 de Maisons-Laffitte (Yvelines).
En novembre 2007 cette agence a trouve un acheteur et m’a convoque pour la signature d’un compromis de vente. Le compromis comprenait un plan de financement avec les ressources mensuelles de l’acheteur (3100E), le montant du credit bancaire a obtenir (228 000E), et les charges de remboursement resultant de ce credit (1100E par mois). Au cours de la seance de signature, la directrice d’agence a attire mon attention sur le fait que les mensualites de remboursement du credit etait parfaitement adaptees a la capacite de remboursement de l’acheteur. Celui-ci a declare que ses ressources lui permettaient de solliciter le credit, et a demande a beneficier de la condition suspensive de l’obtention du credit (loi Scrivener). Il a verse un depot de garantie de 14 850E et s’est engage a deposer, avant 10 jours, au moins une demande de prêt, et a en justifier au vendeur dans les 15 jours.
L’agence a transmis le compromis au notaire pour enregistrement.
Fin decembre 2007 l’agence et l’acheteur m’ont demande de signer un avenant de prorogation de quatre semaines du delai d’obtention du credit, sous pretexte qu’il y avait greve du metro et que les fetes de fin d’annee ralentissaient les demarches d’obtention du credit.
Fin janvier 2008 l’acheteur a adresse au notaire une attestation de refus de credit. Le notaire m’a dit que je devais autoriser la restitution du depot de garantie, ce que j’ai fait.
Environ six semaines plus tard j’ai decouvert (grace a une autre agence immobiliere qui a demande a voir le compromis echoue) que la mensualite de remboursement indique dans le compromis (1100E) etait faux : les charges mensuelles d’un credit amortissable de 228 000E sur 15 ans, a 5%, ne sont pas de 1100E mais de 1820E, soit 58% d’endettement. J’ai compris que la demande de credit n’etait pas realiste, et que l’attestation de refus de prêt presentee etait de pure complaisance, d’autant que l’acheteur n’a pas fait de demande de prêt.
J’ai decide de saisir le Tribunal de Proximite de St Germain en Laye, contre l’acheteur et l’agence. Apres deux reports de seance (juin et octobre 2008) demandes par mes adversaires sous des pretextes de communication de pieces, j’ai ete deboute et condamne aux frais repletifs (janvier 2009), sans possibilite d’appel.
J’ai saisi la Chambre des Notaires des Yvelines a propos de l’intervention par le notaire me disant que je devais restituer le depot de garantie, alors qu’il aurait du m’indiquer que j’ai ete abuse et que je pouvais refuser le deblocage du depot de garantie. La Chambre des Notaires a rejete ma demande.
J’ai adresse une mise en demeure au notaire lui demandant d’engager son assurance pour me dedommager, il a refuse.
J’ai ecrit au Procureur de la Republique de Versailles le 1.12.09, il ne m’a pas encore repondu.

L’injustice se situe a deux niveaux :
1/ dommage financier et moral subi par moi vendeur, ayant ete sciemment trompe par l’agence et l’acheteur qui savaient que moi je ne savais pas que les chiffres du compromis etaient faux et que l’acheteur n’avait aucune chance d’obtenir le credit, ni meme l’intention de le demander.
2/ abus caracterise de la Loi Scrivener a laquelle on ne doit faire appel que si on a reellement l’intention de demander un credit. La demande de credit doit etre realiste, et le refus de credit ne doit pas etre provoque. Vouloir beneficier du delai d’obtention du credit sans vouloir obtenir de credit, est un abus de la loi.

Il est assez etonnant que des abus aussi flagrants ne soient pas sanctionnes par la Justice, civile pour le dommage subi, et penale pour l’abus de la loi. Au contraire, la condamnation du plaignant aux frais repletifs montre que la victime n’a meme pas le droit de se plaindre.
De meme la reglementation bancaire, francaise ou europeenne, devrait etre modifiee pour interdire les attestations de complaisance.

7 réponses

Excellent sujet !

Pourquoi ne pas adresser vos questions et remarques sur le site d'un député quelconque qui se fera une joie de la transmettre à l'assemblée ...
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enfantguerre Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 17 mars 2010 Statut Membre Dernière intervention 6 janvier 2011
18 mars 2010 à 04:20
Bonjour Acacia,
Merci de votre conseil.
La directrice d'agence en question a tres probablement ete liee de facon personnelle (mariee ou pas) au depute de ma circonscription. C'est donc delicat de saisir ce depute (encore que le plus grave dans cette affaire n'est pas ce que la directrice d'agence a fait, mais l'absence de reaction de la Justice).
Si je saisis un depute quelconque, comme vous le conseillez, ne va-t-il pas demander pourquoi je ne m'adresse pas a mon depute?
Merci de tout conseil a ce sujet.
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l'acheteur n'avait aucune chance d'obtenir le credit, ni meme l'intention de le demander.
question bête: quel était l'intéret de l'acheteur de demander la signature d'une promesse de vente s'il avait véritablement l'intention de ne PAS faire de demande de prêt ?

par ailleurs il est possible d'indiquer dans la promesse de vente une date butoir pour la remise d'une demande de pret. ça alourdit un peu les choses mais l'acquereur a alors obligation de prouver qu'il a déposé une demande de pret (généralement sous 15 jours apres signature). s'il ne le fait pas vous etes en droit d'annuler la vente et récupérer les 10%
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enfantguerre Messages postés 3 Date d'inscription mercredi 17 mars 2010 Statut Membre Dernière intervention 6 janvier 2011
19 mars 2010 à 04:37
L'acheteur avait lui-meme un appartement a vendre. Il ne pouvait probablement pas acheter mon appartement que s'il vendait d'abord le sien. Il a signe le compromis avec un exutoire assure (demande de credit non realiste), pour le cas (avere) ou son appartement ne serait pas vendu. L'agence voulait la commission de 10 000 Euros. Ils se sont donc entendus pour me tromper...
La date butoir pour presenter une demande de pret a bien ete indiquee dans le compromis. Aucune demande n'a ete deposee, et le tribunal a estime que c'etait sans importance... La position des tribunaux dans ces affaires est consternante.
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l'acheteur n'avait aucune chance d'obtenir le credit, ni meme l'intention de le demander.
question bête: quel était l'intéret de l'acheteur de demander la signature d'une promesse de vente s'il avait véritablement l'intention de ne PAS faire de demande de prêt ?

par ailleurs il est possible d'indiquer dans la promesse de vente une date butoir pour la remise d'une demande de pret. ça alourdit un peu les choses mais l'acquereur a alors obligation de prouver qu'il a déposé une demande de pret (généralement sous 15 jours apres signature). s'il ne le fait pas vous etes en droit d'annuler la vente et récupérer les 10%
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l'acheteur n'avait aucune chance d'obtenir le credit, ni meme l'intention de le demander.
question bête: quel était l'intéret de l'acheteur de demander la signature d'une promesse de vente s'il avait véritablement l'intention de ne PAS faire de demande de prêt ?

par ailleurs il est possible d'indiquer dans la promesse de vente une date butoir pour la remise d'une demande de pret. ça alourdit un peu les choses mais l'acquereur a alors obligation de prouver qu'il a déposé une demande de pret (généralement sous 15 jours apres signature). s'il ne le fait pas vous etes en droit d'annuler la vente et récupérer les 10%
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Bonjour. Je suis un peu inquié à lire votre post, je suis à peux de chose dans la même situation. Voici les faits.
En 2004 j'ai mis en vente ma maison de campagne qui venait de mes parents, sur le compromis de vente, la clause de vente devant se faire 3 mois après soit le 15 janvier 2005. Un acquéreur fonctionnaire d'un hôpital c'est fait présenter par une agence immobilière au notaire. Très vite je me suis rendu compte que l'acquéreur n'avait pas les capacités d'acheter (1000 €/mois de salaire), pour avoir cette maison et sont lieu d'habitation est à plus de 150 km de son domicile; son dépôt de garantie a été fait avec un chèque sans provision, attendre 15 jours pour l'encaisser. Puis l'acquéreur fait le mort, sur les conseils du notaire je lui est envoyé une lettre AR pour lui rappeler ces droits, puis une lettre transmise par huissier, cette personne a envoyé après le délai de la clause son refus de la banque au notaire. J'ai téléphoné à la banque et à m'a surprise, les arguments développés c'était de dire qu'elle faisait une bonne affaire et qu'elle peut vendre le double, le prêt est refusé pour surendettement. La vente devenait caduc, j'ai demandé au notaire dans un premier temps le remboursement sur le dépôt de garantie des 50 € de frais d'huissier, procédure normale pour savoir si la demande de prêt a été faite. Le notaire me demande l'autorisation de payé son dépôt de garantie sans parler de mes frais de rappel, ce que je refuse, j'ai vu la présidente de la chambre des notaires qui a conseillé de bloquer l'argent en attendant une conciliation. Tout le monde fait le mort. Février 2010, soit 6 ans après l'acquéreur nous met avec le notaire au tribunal au motif de résistance passive avec une longue liste de pénalité, alors que je n'ai eu aucun contact. J'ai gardé tous les documents qui prouve notre bonne fois et fait un appel à un avocat spécialiste de l'immobilier qui se charge de nous défendre ce qui nous amène des frais très élevés. Un acquéreur défaillant dans ce cas peut-il avoir raison? Le 2 mars le tribunal demande un complément de document, nous devons repasser au tribunal le 29 avril pour la conclusion. Si nous sommes condamnés alor c'est la porte ouverte à tout les escros-acquéreurs défaillants, pourtant la jurisprudence précise que l'acquéreur doit apporter tout les document qui justifie les clause du compromis de vente, en plus cette personne semble "déranger", quand on a pas les moyens, on tente pas d'acheter une maison de campagne.
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Bonjour. Je suis un peu inquié à lire votre post, je suis à peux de chose dans la même situation. Voici les faits.
En 2004 j'ai mis en vente ma maison de campagne qui venait de mes parents, sur le compromis de vente, la clause de vente devant se faire 3 mois après soit le 15 janvier 2005. Un acquéreur fonctionnaire d'un hôpital c'est fait présenter par une agence immobilière au notaire. Très vite je me suis rendu compte que l'acquéreur n'avait pas les capacités d'acheter (1000 €/mois de salaire), pour avoir cette maison et sont lieu d'habitation est à plus de 150 km de son domicile; son dépôt de garantie a été fait avec un chèque sans provision, attendre 15 jours pour l'encaisser. Puis l'acquéreur fait le mort, sur les conseils du notaire je lui est envoyé une lettre AR pour lui rappeler ces droits, puis une lettre transmise par huissier, cette personne a envoyé après le délai de la clause son refus de la banque au notaire. J'ai téléphoné à la banque et à m'a surprise, les arguments développés c'était de dire qu'elle faisait une bonne affaire et qu'elle peut vendre le double, le prêt est refusé pour surendettement. La vente devenait caduc, j'ai demandé au notaire dans un premier temps le remboursement sur le dépôt de garantie des 50 € de frais d'huissier, procédure normale pour savoir si la demande de prêt a été faite. Le notaire me demande l'autorisation de payé son dépôt de garantie sans parler de mes frais de rappel, ce que je refuse, j'ai vu la présidente de la chambre des notaires qui a conseillé de bloquer l'argent en attendant une conciliation. Tout le monde fait le mort. Février 2010, soit 6 ans après l'acquéreur nous met avec le notaire au tribunal au motif de résistance passive avec une longue liste de pénalité, alors que je n'ai eu aucun contact. J'ai gardé tous les documents qui prouve notre bonne fois et fait un appel à un avocat spécialiste de l'immobilier qui se charge de nous défendre ce qui nous amène des frais très élevés. Un acquéreur défaillant dans ce cas peut-il avoir raison? Le 2 mars le tribunal demande un complément de document, nous devons repasser au tribunal le 29 avril pour la conclusion. Si nous sommes condamnés alor c'est la porte ouverte à tout les escros-acquéreurs défaillants, pourtant la jurisprudence précise que l'acquéreur doit apporter tout les document qui justifie les clause du compromis de vente, en plus cette personne semble "déranger", quand on a pas les moyens, on tente pas d'acheter une maison de campagne.
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