Déclaration de succession

totor - 1 sept. 2009 à 18:53
 La maison de Martine - 1 sept. 2009 à 21:28
Bonjour,
Cas d'un français ayant la double nationalité, française et canadienne.
Il a épousé une canadienne, devenue française, donc ayant aussi la double nationalité.
Ce français décède en France et avait des biens et dépôts bancaires en France et au Canada Français (Québec).
La veuve, pour déshériter les enfants d'un premier lit (certains sont canadiens, d'autres ont aussi la double nationalité franco-canadienne) ne fait pas de déclaration de succession en France dont la législation protège les héritiers directs (réserve, donations, quotité disponible etc...) ...contrairement au Québec. Elle se dit être au Québec l'administratrice légale ayant tous pouvoirs (?..)
La veuve a tout mis en son nom, pris tous les dépôts bancaires au Québec: elle a aussi organisé le" rapt de la succession" en vendant avant le décès de son mari tous les biens en France et en achetant de nouveaux biens, en son nom ,bien sur, avec cet argent, pour garder tout le contrôle de l'héritage et favoriser ainsi plus tard son propre enfant issu du deuxième mariage avec le décédé...
Le décès a eu lieu en France au domicile légal: la succession n'est elle pas obligatoirement française?
Les héritiers lésés ne peuvent ils pas ouvrir la succession en France et se mettre ainsi sous la protection de la loi Française?

1 réponse

La maison de Martine
1 sept. 2009 à 21:28
Salut Camarade Totor !

Il s'agit d'une succession concernant des biens au Canada et en FRance, avec des héritiers, bénéficiant des deux nationalités et l'une ou l'autre,
d'abord, il faut vérifier l'existence d'une convention diplomatique liant la France et ma cabane au Canada !

Il faut également, faire la distinction entre la succession mobilière et la succession mobilière,

En ce qui concerne la succession immobilière, une jurisprudence bien affirmée pour ne pas dire constante, articulée autour de l'article 3, alinéa 2, du Code civil, du citoyen Bonaparte, qui dispose que les immeubles, même ceux possédés par des étrangers, sont régis par la loi française, décide que les sucessions immobilières sont soumises à la loi de situation des immeubles ou <LEX REI SITAE<.

En ce qui concerne la succession mobilière, la jurisprudence (toujours elle !) soumet la succession mobilière à la loi du domicile du défunt. c'est la règle (MOBILIA SEQUUNTUR PERSONAM), l'actif mobilier est réglé selon la loi du dernier domicile du défunt.

Bien évidemment, il s'agit d'affaires de spécialiste, dépassant largement le cadre du Forum !

Salut citoyen, camarade !
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