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2 réponses
cette nouvelle réindexation sert bien à protéger contre les abus des anciens taux ?
les abus, non, je ne crois pas
le premier indice IRL était grosso modo indexé à 50% sur l'indice INSEE de variation des prix à la consommation, 25% sur l'indice du coût à la construction et 25% sur celui des services
il reflétait peu ou prou l'évolution des dépenses qu'un copropriétaire assumait
le nouvel indice n'est basé que sur l'indice des prix à la conso (hors tabac... ) et n'est absolument pas représentatif des charges que paie un bailleur "privé lambda" car dans le même temps :
- la fiscalité du foncier s'est alourdie jusqu'au cocasse (le forfait de 20 € !)
- les charges de copropriété se sont considérablement alourdies (frais de personnel, respect de normes de plus en plus contraignantes et onéreuses - sans évoquer leur stupidité pour certaines ! -)
- le coût des réparations a explosé du fait de la cherté des matières premières (la Chine a tiré depuis 3 ans tous les prix vers le haut) et du coût de personnel des sociétés de service
le fait d'afficher la double grille vous conduit à une conclusion qui ravira les politiques, dont l'absence de courage depuis des années a conduit le parc immobilier privé à se raréfier, aux bailleurs à renoncer parfois voire assez souvent à relouer un bien "squatté" depuis des années par un occupant indélicat profitant d'une législation toute acquise à sa filouterie et (c'est sans doute le plus triste) aux preneurs honnêtes à rencontrer de grandes difficultés pour se loger
plutôt que d'accorder une publicité indécente et récurrente à certaines associations avides de sensationnel, entièrement subventionnées du reste par de l'argent public et de les considérer comme des interlocuteurs incontournables, il eut été plus judicieux d'équilibrer correctement les rapports entre bailleurs et preneurs, quitte à favoriser l'utilisation d'un fichier national (l'horreur pour certains naïfs ou hypocrites) encadré non pas par les CAF (qui ne communiquent pas entre elles), mais un organisme centralisé qui existe déjà
des milliards d'euro publics n'auraient pas été gaspillés, nul doute que le marché locatif se porterait mieux ; seul hic, les tricheurs, de quelque côté qu'ils se trouvent, auraient la vie moins belle
les abus, non, je ne crois pas
le premier indice IRL était grosso modo indexé à 50% sur l'indice INSEE de variation des prix à la consommation, 25% sur l'indice du coût à la construction et 25% sur celui des services
il reflétait peu ou prou l'évolution des dépenses qu'un copropriétaire assumait
le nouvel indice n'est basé que sur l'indice des prix à la conso (hors tabac... ) et n'est absolument pas représentatif des charges que paie un bailleur "privé lambda" car dans le même temps :
- la fiscalité du foncier s'est alourdie jusqu'au cocasse (le forfait de 20 € !)
- les charges de copropriété se sont considérablement alourdies (frais de personnel, respect de normes de plus en plus contraignantes et onéreuses - sans évoquer leur stupidité pour certaines ! -)
- le coût des réparations a explosé du fait de la cherté des matières premières (la Chine a tiré depuis 3 ans tous les prix vers le haut) et du coût de personnel des sociétés de service
le fait d'afficher la double grille vous conduit à une conclusion qui ravira les politiques, dont l'absence de courage depuis des années a conduit le parc immobilier privé à se raréfier, aux bailleurs à renoncer parfois voire assez souvent à relouer un bien "squatté" depuis des années par un occupant indélicat profitant d'une législation toute acquise à sa filouterie et (c'est sans doute le plus triste) aux preneurs honnêtes à rencontrer de grandes difficultés pour se loger
plutôt que d'accorder une publicité indécente et récurrente à certaines associations avides de sensationnel, entièrement subventionnées du reste par de l'argent public et de les considérer comme des interlocuteurs incontournables, il eut été plus judicieux d'équilibrer correctement les rapports entre bailleurs et preneurs, quitte à favoriser l'utilisation d'un fichier national (l'horreur pour certains naïfs ou hypocrites) encadré non pas par les CAF (qui ne communiquent pas entre elles), mais un organisme centralisé qui existe déjà
des milliards d'euro publics n'auraient pas été gaspillés, nul doute que le marché locatif se porterait mieux ; seul hic, les tricheurs, de quelque côté qu'ils se trouvent, auraient la vie moins belle