Garde de ma fille
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2 réponses
va voir une assistante sociale au plus vite... et essaie de trouver un logement pour toi et ta puce... elle est en danger avec son père... décidément ces messieurs sont là pour le sexe.. mais une fois le plaisir passé plus personne... mon ex était pareil, et quand l'ainé était petit et qu'il devait le garder, si le petit me voyait partir et pleurait, quand je rentrais il n'était pas rare que je le retrouve au même endroit pleurant toujours..., monsieur ne daignant pas le consoler....
Bonjour
Les violences sont punies par la loi et le délit est aggravé quand elles sont commises dans le cadre conjugal, c'est-à-dire qu'elles sont plus sévèrement sanctionnées. La politique de l'Europe et de la France est de lutter contre. Les menaces et les pressions sont aussi des violences sanctionnées par la loi dont toute femme et enfants doivent être protégés.
Voici quelques conseils tirés de mon expérience. C'est un peu long parce que j'ai mis le détail, mais ca vaut le coup de savoir ce qui existe.
Il existe en France différentes choses:
- le recours à la police ou à la gendarmerie
- les services sociaux: assistantes sociales
- le 3919 (numéro d'information et d'orientation en cas de violences conjugales
- les associations
IL NE FAUT PAS LAISSER FAIRE:
POUR SOI, POUR SES ENFANTS
L'AUTEUR DE VIOLENCES PEUT SE VOIR INTERDIRE DE VOUS APPROCHER ET ORDONNER DE QUITTER LE LIEU OU VOUS HABITEZ ("le domicile conjugal").
La démarche est d'aller porter plainte à la Police ou à la Gendarmerie. Attention certains postes font des difficultés pour prendre les plaintes. Il faut savoir qu'ils sont obligés de prendre toute plainte ou signalement pour violences conjugales:
- dans n'importe quel commissariat ou poste
- et même sans certificat médical!
La plainte: la police doit faire une enquête et le Procureur décide de poursuivre l'agresseur ou de laisser tomber ("classer sans suite" dans leur langage) s'il considère qu'il n'y a pas assez d'éléments. S'il poursuit, la personne est envoyée au tribunal pour être jugée.
L'agresseur peut se voir interdire d'approcher sa victime.
Il faut savoir que quand on retire une plainte, le Procureur peut décider de quand même poursuivre l'agresseur.
Le signalement ou main courante: ce n'est pas une plainte: il n'y a donc en principe pas de poursuites; la police enregistre ce qu'on dit. Cela permet quand on hésite à porter plainte, de laisser une trace qui pourra être ressortie plus tard quand on en aura besoin.
Il faut savoir que le Procureur peut cependant décider de poursuivre l'agresseur.
Lorsque l'on dépose plainte, la police ou la gendarmerie doit OBLIGATOIREMENT donner un papier ("récépissé" et texte de la plainte). C'est important. Il faut le demander, s'ils oublient. Pour les mains courantes, on peut avoir un récépissé. Dans tous les cas, bien noter le jour, l'heure, le lieu de la déclaration et si possible le nom du policier qui la prend pour que la justice puisse retrouver la trace de la démarche par la suite.
Attention, tout ceci peut être délicat quand on a affaire à des personnes dangereuses ou quand on est affecté psychologiquement par la situation. Il existe des associations d'aide ou d'accompagnement pour les femmes victimes de violences. On peut avoir les coordonnées au 3919 "violences conjugales info" (Numéro gratuit d'un fixe, mais peut être cher d'un portable, attention). Quand elles sont bien, l'avantage c'est qu'elles connaissent la psychologie des personnes violentes et qu'elles peuvent faire le lien avec les institutions.
Il faut savoir également qu'il y a des assistantes sociales dans les commissariats et à la Gendarmerie. Des fois, c'est bien, d'autres fois, c'est moins bien. Il FAUT DEMANDER.
Il y a un service social dans tous les hôpitaux. Vous pouvez demander de l'aide quand vous aller à l'hôpital pour vous faire soigner. Par contre, il se peut qu'ils ne soient pas là au moment où vous venez. Il se peut même que le médecin vous garde le temps nécessaire. Il FAUT DEMANDER
On peut trouver de l'aide aussi dans les tribunaux ou les mairies où il y a des permanences d'avocats gratuites. Les Maisons de Justice et du Droit ont souvent des juristes et/ou les coordonnées des personnes et associations à qui s'adresser.
SE FAIRE ACCOMPAGNER
Parfois ce n'est pas facile de faire ces démarches et même les gendarmes peuvent ne pas vouloir nous écouter. C'est parfois plus facile en se faisant accompagner par quelqu'un. Déjà, il y a quelqu'un.
Un ami, quelqu'un de la famille. Certaines associations font cela aussi.
C'est important quand c'est possible. Après, ca dépend des gens. Mais c'est aussi plus facile avec certaines institutions de ne pas être seul: pour expliquer, pour témoigner, et perce qu'en présence de quelqu'un ou vous parle souvent mieux...
IL FAUT SE FAIRE SIOGNER, PROTEGER NOTRE SANTE
Votre corps et votre santé sont importants. Parfois, il y a des blessures cachées en particulier quand il y a eu des coups à la tête ("traumatisme crânien"). Allez à l'hôpital surtout si vous tombez dans les pommes, si vous avez des malaises ou vomissez.
Quand on est victime de violences ou de maltraitance, on peut aussi avoir besoin de se faire soutenir, d'être accompagné. Les psychologues peuvent faire du bien et aider à réagir.
Le médecin traitant est soumis au secret professionnel: vous pouvez lui parler en confiance. Par contre, il a l'obligation de signaler aux services sociaux quand un enfant ou une personne fragile est maltraitée. C'est une obligation pour lui normalement.
Le certificat médical:
La justice demande un ou des certificats de médecins pour prouver les violences et estimer leur gravité. C'est l'ITT qui détermine la gravité des blessures. L'ITT se compte en jours.
Le certificat médical doit préciser les détails des blessures et l'ITT!! Par exemple, la taille des bleus et où ils se trouvent sur le corps.
Dans les hôpitaux, si vous dites qu'il y a eu des violences, ils font souvent le certificat médical automatiquement. Mais n'hésitez pas à demander un certificat.
Tous les médecins peuvent en faire. Vous pouvez allez voir le médecin uniquement pour faire faire un certificat, même pour des marques qui guériraient toutes seules!!
La durée de l'ITT et celle de l'arrêt de travail peuvent être différentes.
Ce qui est écrit sur le certificat médical peut toujours changer selon l'évolution de votre état de santé. Il faut penser à faire faire un nouveau certificat si vous retourner chez le médecin ou à l'hôpital à cause des coups qu'on vous a donnés.
Le certificat note aussi la blessure psychologique, le choc.
PARTIR? OU ALLER?
Quand son compagnon est violent, on peut appeler la police. Celle-ci a la possibilité de lui dire de quitter le domicile ou de ne pas y rentrer, tout de suite. Même si c'est sa maison ou son appartement.
Le juge peut prononcer des interdictions de ce type temporaires ou définitives. Il faut penser à en parler à la police, à l'assistante sociale et/ou à l'avocat.
Il existe des foyers d'accueils protégés ou non selon les cas. Pour cela appelé le 3919, les associations d'aides aux femmes, l'assistante sociale, les numéros d'accueils d'urgence tel le 115.
Ce n'est pas toujours la panacée et quand c'est possible, pensez que ce n'est pas forcément à vous de partir avec vos enfants sous le bras et sans moyens parce qu'une personne violente ou perverse vous frappe!
Si vous êtes mariés et que vous partez, les avocats conseillent de se protéger pour qu'on ne puisse pas vous reprocher l'"abaondon de domicile conjugal". Il faut dans ce cas faire une déclaration en gendarmerie ou police (main courante): vous faites écrire que vous êtes partie, parce que ce n'était plus possible pour vous et/ou vos enfants, qu'on vous frappait, etc. Attention, bien noter le jour, l'heure, le lieu de la déclaration et si possible le nom du policier qui la prend, car ils ne donnent pas toujours de papier.
C'EST TOUJOURS UN CHOIX dont on sera toujours seule à assumer les conséquences (avec nos enfants). Cela peut sembler difficile de se lancer dans ces démarches. On peut avoir peur de la réaction de son agresseur. Et les services d'aide ne sont pas toujours parfaits. Il y a aussi la possibilité de MEDIATIONS (familiales ou judiciaires). La CAF a en général un service de médiation familiale. Ca dépend du niveau de violence et de perversion de votre conjoint : !!! C'est toujours un choix. Mais, on ne peut pas rester victime de violences ou en danger et C'EST SOUVENT PLUS FACILE DE S'EN SORTIR quand on REAGIT TOT.
Les violences sont punies par la loi et le délit est aggravé quand elles sont commises dans le cadre conjugal, c'est-à-dire qu'elles sont plus sévèrement sanctionnées. La politique de l'Europe et de la France est de lutter contre. Les menaces et les pressions sont aussi des violences sanctionnées par la loi dont toute femme et enfants doivent être protégés.
Voici quelques conseils tirés de mon expérience. C'est un peu long parce que j'ai mis le détail, mais ca vaut le coup de savoir ce qui existe.
Il existe en France différentes choses:
- le recours à la police ou à la gendarmerie
- les services sociaux: assistantes sociales
- le 3919 (numéro d'information et d'orientation en cas de violences conjugales
- les associations
IL NE FAUT PAS LAISSER FAIRE:
POUR SOI, POUR SES ENFANTS
L'AUTEUR DE VIOLENCES PEUT SE VOIR INTERDIRE DE VOUS APPROCHER ET ORDONNER DE QUITTER LE LIEU OU VOUS HABITEZ ("le domicile conjugal").
La démarche est d'aller porter plainte à la Police ou à la Gendarmerie. Attention certains postes font des difficultés pour prendre les plaintes. Il faut savoir qu'ils sont obligés de prendre toute plainte ou signalement pour violences conjugales:
- dans n'importe quel commissariat ou poste
- et même sans certificat médical!
La plainte: la police doit faire une enquête et le Procureur décide de poursuivre l'agresseur ou de laisser tomber ("classer sans suite" dans leur langage) s'il considère qu'il n'y a pas assez d'éléments. S'il poursuit, la personne est envoyée au tribunal pour être jugée.
L'agresseur peut se voir interdire d'approcher sa victime.
Il faut savoir que quand on retire une plainte, le Procureur peut décider de quand même poursuivre l'agresseur.
Le signalement ou main courante: ce n'est pas une plainte: il n'y a donc en principe pas de poursuites; la police enregistre ce qu'on dit. Cela permet quand on hésite à porter plainte, de laisser une trace qui pourra être ressortie plus tard quand on en aura besoin.
Il faut savoir que le Procureur peut cependant décider de poursuivre l'agresseur.
Lorsque l'on dépose plainte, la police ou la gendarmerie doit OBLIGATOIREMENT donner un papier ("récépissé" et texte de la plainte). C'est important. Il faut le demander, s'ils oublient. Pour les mains courantes, on peut avoir un récépissé. Dans tous les cas, bien noter le jour, l'heure, le lieu de la déclaration et si possible le nom du policier qui la prend pour que la justice puisse retrouver la trace de la démarche par la suite.
Attention, tout ceci peut être délicat quand on a affaire à des personnes dangereuses ou quand on est affecté psychologiquement par la situation. Il existe des associations d'aide ou d'accompagnement pour les femmes victimes de violences. On peut avoir les coordonnées au 3919 "violences conjugales info" (Numéro gratuit d'un fixe, mais peut être cher d'un portable, attention). Quand elles sont bien, l'avantage c'est qu'elles connaissent la psychologie des personnes violentes et qu'elles peuvent faire le lien avec les institutions.
Il faut savoir également qu'il y a des assistantes sociales dans les commissariats et à la Gendarmerie. Des fois, c'est bien, d'autres fois, c'est moins bien. Il FAUT DEMANDER.
Il y a un service social dans tous les hôpitaux. Vous pouvez demander de l'aide quand vous aller à l'hôpital pour vous faire soigner. Par contre, il se peut qu'ils ne soient pas là au moment où vous venez. Il se peut même que le médecin vous garde le temps nécessaire. Il FAUT DEMANDER
On peut trouver de l'aide aussi dans les tribunaux ou les mairies où il y a des permanences d'avocats gratuites. Les Maisons de Justice et du Droit ont souvent des juristes et/ou les coordonnées des personnes et associations à qui s'adresser.
SE FAIRE ACCOMPAGNER
Parfois ce n'est pas facile de faire ces démarches et même les gendarmes peuvent ne pas vouloir nous écouter. C'est parfois plus facile en se faisant accompagner par quelqu'un. Déjà, il y a quelqu'un.
Un ami, quelqu'un de la famille. Certaines associations font cela aussi.
C'est important quand c'est possible. Après, ca dépend des gens. Mais c'est aussi plus facile avec certaines institutions de ne pas être seul: pour expliquer, pour témoigner, et perce qu'en présence de quelqu'un ou vous parle souvent mieux...
IL FAUT SE FAIRE SIOGNER, PROTEGER NOTRE SANTE
Votre corps et votre santé sont importants. Parfois, il y a des blessures cachées en particulier quand il y a eu des coups à la tête ("traumatisme crânien"). Allez à l'hôpital surtout si vous tombez dans les pommes, si vous avez des malaises ou vomissez.
Quand on est victime de violences ou de maltraitance, on peut aussi avoir besoin de se faire soutenir, d'être accompagné. Les psychologues peuvent faire du bien et aider à réagir.
Le médecin traitant est soumis au secret professionnel: vous pouvez lui parler en confiance. Par contre, il a l'obligation de signaler aux services sociaux quand un enfant ou une personne fragile est maltraitée. C'est une obligation pour lui normalement.
Le certificat médical:
La justice demande un ou des certificats de médecins pour prouver les violences et estimer leur gravité. C'est l'ITT qui détermine la gravité des blessures. L'ITT se compte en jours.
Le certificat médical doit préciser les détails des blessures et l'ITT!! Par exemple, la taille des bleus et où ils se trouvent sur le corps.
Dans les hôpitaux, si vous dites qu'il y a eu des violences, ils font souvent le certificat médical automatiquement. Mais n'hésitez pas à demander un certificat.
Tous les médecins peuvent en faire. Vous pouvez allez voir le médecin uniquement pour faire faire un certificat, même pour des marques qui guériraient toutes seules!!
La durée de l'ITT et celle de l'arrêt de travail peuvent être différentes.
Ce qui est écrit sur le certificat médical peut toujours changer selon l'évolution de votre état de santé. Il faut penser à faire faire un nouveau certificat si vous retourner chez le médecin ou à l'hôpital à cause des coups qu'on vous a donnés.
Le certificat note aussi la blessure psychologique, le choc.
PARTIR? OU ALLER?
Quand son compagnon est violent, on peut appeler la police. Celle-ci a la possibilité de lui dire de quitter le domicile ou de ne pas y rentrer, tout de suite. Même si c'est sa maison ou son appartement.
Le juge peut prononcer des interdictions de ce type temporaires ou définitives. Il faut penser à en parler à la police, à l'assistante sociale et/ou à l'avocat.
Il existe des foyers d'accueils protégés ou non selon les cas. Pour cela appelé le 3919, les associations d'aides aux femmes, l'assistante sociale, les numéros d'accueils d'urgence tel le 115.
Ce n'est pas toujours la panacée et quand c'est possible, pensez que ce n'est pas forcément à vous de partir avec vos enfants sous le bras et sans moyens parce qu'une personne violente ou perverse vous frappe!
Si vous êtes mariés et que vous partez, les avocats conseillent de se protéger pour qu'on ne puisse pas vous reprocher l'"abaondon de domicile conjugal". Il faut dans ce cas faire une déclaration en gendarmerie ou police (main courante): vous faites écrire que vous êtes partie, parce que ce n'était plus possible pour vous et/ou vos enfants, qu'on vous frappait, etc. Attention, bien noter le jour, l'heure, le lieu de la déclaration et si possible le nom du policier qui la prend, car ils ne donnent pas toujours de papier.
C'EST TOUJOURS UN CHOIX dont on sera toujours seule à assumer les conséquences (avec nos enfants). Cela peut sembler difficile de se lancer dans ces démarches. On peut avoir peur de la réaction de son agresseur. Et les services d'aide ne sont pas toujours parfaits. Il y a aussi la possibilité de MEDIATIONS (familiales ou judiciaires). La CAF a en général un service de médiation familiale. Ca dépend du niveau de violence et de perversion de votre conjoint : !!! C'est toujours un choix. Mais, on ne peut pas rester victime de violences ou en danger et C'EST SOUVENT PLUS FACILE DE S'EN SORTIR quand on REAGIT TOT.
19 avril 2009 à 14:27
Je te remercie de ton aide
21 avril 2009 à 13:45
22 avril 2009 à 13:15
Je te remercie de ton aide
cela ft du bien de savoir que l'on peut parlé de certain problème aussi ouvertement merci beaucoup.