Enseignante opprimée

KIDDY15 - 8 avril 2009 à 10:00
 Utilisateur anonyme - 8 avril 2009 à 13:03
Bonjour,
Je suis enseignante depuis plusieurs années; la quarantaine naissante. Il m'est arrivé de ne pas m'entendre avec un chef d'établissement qui ne me respectait pas, j'ai dû changer de collège et comme je n'étais pas titulaire de mon poste, j'étais contente de découvrir un autre collège.

Il m'est arrivé quelque chose d'étonnat: j'ai organisé un projet pour deux de mes classes et ayant besoin de l'heure d'un collègue,il me l'a refusé et a monté quelques collègues contre moi. Bien sûr, je ne me suis pas laissé faire. Le chef d'établissement s'en est mêlée et a écrit un rapport de quatre pages truffé de diffamations, de mensonges en me faisant passer pour celle qui insulte tout le monde, qui dépose les dossiers dans son bureau en souyrdine...

Il y a eu des démentis et même en le demandant de revoir le rapport envoyé au rectorat qui peut gravement me nuir; elle le refuse obstinément.
Je suis convoquée au rectorat demain et j'ai décidé que si l'intégral des mensonges à mon égard n'était pas retiré, je porte plainte.

Qu'en pensez-vous?
Merci pour vos réponses.

1 réponse

Utilisateur anonyme
8 avril 2009 à 13:03
"quatre pages truffé de diffamations, de mensonges"

vous avez le droit de déposer une plainte.
je pense que celle-ci devrait être fondée sur l'article 226-10 du Code pénal.
également que, si vous voulez régler l'affaire le plus rapidement possible (faire condamner l'auteur), vous devriez user de la voie de la citation directe.
une plainte simple, même adressée au procureur de la République, laisse malheureusement à ce dernier "l'opportunité des poursuites".

quelques avantages de la citation directe ;
* rapidité,
* l'action publique est mise en mouvement,
* le risque de voir contrer vos arguments est diminué,
(...)

art. 226-10
"La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.

La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n'est pas établie ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée.

En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci
."
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