Harcelement morale au travail(Oscar)

Bonjour.

Je m’appelle Oscar, je suis en France et je vous raconte ce que j’ai subit au travail.
Voilà deux semaines que je subi une pression énorme auprès de mon employeur.
Mon PDG monte systématiquement à mon bureau au moment où je m'octroie ma seule pose de 2 à 5 minutes dans ma journée pour discuter un peu avec mes collègues.
Au bout de la 2nde foi, il décide de me prendre à part en me faisant un sermon et me disant qu'il ne peut pas travailler avec des collaborateurs qui passent leur temps à discuter au lieu de travailler. Or, c'est un malheureux raccourci qu'il fait car les 98% du reste du temps, je suis à mon poste et j'en ai pour preuve les mails envoyés, les tâches demandées qui sont faites en temps et en heure.
Mon problème est multiple :
1/ J'ai l'intime conviction qu’une micro-caméra ou qu'un micro a été placé dans mon bureau. (Attrapée pendant ma pose 1 fois, je veux bien mais je les ai compter voilà 7 fois qu'il est monté au moment où j'étais dans le bureau de mes collègues).
2/La 2ème fois qu'il a constaté que j'étais dans le bureau de mes collègues, il a fait une crise et a déboulé les 4 étages au sièges en disant à tout le monde que la dernière fois j'avais jurer que cela était une pure coïncidence, que j'étais tout le temps à mon poste. Il a dit à tout le monde "elle me prend pour un con, elle me casse les couilles!!!!"Je le cite.
3/La semaine dernière, j'ai du consulter mon médecin qui m'a mise sous Lexomil en constatant un état dépressif sous jacent. Je suis retourné travailler quand même en prenant sur moi mais hier s'en était de trop:
4/Je prends un appel, je dois faxer un document et le lui citer par téléphone. Je précise qu'il s'agit d'une personne qui est en collaboration avec notre service. Je faxe. Il avait besoin d'un certain nombres d’autres documents que je n'ai pas transmis attendant l'aval de ma responsable. Sorti de réunion, mon responsable m'appelle en me disant que sans accord préalable, je ne doit pas transmettre quelque document que ce soit. Je tente en vain de m'expliquer en commençant ma phrase par "Je pensais que" et il me coupe alors la parole en me disant :"je ne vous demande pas de penser, je vous demande de faire, est-ce bien clair". C'est du harcèlement moral ni plus ni moins.
La coupe est pleine, je reviens de chez le docteur, me voilà arrêtée pendant 15 jours pour «état dépressif et anxieux" et avec du Déroxat, un antidépresseur à prendre une fois par jour. Je ne veux plus retourner à mon travail, j'ai la hantise d'y aller, des représailles. Mon idée est de me mettre en arrêt jusqu'à ce que je retrouve un autre travail en parallèle. Je ne veux plus les voir. Je suis en pleine dépression. Merci de me donner votre avis, je pleure pour un rien, j'entends me dire que je ne vais pas assez vite alors que je fais des semaines de 45 heures je rentre chez moi, je ne vois même plus mes enfants (3 et 4 ans et demi), ils sont déjà couchés. Ce n'est plus une vie pour moi. De plus, le jour où le PDG a déboulé en trombe en criant sur moi et en cherchant ma responsable, elle qui était restée avec moi dans le bureau toute la journée et qui a vu que j'étais à mon poste ne m'a même pas défendue.