Question assurance vie

cuicui - 13 nov. 2008 à 15:38
 GAFRA84 - 15 nov. 2008 à 15:18
Bonjour,
j'ai une question sur les assurances vie à unité de compte: à QUELLE date les UE sont-elles vendues: le JOUR du décès du souscripteur ou le JOUR de réception de tous les documents nécessaires déposés par le(s) bénéficiaires ?????
dans ce dernier cas avec l'effondrement de la bourse il ne doit plus rester grand-chose ? y-a-til qq chose qui préserve les bénéficiaires d'un tel désastre ? je précise la personne est décédée il y a un an...alors qui veut bien me répondre ?
merci beaucoup!
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3 réponses

Un extrait de l'excellent ouvrage de Mieux-Vivre votre Argent sur l'assurance vie écrit par F. GIQUEL:
Il n'existe pas de règle uniforme à tous les assurer pour savoir quand ils arrêtent le montant du capital qui sera transmis. Certains bloquent les comptes au jour du décès de l'assuré. D'autres au jours où ils sont informés du décès. D'autres encore, quand le dossier envoyé par le ou les bénéficiaires est colmplet. Donc se reporter aux conditions générales du contrat. Il faut donc tirer partie de la règle retenue par l'assurer. Si Le contrat prévoit un arrêté des comptes du contrat au jour du décès, mieux vaut aller vite pour éviter de laisser dormir l'argent. Dans les autres cas il peut être opportun d'attendre pour avertir l'assureur. Sur un contrat multi-support investi sur des supports actions, temporiser peut permettre au contrat de se valoriser mais aussi de continuer à baisser !!!

Sachez qu'il est possible de demander le versememnt des capitaux décès, non pas en espèces, mais sous formes de supports financiers. En titres, donc. Ceci peut être intéressant quantd les capitaux sont en moins-value du fait de la baisse des marchés financiers. Vérifier quand même cette possibilité auprès d'un bon professionnel de l'assurance car il y a des contraintes.

Se rappeler qu'une fois informé du décès de l'assuré, le bénéficiaire a dix ans pour réclamer le capital décès. Mais ces dix ans pourraient courir à compter du jour où il se sait bénéficiaire du contrat. Pendant ce temps, l'assureur conserve les capitaux.
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re bonjour et merci pour vos réponses claires. Le problème c'est que la compagnie d'assurance refuse cad n'envoie pas la copie du contrat donc ce sera la grosse surprise d'ici un mois....je suis quand même étonnée du manque de transparence, les compagnies n'ont-ils aucun organisme qui les encadre ? ça fait plus d'un an qu'on attend notre argent et on nous demande toujours et encore des papiers...qu'en dites-vous ? est-ce que ça vaut le coup de saisir le médiateur ou directement un avocat ? cad qu'on ne nous dit pas qu'on ne va rien nous donner mais la compagnie fait sciemment trainer les choses...comment prouver cela ? je n'ai pas toujours envoyé les documents avec AR!
qui pourrait nous donner un coup de main ?
merci
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Bonjour,

Comment avez-vous su que vous étiez bénéficiaire de cette assurance-vie ? Etait-ce par une simple information de votre parent ou avez-vous trouvé le contrat d'assurance vous désignant comme bénéficiaire dans les papiers de la personnel décédée ?
Dans le 2e cas vous détenez le document et avez donc pu prendre connaissance des conditions générales de ce contrat et avez du faire les démarches normales auprès de la compagnie d'assurance, à savoir lui prouver votre identité et lui transmettre les pièces nécessaires au règlement du dossier.
Cela ne devrait donc pas bloquer. Vous pouvez passer par un médiateur (celui de la compagnie en priorité) ou un avocat mais les formalités sont longues et peut-être couteuses. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
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Lanaud Messages postés 150 Date d'inscription mardi 17 juin 2008 Statut Membre Dernière intervention 12 août 2017 17
14 nov. 2008 à 10:29
Cuicui, vous prenez le problème à l'envers:
Le contrat, c'est à vous de l'envoyer à la Compagnie ! Question de logique. Comment voulez-vous faire appliquer un contrat si vous ne pouvez prouver qu'il existe ?
Néanmoins, je pense que la Compagnie ne jouera pas ce jeu là. Elle vous demande seulement d'envoyer ce document afin déviter que, plus tard, vous réclamiez une deuxième fois votre dû.
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