Droit de préférence

xavier - 25 mai 2008 à 14:58
 Bucéphale - 25 mai 2008 à 23:18
Bonjour,
Dans le cadre d'une succession en indre et loire, j'ai hérité avec ma soeur de biens de notre maman.
Dans l'acte contenant Partage de succession transactionnel et définitif il y a une clause de "droit de préférence" qui précise "Pour assurer dans la mesure du possible le maintien dans la famille des biens compris dans le présent partage, les co-partageants s'imposent mutuellement l'obligation d'accorder à son co-partageant ou représentant un droit de préférence à prix égal, en cas de vente dans un délai de trente ans à compter de ce jour, des biens immobiliers et immeuble compris au présent partage".
Je désire donc vendre une partie de ces biens, qu'en sera-t-il du déroulement et surtout du prix de vente ?
Ce prix sera-t-il celui de la date de la succession soit 38.000€ ou celui du marché actuel soit 195.000€?
Devrais je le vendre à ma soeur 38.000€ ou sera-t-elle l'éventuelle acheteuse à mon prix de vente entre deux potentiels acquéreur?
Avec mes remerciements
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1 réponse

bonjour ou bonsoir, selon l'heure ou l'humeur,

La réponse à votre question est contenue dans le libellé de votre question quand vous énoncez les termes de votre pacte de préférence: "à prix égal" ce qui signifie, que vos co-partageants (frères ou soeurs) ont une priorité à l'achat, MAIS, au prix convenu avec votre acquéreur éventuel, les bénéficiaires de ce pacte de préférence, ont donc une priorité à l'achat, mais pas la possibilité de remettre en cause le prix de vente,

Par exemple, vous trouvez par exemple, un amateur de votre bien foncier à 300.000 Euros, pour respecter ce pacte, les bénéficiaires sont informés de ce projet, de la teneur de votre compromis, si l'un veut acquérir ce bien, il devra acheter au même prix et aux mêmes conditions.

Précisons, que la remise en cause du prix, concerne surtout le droit de préemption en matière d'urbanisme, le droit de préemption urbain, les ZAD, la commune, autre grand sujet pour le forum.

En pratique, le pacte de préférence, c'est surtout une clause à ne pas insérer, car cela devient une source de difficultés, le temps s'est écoulé, les liens familiaux dissous ou relachés, on ignore la nouvelle adresse.... cela devient vite un calvaire et une source d'embarras...... dans votre cas, le pacte de préférence a une durée de validité de 30 ans,

Un conseil pratique, évitez toujours ce genre de clause.

Cordialement,
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