Partir du domicile familiale en cas de concubinage
John_1999 Messages postés 9 Date d'inscription mercredi 25 janvier 2023 Statut Membre Dernière intervention 9 octobre 2023 - 8 oct. 2023 à 02:48
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3 réponses
30 juin 2023 à 23:52
bonjour,
du fait que vous avez des enfants, contactez le JAF avant de partir : en cas de désaccord sur la garde principale des enfants et/ou le DVH (Droit de Visite et d'Hébergement), vous aurez un jugement qu'il faudra respecter... et bien souvent le logement, jusqu'alors commun, est attribué au parent qui a la garde principale des enfants.... lequel devra une indemnité d'occupation à la partie qui aura le DVH, et ce, jusqu'à soit le rachat de la part de l'autre soit jusqu'à la vente du logement.
cdt.
Modifié le 8 oct. 2023 à 00:41
Bonjour, merci de votre réponse encore une fois. Je reviens depuis quelques mois mais maintenant en train d'entamer la séparation. Mais il me restent des doutes.
Oui evidemment je n'accepterais pas d'être son larbin. Si je m'occupe de la maison et de mes enfants alors je prépare souvent le diner et naturellment ma compagne on profite (je ne vais pas en plus me faire accuser de lui empecher de manger ...).
La chose qui me tracasse est comme une femme puisse vraiment avoir un avantage disproportionné sur un homme, ou peut-être cet homme. Il suffit qu'elle profère des menace ou des allusions pour que je me sent le sang glacer même si j'affiche assurance. Vous imaginez être accusé faussement de violences ou maltraitance familiale?
J'ai peur de son jusqu'auboutisme , en cas de conflit je ne sais pas ce dont elle est capable. Ok le problème ne va plus se poser le moment que nous seront chacun chez soi avec un accord en place mais malheureusement le moment n'est pas encore la et sincèrement je mords le frein mais je n'ai pas de solution alternative. Sans travail et avec la vente de l'appartement je serais obligé de partager la vente ce qui ne me permettrai pas de m'en acheter un nouveau. Je me sens un peu prisonnier chez moi.
Je pourrais bien partir comme ça juste sur une lettre ou un avis sur le champ, pour un jour ou pour toujours mais c'est justement la réaction de sa parte que je crains en ce moment. Je crains qu'elle laisse le logement à son tour avec nos enfants seuls, pour me contraindrai à revenir car je n'arrive pas a ce niveau de cinisme, ou elle pourrait dechainer toute sorte de mensonges sur mon compte (abandon, voir pire). Le fait est que je ne suis pas trop sûr la justice serait du coté d'un père...
Merci de votre écoute je ne sais pas si cherche vraiment de réponse (je sais que la solution est la séparation) plutôt des idées pour tenir entre temps.
Modifié le 8 oct. 2023 à 02:35
"(je ne vais pas en plus me faire accuser de lui empecher de manger ...)"
elle pourrait préparer son propre repas quand elle daigne rentrer à la maison... : là, vous ne seriez pas son larbin......
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"Il suffit qu'elle profère des menace ou des allusions pour que je me sent le sang glacer même si j'affiche assurance"
Vous croyez dur comme fer que vous affichez de l'assurance... mais votre partenaire ressent très bien votre trouille/peur/...etc. ... et elle en profite... arrêtez de vous laisser faire !!
Pour les "menaces"... tant que ce ne sont que des menaces, fermez vos oreilles, et pour les allusions, demandez-lui donc de quoi elle parle exactement... et si elle vous accuse de quoi que ce soit, demandez-lui des PREUVES de ce qu'elle avance (on n'accuse pas les gens sans preuves).
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Pourquoi êtes-vous sans travail ? Depuis quand ?
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Si vous décidez finalement de partir de votre logement actuel, la 1ère chose à faire sera de voir le JAF, ensuite soit vous vous ferez hébergé par de la famille/des amis en attendant de prendre un logement en location : mais sans travail, aucun bailleur ne vous voudra comme locataire (y compris pour un logement social) ---> donc, la toute 1ère des choses à faire dès maintenant est de TROUVER DU TRAVAIL (et il n'en manque pas en ce moment !!).
De plus, sans travail le JAF ne vous donnera jamais la garde principale des enfants..... alors, réfléchissez bien et... remuez-vous.
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PS : désolée si je vous ai blessé avec certains mots/certaines phrases... mais je les ai écrits exprès pour vous faire réagir... si je vous avais en face de moi, je crois bien que je vous mettrais des coups de pieds au cu*.............
Bon courage.
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Modifié le 8 oct. 2023 à 03:46
Merci de vos réponses... Non je ne suis pas blessé par vos mots, je suis assez mature et conscient pour savoir que vous n'êts pas la our me blesser et en tout cas je sais qui je suis et ce n'est pas un mot qui me fait ferai douter de ma valeur. Ceci dit je comprends bien ma situation dans laquelle au fond je me suis mis et qui elle, oui, me blesse dans mon orgueil et ma confiance en moi. Je comprends et donc je ne m'offusque pas pour vos propos. En plus je relate les circonstances qui servent à éclairer le sens de mes questions mais il y en a d'autres, qui par exemple justifient pourquoi je suis sans travail ( et ce n'est pas par paresse mais en tout cas cela fait partie de toute une série de choix "stratégiques" erronés qui m'ont amené dans la situation actuelle). Pour faire bref comme vous avez été disponible pour me répondre promptement, cela a trait à un choix fait avec ma compagne quand nos enfants étaient en très bas âge d'être pour le moment un "père à la maison" , ce qui à 'époque ne posait pas de grave problèmes en en fait pouvait en résoudre certaines. A l'epoque on s'aimait et respectait encore , et je ne suis pas été attentif immédiatement à des signes qui auraient dû peut-être m'alerter plus tôt. Bref la situation actuelle dure depuis un an et j'ai dû d'abord me reprendre d'un veritable effet de shock autrement connu comme syndrome de stress post traumatique à la découverte du "pot aux roses". La situation est compliquée par le fait que mes enfants sont encore loins d'être autonomes et en fait pour leur âge ont un décalage , ils sont ce qu'on dit à besoins spéciaux, pas de façon grave mais ils demandent encore bien plus que leurs paires.
Quant à mon "assurance" oui je suis sûr que ma compagne sait bien qu'elle me fait peur, mais en la connaissant je ne suis pas certain qu'elle ne mettrait pas des menaces en execution (je sais par exemple qu'elle a dit certaine choses à une une copine à elle). Disons que sans être totalement naif, car je vois bien et j'analyse la situation, je ne suis pas capable de manipuler ou trop faire semblant. Ce qui me pénalise aussi dans les dispute car surtout face aux mensonges et l'injuste je m'insurge bruyamment. Je ne fait que lever la voix bien entendu, je n'ai jamais posé un doigt sur elle. Mais c'est ça qui me ka fait craindre , car je me dit comment on peut faussement accuser ou même menacer d'accuser quelqu'un sans vergogne. Après c'est pas à moi de le dire, mais peut-être qu'elle se sent vraiment maltraitée par la (ma) vérité que je lui ai lancé plusieurs fois de façon assez directe et sans ménager les mots. Finalement je sus bien conscient que ma reprise reprend par une autonomie financière da ma part... mais ce n'est pas facile pour le rôle et la fonction que j'ai auprès de mes enfants. Cela peut sembler paradoxale mais ce ne l'est pas si on regarde des fois tant d'histoire mais à sexes invertis: une femme qui se faire de tout à la maison et en famille et un homme qui ne saurait pas trop se débrouiller seul , mais c'est la femme qui est pourtant plus "piégée" dans le couple. quand je dit partir sur le champ j'entends que simplement je n'en peux plus et je prends la porte, au revoir les enfants (sauf que la pensée justement de mes enfant me retiendrait).
Bon je pense en tout cas saisir soit un service de médiation ou directement un avocat pour établir une convention en vu de cette séparation qui j'éspère se fasse rapidement, et même avant la séparation si cela prend trop de temps, histoire d'établir des règles en une sorte de "separation intramuros" car depuis un moment aussi je vois un plus un désengagement de sa part dans les questions familiales. La question est toujours la même : en cas de dispute c'est sa parole contre la mienne, il n'y a pas vraiment de témoins externes J'ai déjà été voir une association et je compte y revenir pou me faire aider.
Merci encore.
La législation juridique et financière évolue en permanence...
3 juil. 2023 à 01:07
Merci de la réponse, le fait est que je ne peux plus supporter la situation et je me vois plutôt mieux hors du domicile, malgré moi, car ma compagne fait des accusations absurdes d'êter maltraité etcetera , histoire aussi de justifier ses absences. elle vient de rentrer ce soir après tout le weekend passée ailleurs et déjà elle dit que demain elle a une importante activité à la quelle elle ne peut pas manquer. D'accord je suis pour mais quand est-ce que moi aussi j'aurais la possibilité? C'est à dire quand est ce qu'elle va accepter par exemple de rester un jour (je ne dit pas les cinq jour quelle prend des fois hors du domicile) pour me ressourcer, pour faire un formation, voir trouver un travail? En plus demain j'aurais un rdv médicale et elle pretend que je le recale. Sinon je devrais y aller avec mon enfant plus petit... Alors comme je pose ces questions tout de suite le ton s'emballe, elle commence à se dire opprimée (quand? si elle n'etait pas là et évidemment la même rengaine, qu'elle doit faire ceci et cela pour se retrouver se 'soigner' après que je l'auraios maltraitée! Moi qui je reste à coté de mes enfants, et ce soir pour dire je lui ai m^me fait le diner quand elle est revenue...) Est ce que je suis con? Je ne crois pas, je suis plutôt sous le coup de ses menaces qui me font peur. J'essaie de trouver une negotiation à une vie commune où les exigences de tous soient prises en compte mais je me trouve face à un mur. Bref je dois partir surtout pour desamorcer ces accusations absurdes. Comment faire ça sans mettre la justice en bal ? Ai-je le droit de partir de chez moi pour ne plu me trouver dans cette situation? Je suis obligé de passer par un juge? Evidemment je ne veux pas manquer à mes devoirs de père auxquels je suis attaché par contre, mais il part que plus je me prodigue plus je m'enfonce...
3 juil. 2023 à 01:43
"En plus demain j'aurais un rdv médicale et elle pretend que je le recale. Sinon je devrais y aller avec mon enfant plus petit... "
Partez du domicile avant qu'elle ne se réveille... passez toute la journée dehors, seul, allez à votre RV médical et ne rentrez que le soir...
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"ce soir pour dire je lui ai m^me fait le diner quand elle est revenue...) Est ce que je suis con?"
Ce n'est pas la question de savoir si vous êtes c** ou pas ! Votre problème est que vous ne réalisez pas encore vraiment qu'elle profite de vous tout en se fichant des autres (enfants et vous compris)... ou, si vous le réalisez, vous n'avez pas la force suffisante pour vous dégager de cette situation malsaine... (et en plus, vous lui préparez son diner.... !!! Vous êtes son larbin ou quoi ??)
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Posez les choses une bonne fois pour toutes, sans vous laisser interrompre :
""On va se séparer, et celui qui a les moyens de garder le logement et de payer des indemnités d'occupation à l'autre gardera le logement, et puisque tu ne veux pas avoir les enfants en cas de séparation, c'est moi qui les aurai en garde principale. ""
... mais il faut faire acter ça par le JAF (Juge aux Affaires Familiales) le plus tôt possible.
Et si ni l'un ni l'autre n'a les moyens de conserver seul le logement (tout en devant payer une indemnité d'occupation à l'autre), vendez-le au plus vite.
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