Conge reprise logement / assignation en validation congé
_lael_ Messages postés 6065 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Bonjour,
je suis locataire et j ai recu l annee derniere un congé reprise du logement que je loue .
j ai contesté ce congé par lettre recommandé auprès du bailleur et je me suis maintenue dans les lieux.
la date de libération etait le 1er mars 2023.
3 mois après soit hier je reçois par huissier l assignation en validation du congé devant le juge des contentieux et de la protection du tribunal judiciaire.
la date de comparution est en octobre.
j aimerais savoir si un jugement sera rendu le jour là ou a une autre date?
aurais je que ce jour la pour me défendre?
- Assignation validation de congé
- Demande de reprise à 80 après congé maternité - Guide
- Courrier validation période d'essai - Guide
- Congé de reclassement et retraite - Guide
- Renouvellement congé parental 3 fois - Guide
- Lettre : demande de congé pour raison personnel - Guide
2 réponses
Vous envoyez tout vos justificatifs et vos demandes au tribunal et à votre propriétaire et/ou son avocat
avant l'audience.
Vous vous présentez à l'audience et répondrez éventuellement au question
la majorité du dossier et traité en fonction de ce qu'on apporte au dossier.
Il peut y avoir un report d'audience, et si pas de report le jugement est rendu, il peut être délibéré un peu plus tard, vous le recevez quelques semaines plus tard. Mais vous ne pouvez plus discuter ou apporter de nouveaux éléments après l'audience.
"aurais je que ce jour la pour me défendre? "
Oui, sauf si vous invoquez un motif légitime pour demander un report d'audience.
Par exemple si le demandeur vous communique des documents complémentaires la veille de l'audience.
.
"j aimerais savoir si un jugement sera rendu le jour là ou a une autre date?"
Le délibéré (jugement) est tendu en général 1-2 mois plus tard.
Et il faut compter encore 2 mois de délai après le commandement de quitter les lieux.
Attention par contre, une nouvelle loi a fini son parcours législatif et devrait être promulguée d'ici quelques jours.
Certains délais sont raccourcis et il n'est plus possible de demander une suspension de l'expulsion dans certains cas.
La loi prévoit également des sanctions pénales (prison et amende) en cas de maintien dans les lieux à l'issue d'un délai de 2 mois après un commandement de quitter les lieux.