Refus solde congés N-1 avant date butoir du 31 Mai
kang74 Messages postés 5757 Date d'inscription mercredi 4 mai 2022 Statut Membre Dernière intervention 29 novembre 2024 - 25 avril 2023 à 17:25
- Refus solde congés N-1 avant date butoir du 31 Mai
- Date versement bourse lycée - - Etudes
- Date versement bourse college - - Etudes
- Jm date avis - Forum Justice
- Solde insuffisant alors que j'ai de l'argent - Forum carte bancaire
- Date versement salaire privé - - Juridique et social
2 réponses
Bonjour,
Il ne faut pas oublier que c'est l'employeur qui décide des dates de CP et non le salarié, même si de nombreux employeurs demandent l'avis aux salariés.
Les CP doivent être posés par l'employeur 30 jours avant le départ, si vous avez fait une demande mi-avril, vous êtes hors délai au niveau légal. Mais cela est sans objet puisque c'est vous salarié qui ne respectez ce délai qui s'impose à l'employeur.
Si vous vous absentez sans l'accord de l'employeur, alors vous serez en absence sans solde. L'employeur n'a pas à toucher aux compteurs de CP, car il ne s'agit pas d'une absence pour congés payés mais une absence non autorisée (=abandon de poste). Vous ne serez donc pas indemnisé pour l'absence. Et les CP non pris seront perdus. Ces derniers n'ont pas à être payé, à moins que votre contrat de travail soit rompu (démission, licenciement,...).
L'absence sans autorisation est un motif de licenciement. Cependant, le temps que la procédure se fasse, le 31 mai sera passé et les CP auront été perdu entre temps. De même en cas de démission, si votre préavis est supérieur à 1 mois, ce qui est certainement le cas avec votre statut cadre.
Cordialement,
25 avril 2023 à 13:01
Bonjour
Je suis étonné qu'il n'y ait pas de procédure pour que vous fassiez vos propositions de dates en amont pour que l'employeur puisse y répondre dans les délais impartis et que vous soyez fixé sur les dates possible au moins 1 mois avant de partir .
Par de là, il faudra saisir les prud'hommes pour qu'ils évaluent à qui est la faute de ce reliquat de congé de 18 CP à mi Avril alors que la période de référence prend fin , et qu'il est légal de vous envoyer une fin de non recevoir quand vous ne respectez pas un délai de prévenance et/ou si votre absence perturbera la continuité des services de l’entreprise .
Modifié le 25 avril 2023 à 17:27
Merci,
Bonjour et merci pour vos retours.
Le règlement intérieur indique que l’employée qui souhaite partir en congés doit obtenir une autorisation écrite de la direction. Dans le cas où c'est la direction qui a décidé des dates de congés, l’autorisation est considérée comme acquise. La demande doit etre effectuée dans un logiciel, dans lequel le manager reçoit une notification puis doit valider ou refuser la demande. Dans le cas présent, il refuse oralement, et n'a pas repondu dans le logiciel.
Si je reprends la logique ci-dessus, le délai de 1 mois s'impose à l'employeur et non au salarié, car c'est l'employeur qui est responsable légalement de la prise des congés de leur salarié (en prenant ou pas en compte l'avis du salarié).
Au 1er avril, mon manager suite à la communication RH, aurait donc dû de facto m'alerter et me proposer de solder ces congés sur Mai respectant ainsi le délai de 1 mois de prévenance ?
J'ai peut-être été négligeant sur mes soldes de congés, mais n'était-ce pas à mon employeur légalement de communiquer et veiller à la prise effective des congés payés en fixant les délais impartis ? Celui-ci étant au courant par rappel des RH au plus tard le 1er avril n'a pas été diligent pour respecter ses obligations. Mon manager n'a fait aucun suivi ni aucune communication sur toute l'année.
Concernant l’absence sans autorisation, effectivement ce n'est peut-être pas la solution à privilégier eu égard aux risques encourus.
J'avais lu néanmoins ce passage sur le site service public.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12803
"En l'absence de réponse de votre employeur suite à une demande de congés, vous ne commettez pas de faute en partant si votre employeur avait connaissance des dates de vos congés et qu'il n'a formulé aucun refus. Dans ce cas, votre absence ne constitue pas un abandon de poste."
J'ai l'impression qu'il y a un grand vide juridique dans mon cas, car aucune partie ne peut obliger l'autre partie, mais l'employeur doit veiller à ce que les congés soient effectivement pris par les salariés à une date limite.
Merci,
Modifié le 25 avril 2023 à 17:25
Comme déjà dit, à vous de voir avec le CPH .
M'enfin partir en sachant pertinemment qu'il n'a pas accepté vos dates et qu'il a même refusé ( le refus n'impose aucun formalisme), c'est effectivement courir le risque qu'il considère que vous êtes en abandon de poste, qui vous place de facto en la position d'un démissionnaire si vous ne réintégrez pas votre poste 15jours après la mise en demeure)
Surtout avec le règlement intérieur qui rappelle le process pour les congés, clair et précis :
"l’employée qui souhaite partir en congés doit obtenir une autorisation écrite de la direction. "
Là aussi une contestation se fera devant le CPH.
Je vous conseille de jouer la sécurité en envoyant un recommandé ou vous l'informez avoir constaté 18 jours de CP à prendre avant le 31 Mai et que vous attendez donc ses propositions si la demande de congés que vous avez demandées n'étaient pas validées .
Bien évidemment vous garderez une copie de ce recommandé ( par internet il y reste une trace).
Si pas de réponses : c'est validé .
Si réponse, il sera obligé de faire une proposition de report : s'il n'en fait pas , CPH avec un peu plus d'élement en votre faveur .