Je me suis séparée de mon ex conjoint en Mai 2016. Mon fils avait 2 ans et demi.
Une garde partagée a été instaurée d'un commun accord parce que l'entente était bonne, les communications libres.
Cependant les choses se sont dégradées lorsque mon ex conjoint s'est mis en couple avec une autre femme.
Je n'ai plus le droit d'appeler mon fils au téléphone depuis février 2019, je demandais simplement un appel en milieu de semaine.
Chez moi, mon fils me dit qu'il n'appelle pas parce que papa ne veut pas mais qu'il est triste.
Beaucoup de décision concernant le développement, la santé et l'éducation de mon fils ont été prise sans mon accord.
Mon ex conjoint a refusé de se rendre en médiation afin de discuter de nos différents.
Devant son refus, parce que mon fils avait des problèmes psychologiques, et parce que 4 thérapeutes et médecins m'ont signalé que la garde partagée faisait du mal à mon fils, j'ai demandé au JAF de fixer la résidence principale de mon fils à mon domicile, avec un DVH élargi pour le papa (parce que nos domiciles sont proches et parce que mon fils a des petits frères et soeurs chez son père d'une seconde union, je ne voulais pas qu'il soit privé de les voir). J'ai demandé de manière subsidiaire que la garde soit accordée au papa, parce que le problème venait du manque de constance du cadre éducatif et des conflits générés par notre incapacité à tomber d'accord sur quoique ce soit.
Le juge a ordonné le maintien de la garde partagée, ordonné une médiation et ordonné également un appel téléphonique hebdomadaire.
La médiation est un échec, mon ex conjoint revient systématiquement sur les engagements qu'il prend, pinaille sur tout et refuse de faire la moindre concession.
De mon côté je continue à assumer l'ensemble des frais concernant mon fils, j'ai accepté ces demandes en matière d'amménagement de planning, et j'ai accepté de reculer l'heure de l'appel téléphonique car il dit ne pas être disponible au moment où le JAF a fixé l'horaire (bien qu'il ait fixé cet horaire).
A présent je ne peux plus appeler mon fils.
L'appel est systématiquement proposé à une heure tardive, mon fils est trop fatigué, ou son père me hurle dessus devant lui au téléphone.
ce jour, j'ai reçu un enregistrement audio : sur cet enregistrement on entend la compagne de mon ex dire très sèchement à mon fils "c'est l'heure d'appeler maman ! Tu veux pas appeler Maman ?" Mon fils dit non avec une toute petite voix.
Je ne sais quoi faire pour faire respecter mon droit d'avoir une communication avec mon fils, je crois que tout est fait pour rendre cette situation impossible de leur côté de sorte que mon fils ne veut plus me parler.
Que faire ?
je suis, psychologiquement à bout. J'ai régulièrement des idées noires à l'idée de gérer toute ma vie des conflits avec cette personne, j'ai par plusieurs fois été en incapacité de travailler (mais je suis indépendante donc pas d'arrêt de travail).
Je suis très angoissée à l'idée d'aller en ultime séance de médiation (ordonnée par le juge) en face de cette personne. J'ai rendez-vous avec un médecin qui évaluera si je suis en capacité de me trouver en face de cette personne à nouveau.
J'ai peur qu'il me soit reproché de ne pas faire d'effort mais je ne peux pas faire plus.
Les appels ont été ordonné par le JAF dans l'interet supérieur de l'enfant et mon fils souffre de ce manque de contact.
De mon côté j'ai été ultra arrangeante jusque là pour permettre ces appels.
J'avoue que je ne comprends pas pourquoi vous me reprochez d'insister. Je n'insiste en rien, je demande la simple application d'un jugement. A côté de ça, je n'ai eu aucun contact téléphonique avec mon fils pendant des années, justement pour ne pas créer de conflit, mais il y a maintenant un jugement.
A quoi ça sert d'avoir un jugement si on peut l'enfreindre quand ça nous convient pas ?
J'aimerai avoir un moyen de faire respecter le jugement, un nouveau passage devant le JAF prendra des années (ça a pris deux ans et demi la première fois), et pendant ce temps les dégâts continuent.
m0002
Messages postés1304Date d'inscriptionlundi 24 décembre 2012StatutMembreDernière intervention28 mai 2023476
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Nero
12 mars 2021 à 00:14
Non, ça n'a rien à voir avec l'intérêt supérieur de l'enfant mais parce que vous l'avez demandé. Plus vous allez insister, plus vous allez entretenir le conflit avec votre ex et sa compagne. Personne ne peut forcer quelqu'un à répondre au téléphone et au final, vous pensez vraiment que vous avoir 5 minutes une fois sur la semaine avec son père et/ou sa belle-mère à côté, tout en étant sur haut parleur c'est dans l'intérêt de votre enfant, vous n'êtes pas mieux que votre ex.
Si il n'y a que ça qui n'est pas respecté, vous avez de la chance.
Nero
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m0002
Messages postés1304Date d'inscriptionlundi 24 décembre 2012StatutMembreDernière intervention28 mai 2023 12 mars 2021 à 03:17
Bonsoir, lorsque j'ai signalé au juge que je n'avais pas le droit de parler à mon fils au téléphone, c'est le juge qui a imposé dans le jugement ce contact.
Moi je n'ai rien demandé, j'ai simplement signalé ce fait et je ne me suis exprimée que 30 secondes à l'oral.
Le juge a expliqué au père de mon fils qu'il n'avait pas le droit de m'empêcher de contacter mon fils et lui a imposé de définir un horaire auxquel je pouvais le faire.
Il est mentionné dans le jugement que les dispositions prises sont bien pour l'intérêt supérieur de l'enfant.
Que le conflit des parents n'a pas à interférer dans les liens entre les parents et l'enfant.
Il est bien dit aussi noir sur blanc que dans le cadre du partage de l'autorité parentale, chaque parent est libre d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant.
En médiation, le médiateur a dit aussi au père de l'enfant qu'il est dans son intérêt de communiquer avec sa mère.
Vous me dites de cesser de demander ce que j'ai le droit d'avoir et qui est nécessaire pour mon fils .... Mais est ce que c'est normal de générer un tel conflit autour d'un simple appel ?
Moi je demande un conseil JURIDIQUE, je ne viens pas pour qu'on me dise que je dois encore une fois plier sous prétexte de vexation.
Pourquoi y a t'il un jugement dans ce cas ? Pourquoi dépenser des milliers d'euros en procédure si, quand ça convient pas on peut ne pas appliquer ?
En revanche non, aucun point du jugement n'est respecté puisque je suis aujourd'hui toujours seule à devoir assumer les frais de notre enfant.
Mon ex refuse au titre que ces frais doivent être engagés d'un commun accord. Alors il n'en engagé aucun et quand je le fais parce qu'il n'y a pas le choix il dit qu'il n'est pas d'accord comme ça c'est pratique. Mais voilà c'est matériel et ça reste mon problème. Un problème d'adulte auquel je ne mêle pas l'enfant. Aucun point n'est respecté puisque les décisions qui concernent le développement et la santé de mon fils sont prises SANS CONCERTATION avec moi et EN VIOLATION DE L'AUTORITÉ PARENTALE CONJOINTE. Aujourd'hui je ne suis exclue de ces décisions.
Vous m'excuserez de ne pas me juger privilégiée parce que d'autres vivent pire.
Vous m'excuserez de réagir à ce qui s'apparente à de l'aliénation parentale quand un enfant de 7 ans en est à son 3eme psy, et ne pas solliciter l'appel hebdomadaire, je l'ai fait, pendant deux ans, ça donnait juste mon fils en pleurs chaque semaine.
Je ne vous demande pas de juger la situation je vous demande un conseil JURIDIQUE pour faire respecter une DECISION DE JUSTICE. Cette décision de justice a été rendue par un magistrat après une audience en bonne et due forme, chacun de nous était représenté par un avocat, elle est IMPARTIALE et DANS L'INTÉRÊT DE L'ENFANT.
Si vous n'en avez pas il convient de vous abstenir de répondre. Vos propos font du dégât.
Cordialement.
m0002
Messages postés1304Date d'inscriptionlundi 24 décembre 2012StatutMembreDernière intervention28 mai 2023476
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Nero
12 mars 2021 à 08:52
Quel conseil juridique voulez-vous que l'on vous donne concernant des appels ? Si votre ex ne veut pas répondre, personne ne peut l'y obliger même si l'heure est correct. Sur ce point, vous entretenez le conflit autant que votre ex. Plus vous allez demander à ce qu'il respecte l'organisation de l'appel téléphonique, plus il va vouloir vous embêter avec ça. Laissez tomber, ça ne vaut pas le coup. Choisissez vos batailles.
Les frais concernant l'enfant et les décisions prises sans vous sont bien plus importantes que de pouvoir appeler votre fils une fois par semaine pendant 5 minutes et de le mettre au milieu de vos conflits d'adulte. Un JAF l'a peut-être décidé mais ce n'est pas lui le gamin de 7 ans qui se retrouve à devoir gérer la guéguerre de ses parents.
Je peux me tromper mais vous ne vivez pas en France, si ?
bonjour
il convient de respecter strictement la loi ,l'ordonnance du JAF, pour le père comme pour la mère
Nero avez vous un avocat avec qui vous pourriez parler de vos difficultés et de la suite à donner?
Vous avez fait de votre mieux, ne soyez pas trop arrangeante faites vous respectez simplement. Dites stop. Gardez votre énergie pour vous.
Le JAF a tranché au vu de la situation, la décision doit être respecter dans l'intérêt de l'enfant. Il faut maintenir l'appel et le parent de l'enfant doit s'y plier. Comme la médiation. Le non respect de ses décisions pourrait avoir des conséquences vis à vis de la résidence de l'enfant dans l'avenir.
Mettez le parent en demeure de faire respecter l'appel et gardez des preuves de son refus.
Je trouve en effet que les 2 alternatives : avec et sans appel) mises dans la balance ,l'intérêt de l'enfant serait plutôt de faire sans l'appel de sa mère et ainsi éviter qu'il se retrouver dans un conflit d'adultes mais en plus quil se sente coupable de décrocher alors que son autre parent n est pas d'accord. Un enfant s acclimate très vite et je ne pense pas qu un appel de 5minutes soit indispensable ou équilibrant au point de placer l'enfant dans une situation délicate et de créer des tensions.
Je suis persuadé que le besoin est bien souvent celui de l adulte qu'il transpose à son enfant alors qu il devrait prendre sur lui et privilégier le bien être de son enfant et la relation épanouie et apaisée avec l'autre parent lors des dv .
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11 mars 2021 à 21:15
Les appels ont été ordonné par le JAF dans l'interet supérieur de l'enfant et mon fils souffre de ce manque de contact.
De mon côté j'ai été ultra arrangeante jusque là pour permettre ces appels.
J'avoue que je ne comprends pas pourquoi vous me reprochez d'insister. Je n'insiste en rien, je demande la simple application d'un jugement. A côté de ça, je n'ai eu aucun contact téléphonique avec mon fils pendant des années, justement pour ne pas créer de conflit, mais il y a maintenant un jugement.
A quoi ça sert d'avoir un jugement si on peut l'enfreindre quand ça nous convient pas ?
J'aimerai avoir un moyen de faire respecter le jugement, un nouveau passage devant le JAF prendra des années (ça a pris deux ans et demi la première fois), et pendant ce temps les dégâts continuent.
12 mars 2021 à 00:14
Si il n'y a que ça qui n'est pas respecté, vous avez de la chance.
12 mars 2021 à 03:17
Moi je n'ai rien demandé, j'ai simplement signalé ce fait et je ne me suis exprimée que 30 secondes à l'oral.
Le juge a expliqué au père de mon fils qu'il n'avait pas le droit de m'empêcher de contacter mon fils et lui a imposé de définir un horaire auxquel je pouvais le faire.
Il est mentionné dans le jugement que les dispositions prises sont bien pour l'intérêt supérieur de l'enfant.
Que le conflit des parents n'a pas à interférer dans les liens entre les parents et l'enfant.
Il est bien dit aussi noir sur blanc que dans le cadre du partage de l'autorité parentale, chaque parent est libre d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant.
En médiation, le médiateur a dit aussi au père de l'enfant qu'il est dans son intérêt de communiquer avec sa mère.
Vous me dites de cesser de demander ce que j'ai le droit d'avoir et qui est nécessaire pour mon fils .... Mais est ce que c'est normal de générer un tel conflit autour d'un simple appel ?
Moi je demande un conseil JURIDIQUE, je ne viens pas pour qu'on me dise que je dois encore une fois plier sous prétexte de vexation.
Pourquoi y a t'il un jugement dans ce cas ? Pourquoi dépenser des milliers d'euros en procédure si, quand ça convient pas on peut ne pas appliquer ?
En revanche non, aucun point du jugement n'est respecté puisque je suis aujourd'hui toujours seule à devoir assumer les frais de notre enfant.
Mon ex refuse au titre que ces frais doivent être engagés d'un commun accord. Alors il n'en engagé aucun et quand je le fais parce qu'il n'y a pas le choix il dit qu'il n'est pas d'accord comme ça c'est pratique. Mais voilà c'est matériel et ça reste mon problème. Un problème d'adulte auquel je ne mêle pas l'enfant. Aucun point n'est respecté puisque les décisions qui concernent le développement et la santé de mon fils sont prises SANS CONCERTATION avec moi et EN VIOLATION DE L'AUTORITÉ PARENTALE CONJOINTE. Aujourd'hui je ne suis exclue de ces décisions.
Vous m'excuserez de ne pas me juger privilégiée parce que d'autres vivent pire.
Vous m'excuserez de réagir à ce qui s'apparente à de l'aliénation parentale quand un enfant de 7 ans en est à son 3eme psy, et ne pas solliciter l'appel hebdomadaire, je l'ai fait, pendant deux ans, ça donnait juste mon fils en pleurs chaque semaine.
Je ne vous demande pas de juger la situation je vous demande un conseil JURIDIQUE pour faire respecter une DECISION DE JUSTICE. Cette décision de justice a été rendue par un magistrat après une audience en bonne et due forme, chacun de nous était représenté par un avocat, elle est IMPARTIALE et DANS L'INTÉRÊT DE L'ENFANT.
Si vous n'en avez pas il convient de vous abstenir de répondre. Vos propos font du dégât.
Cordialement.
12 mars 2021 à 08:52
Les frais concernant l'enfant et les décisions prises sans vous sont bien plus importantes que de pouvoir appeler votre fils une fois par semaine pendant 5 minutes et de le mettre au milieu de vos conflits d'adulte. Un JAF l'a peut-être décidé mais ce n'est pas lui le gamin de 7 ans qui se retrouve à devoir gérer la guéguerre de ses parents.
Je peux me tromper mais vous ne vivez pas en France, si ?