Refus rupture conventionnelle

Neko - 25 août 2020 à 17:32
dna.factory Messages postés 24956 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 25 avril 2024 - 27 août 2020 à 09:24
Bonjour,

Je suis en arrêt maladie et pendant celui-ci mon adjoint m'a orienté vers une rupture conventionnelle car mon absence en pleine saison gênait. J'ai refusé car je ne voulais pas quitter mon poste. Suite à mon refus on m'a modifiée mes horaires de manière conséquente ( entraînant de frais de déplacement que je ne peux assumer ,privation de vie familiale ) à savoir que mes horaires ne sont pas figées dans mon contrat de travail. J'ai donc demandé une rupture conventionnelle à ma direction, ce qui m'a était refusé car cela entraînerait une indemnité de rupture trop élevée à verser pour l'entreprise. Durant mon entretient on m'a dit de démissionner ou de faire un abandon de poste. Le souci c'est que je ne peux pas me retrouver sans revenus... Que me conseillez vous? Devrais-je faire un abandon de poste ??? A quoi vais-je m'exposer et combien de temps au total avant de pouvoir toucher un revenu ( RSA ou pôle emploi ) . Comment toucher le chômage ... ? Je suis coincé dans cette situation et j'ai vraiment besoin d'aide rapidement. Le conseille des prud'homme me dit qu'il peuvent attaquer et me représenter pr m'obtenir une rupture conventionnelle mais cela engendre des frais et je ne sais à quoi je m'expose bis a vis de mon employeur ..

Si vous avez des conseils je prends .. Merci à tous et toutes ..
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2 réponses

tania57 Messages postés 36154 Date d'inscription samedi 22 mai 2010 Statut Membre Dernière intervention 29 mars 2024 8 442
25 août 2020 à 19:07
La rupture conventionnelle étant un accord commun sil ne veut pas rien à faire
D'une manière ou de l autre vous allez être sans revenu l'abandon de poste est la pire des solutions
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dna.factory Messages postés 24956 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 25 avril 2024 12 421
Modifié le 27 août 2020 à 09:24
Le conseille des prud'homme me dit qu'il peuvent attaquer et me représenter pr m'obtenir une rupture conventionnelle mais cela engendre des frais
Ils vous mentent. C'est comme si un avocat me disait qu'il peut m'obtenir un rencart (avec relation sexuelles, évidemment) avec une fille de mon choix.
C'est impossible de forcer (légalement) un parti à accepter la rupture conventionnelle.
Peut-être pourraient-ils faire du chantage en mettant en avant le harcèlement, mais en aucun cas il ne peuvent vous le garantir. Et si ils perdent, tous les frais seront pour votre pomme.

Que me conseillez vous?
Je vous conseille la solution intelligente.
Vous cherchez du travail ailleurs tout en étant en poste.
Une fois que vous avez trouvé et avez signé un contrat/promesse d'embauche, vous posez votre démission. Et du coup, vous avez 0 jours sans revenu (et vous avez même un bonus avec vos congés non pris).

Les entreprises ne voudront pas me prendre à cause de mon préavis.
C'est globalement faux, et utilisé comme excuse. Ou alors c'est que l'employeur a plus besoin de vous pour le mois à venir que pour les années à venir. ce qui n'est jamais un bon signe. Dans les faits, les bons employeurs (vous ne voulez pas travailler pour les autres), sont conscient que les meilleurs éléments sont en poste, et qu'il faut accepter de patienter pour les recruter.

J'aurais une période d'essai, l'employeur peut mettre fin au contrat dès le premier jour sans raison
C'est vrai. Mais si vous ne vous inscrivez pas à pole emploi entre les deux postes, et si vous avez cotisé sans interruption depuis 3 ans (peu importe le nombre d'entreprise), votre démission sera légitime, et ouvrira le droit au chômage si l'employeur met fin à la période d'essai (mais pas si c'est vous, évidement).

Je cherche du travail mais je trouve pas.
Et vous pensez que vous trouverez plus facilement quand vous aurez été plusieurs mois, voir année sans travailler ? comme indiqué plus haut, les bons employeurs préfèrent les gens qui n'ont pas de trous dans le CV, car ils considèrent ça (à tort ou à raison) comme une preuve de compétences.
Si vous ne trouvez pas aujourd'hui, ça veut dire que c'est une mauvaise idée de quitter votre poste de toute façon, même en touchant le chômage pendant un temps.

Je veux pas travailler, je veux rester chez moi pour < insérez ici une raison qui vous parait très bonne mais qui ne l'est pas en vrai > en me plaignant que y'a pas de boulot en France.
Dans ce cas, vous posez votre démission, mais ne demandez pas à l'état de subvenir à vos besoins. Le chômage est réservé aux personnes ayant perdu involontairement leur emploi. Pas à ceux qui veulent le quitter "mais qui ont une bonne raison promis".

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