Je n'arrive pas à trouver de cas correspondant exactement au mien donc je me permet de publier ce message.
Je vous explique un peu mon parcours:
- En 2017, je rentre dans un centre d'appels, le stress est trop grand pour moi, les horaires invivables, en 1 mois je fais un burn out et perds dans la foulée 10kg. Ma chance est que j'étais en période d'essais et que j'ai pu partir du jour au lendemain avec appuie de mon médecin. Il m'a fallu plusieurs mois pour remonter la pente.
- En 2018 je rentre dans un premier temps en stage dans l'entreprise où je suis actuellement salariée, mon stage se passe très bien, on me propose de continuer en CDD pour un remplacement de congés maternité. Les 6 mois où je suis en poste se passent bien, tellement bien que je n'ai même pas l'impression d'aller travailler: je viens pour le plaisir de faire mon travail. Je travaille en plus pratiquement en autonomie, je gère l'activité. À la suite de mon CDD on me propose un CDI comme planificatrice (avec au final très peu de téléphone à gérer ce qui me convient donc), ravie de rester dans cette entreprise, j'accepte.
Les débuts sont compliqués car cette fois j'ai réellement un supérieur et je me sent donc "rétrogradée". Avec le temps je fini par m'habituer même si ma promesse d'augmentation n'est jamais arrivée. Je me dis que le principal est que je vienne au travail en étant détendue et dans la bonne ambiance. Jusqu'à octobre tout allait bien, j'essayais de donner mon maximum. Je me sentais très investie et cette activité me tenait à cœur.
Malheureusement, l'entreprise se trouve réorganisée.
Un jour, un jeudi exactement, où je travaillais tranquillement j'apprends par un collègue, qui a vu des mails passer, que mon activité va cesser. Donc plus de travail. Et on a apparemment déjà décidé de mon avenir: dans 2 jours je prends un nouveau poste... dans un centre d'appels de l'entreprise. Personne n'a pris la peine de nous informer directement, mon chef ou moi. Je me prends une claque monumentale, je fais une crise de nerfs sur le lieu de mon travail.
Mon chef inquiet pour ma santé morale me dit de faire un arrêt car je fais crises de larmes sur crises de larmes. Notre "grand" chef, qui ne nous a pas informé de ces changements est informé du fait que je ne peux pas aller en centre d'appels, pas parce que je ne veux pas mais parce que je sais que je ne pourrais pas. Il comprend mais lui à son niveau n'est pas en mesure de négocier. En attendant on me fait faire de la paperasse en sachant que ça ne pourra pas durer éternellement. Ensuite on me propose un autre poste, j'ai un peu le choix entre la hache et le couteau: sois ça ou le centre d'appels. Donc je prends le 1er choix. On me plante tout de suite le décor: l'ambiance est pourrie, et mon futur n+1 risque de me mettre des bâtons dans les roues.
Pendant 3 semaines je me rend à ce poste, en étant malades tous les matins, hyper stressée, en ne dormant plus, je me rend compte que j'ai presque trouvé pire que les centres d'appels.
N'ayant pas encore signé de contrat sur ce nouveau poste je décide de me mettre en arrêt maladie (de nouveau un burn out...), et de transmettre ma proposition de rupture conventionnelle.
Depuis plus d'un mois que je suis en arrêt, à mon entreprise tout le monde fait l'autruche, je n'arrive même pas à avoir quelqu'un au téléphone pour parler et trouver un arrangement.
Avec mon mari, qui va se retrouver au chômage dans quelques mois car l'entreprise dans laquelle il est depuis 5 ans va fermer, nous avons décidé de changer d'airs: il a retrouvé du travail à 900km de chez nous.
J'ai donc relancé mon entreprise en leur expliquant que mon mari a trouvé un nouvel emploi à 900km et qu'évidemment je vais le suivre. Et toujours pas de réponses. C'est un dialogue de sourds.
J'ai pris rendez-vous avec la médecine du travail mais que dans 3 semaines. Mon état de santé ne s'arrange pas, tout ce stress lié à cette situation qui ne se débloque pas me créé même des pertes de mémoire...
Que puis-je faire de plus? J'ai vraiment besoin d'aide...
Je vous remercie d'avoir lu ce "roman".
A voir également:
Rupture conventionnelle pas de réponse de l'employeur
J'ai oublié de préciser que j'ai appris il y a une semaine par des collègues que 8 autres personnes vont donner leurs démissions ou ruptures conventionnelles. Pour vous dire l'étendue de cette nouvelle mauvaise organisation...
23 janv. 2020 à 13:07
Vous pouvez démissionner pour suivi de conjoint, ce qui vous ouvre les droits aux allocations de chômage.
23 janv. 2020 à 13:26
23 janv. 2020 à 13:50