Taux d'incapacité permanente - accident du travail

Hanae78180 Messages postés 1 Date d'inscription mardi 10 décembre 2019 Statut Membre Dernière intervention 10 décembre 2019 - 10 déc. 2019 à 13:20
 xler42 - 10 déc. 2019 à 15:21
Bonjour,

J'ai été en arrêt plus de 18 mois suite à des problèmes de harcèlement au travail et à la menace de la suppression de mon poste. 10 jours avant de reprendre mon poste j'ai prévenu mon employeur afin qu'il prenne toutes les dispositions nécessaires. Sauf que lorsque j'ai repris, mon badge ne fonctionnait plus. Je ne pouvais donc rentrer dans l'entreprise, ni avoir accès à mon bureau, ni au dossiers client, je n'avais pas d'informatique et pas de téléphone et mes effets personnels avaient disparu. Je ne pouvais pas non plus manger au restaurant d'entreprise faute de badge. Il s'en ai suivi que j'ai eu le droit à des brimades non fondées et des propos racistes... A bout de nerf, j'ai craqué et fait une syncope qui a valu l'intervention du SAMU et des ambulancier. La CPAM a reconnu ma syncope comme accident du travail. Entre temps j'ai été licenciée mais je suis toujours en arrêt d'accident du travail. Il y a un mois un médecin conseil m'a convoquée et annoncé qu'il allait consolider mon AT et m'attribuer une rente de plus de 10 % donc mensuelle pour indemniser mes séquelles.

Je suis suivie par un psychiatre et le médecin conseil a demandé l'avis de celui-ci par écrit. Pour mon psychiatre « mes séquelles sont, principalement, d'ordre psychique, avec effondrement thymique, instabilité émotionnelle, irritabilité, troubles du sommeil récurrents, une reviviscence douloureuse et angoissante de son vécu professionnel, bien que cela remonte à quelques années, alimenté par la procédure judiciaire non encore clôturée. Au total, un tableau dépressif chronique aux symptômes fluctuants, en termes d’intensité, et comportant assez souvent des manifestations somatiques douloureuses et neurologiques fonctionnel (les tremblements des extrémités). Je risque, par conséquent, une décompensation dépressive aiguë à tout moment de ma vie quotidienne malgré une stabilité globalement constatée sous mon traitement psychotrope actuel ».

Je suis aussi suivie par un Neurologue et ses conclusions des données cliniques et électrophysiologiques sont fortement évocatrices d’un tremblement fonctionnel au niveau des deux sites de prédilection (membre supérieur droit et inférieur gauche). Sa prescription en plus de mon traitement psychotrope lourd est de « prendre du Xanax lors des périodes les plus tremblantes, ainsi qu'une rééducation à la maison (2 fois par semaine) et un suivi psychologique».

Pour information, je marche avec une canne et je n'ai plus la préhension totale de ma main droite.

Le médecin conseil m'a attribué un taux d'IPP de 6 %. Qu'en pensez vous ? Que puis je faire ?
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1 réponse

Bonjour,

Il est impossible sur un forum de se positionner sur un taux d'IPP fixé par un médecin conseil.

Je vous conseille d'en parler à votre médecin traitant ou à votre psychiatre qui connaissent votre situation clinique.

Ils seront à même de vous conseiller sur l'opportunité de la contestation du taux d'IPP.

Bonne journée
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