Droit de préemption purgé mais vente annulée

Résolu
lesmickeys Messages postés 7 Date d'inscription vendredi 1 février 2019 Statut Membre Dernière intervention 28 février 2019 - 1 févr. 2019 à 19:15
kasom Messages postés 32267 Date d'inscription samedi 25 septembre 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 26 décembre 2024 - 28 févr. 2019 à 17:15
Bonjour,
Je vous expose mon problème :
J'ai signé un compromis de vente le 08 septembre 2018 pour l'acquisition d'une maison. Lors de la signature du compromis chez le notaire, celui-ci s'aperçoit que le propriétaire n'a pas demander au dernier locataire si il voulait préempter sachant que le prix avait baissé. Le notaire a donc specifié dans le compromis que cette notification sera adressé aux locataires et sans réponse de leur part dans un délai de deux mois, le droit de préemption serait caduque. Après cinq mois le rdv était prit pour la signature de l'acte définitif mais le notaire annule la signature la veille car il nous dit que la première lettre a été envoyée à l'adresse de la location et un nouveau texte est sorti disant que la lettre doit être adressé à la nouvelle adresse du locataire et qu'il fallait absolument une réponse. La réponse a été faite et le locataire préempte.
Questions : le notaire est-il en droit de me refuser la vente car les deux mois de préemption sans nouvelles des locataires étaient écoulés.
A t'il fait correctement son travail.
Ais-je un recours ou des droits d'indemnisation car j'ai été averti la veille de la signature et mon dossier était prêt (assurance, fonds débloqué).
Merci beaucoup de vos réponses
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6 réponses

Ulpien1 Messages postés 5436 Date d'inscription vendredi 2 mars 2018 Statut Membre Dernière intervention 19 septembre 2019 2 390
3 févr. 2019 à 11:36
Bonjour
"Surprenant ....." dit Kasom. il a raison: en l'occurrence il s'agit d'une seconde notification suite à une baisse de prix de vente. Bien. Mais s'agissant d'une notification par LRAR, si les locataires avaient déjà quitté le logement, la LRAR a été retournée à l'expéditeur environ trois semaines après son envoi.Comment se fait-il alors que le notaire ait attendu plusieurs mois pour refaire cette notification ? De plus, quel intérêt pour le notaire que le locataire n'exerce pas son droit de préemption? Aucun dès lors qu'il conserve la charge de l'acte.
Pour ce qui concerne des dommages et intérêts éventuels: le moyen fondé sur la perte de chance d'acheter, est à éliminer d'entrée car il n' y a aucun préjudice dès lors que si la notification avait été faite à la bonne adresse la situation ne changeait pas: le locataire exerçant son droit de préemption.
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lesmickeys Messages postés 7 Date d'inscription vendredi 1 février 2019 Statut Membre Dernière intervention 28 février 2019
3 févr. 2019 à 12:49
Bonjour,
D'après le clerc de notaire sachant que le pli a été pré-avisé mais non réclamé celui-ci n'a aucune valeur juridique, par conséquent et d'après la loi de décembre 2017 comme l'indique Dany311, il faut absolument envoyer la notification à la nouvelle adresse si le bailleur la connaît. Sauf que le clerc s'est réveillé 10 jours avant la signature et m'a prévenu la veille car les locataires d'après ses dires lui avaient dit verbalement qu'ils n'étaient pas acheteurs mais ils se sont manifestés au dernier moment alors que le clerc avait declenché tout le pocessus (déblocage des fonds etc...). L'erreur à la base vient du notaire qui n'a pas fait la notification comme il aurait fallu c'est à dire à la bonne adresse et qu'il a mis 2 mois à s'en rendre compte.
Du coup, je ne sais pas si je peux attaquer le notaire pour préjudice.
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