En formation sans aucuns revenus

Bonjour,

A 23 ans, en formation de « développeur WEB, applications hybrides et natives » à l’École du Numérique - formation financée et suivie par la région Occitanie, je me trouve aujourd’hui dans une situation délicate.

Pour résumer : en Avril 2017, j’ai quitté mon poste d’employé polyvalent en tant qu’étudiant chez McDonald’s suite à la réussite du concours de sous-officier SIC dans l’Armée de l’Air. Cependant, lors d’une contre visite médicale à la fin de ma semaine d’intégration, j’ai été jugé inapte à la prise de fonction en tant qu’élève de la base aérienne de Rochefort. En effet, il s’avère après des examens plus approfondis, que je suis atteint d’un handicap (en cours de reconnaissance par la MDPH) appelé « Spondylarthrite Ankylosante ».

À mon retour dans ma ville natale, n’ayant plus d’emploi et plus d’appartement, je décide d’aller poster plusieurs CV et de prendre rendez-vous avec un conseiller de la Mission Locale Jeune. Lors de mon premier rendez-vous avec mon conseiller de la MLJ, ce-dernier me propose une place qui vient d’être désistée dans une formation d’informatique financée par la région pour une durée d'un an. Je passe les tests qui s’avèrent concluant, et j’accepte de suivre la formation à partir de mai 2017 bien qu’elle ne sera pas rémunérée pour ma part car les fonds était déjà répartis. Néanmoins, elle était pour moi une énorme opportunité de rebondir.

Aujourd’hui, je vis actuellement chez des amis, ce qui m'évite d’être sans domicile fixe, alors que j’avais mon indépendance, notamment fiscale depuis mes 18 ans. En effet, je n'ai le droit à aucune aide :
- ni au RSA Jeune (- de 25 ans) car il me manque une quotité horaire de travail équivalente à un mois sur 3 ans
- ni auxindemnités chômage car je rentre dans une catégorie - dû à ma formation suivie - qui ne me permet pas d’y prétendre.

De plus, mes parents sont divorcés (tout deux en dossiers de surendettement) : je n’ai plus de contact avec mon père et ma mère est trop éloignée et avec déjà mon petit-frère à charge, je ne peux lui demander de l’aide.

N’ayant plus rien, j’ai par chance le droit à une prise en charge par la CMU et de ponctuels et possibles micro-virements - d’un montant de 200 euros - par le biais de la MLJ, dont j’ai pu bénéficié deux fois au cours de ces 6 derniers mois.

Mais vous comprendrez que cela ne peut-être suffisant pour vivre et que de ce fait je représente un poids financier pour les amis qui m'hébergent et me nourrissent gratuitement si chaleureusement...

Ma situation est-t-elle réellement dans l'angle mort du minimum d'aides sociales françaises ou est-ce moi qui n'ai pas connaissance d'un type d'aide spécifique ?


En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à la prise de connaissance de ma situation somme toute désespérée...