Assurance vie avec un seul bénéficiaire lors d'une succession

Bonjour Mesdames, Messieurs,

L’appartement de mes parents mis en indivision, suite au décès de ma mère, a été vendu, pour compléter le financement de la maison de retraite où mon père a été placé depuis 5 mois.
Depuis le décès de ma mère, nous nous déchirons pour des histoires d'argent, de bijoux d'une mère au foyer épouse d'un simple ouvrier (elle n'avait pas des rivières de diamants...), de jalousie.
Il y a 18 mois, Mon père a souhaité m’avantager par le biais d’un testament m’attribuant 25% supplémentaires sur sa part, à son décès.
Suite à la vente, le notaire vient d'attribué à chaque membre de la fratrie 8000€ et, le reste à mon père.
Mon père a estimé que le montant qui me reviendrait à sa mort, ne représentait plus les 25% du testament.
Il a voulu transformer le testament en donation. Le notaire lui a dit qu’à son décès, ma fratrie me réclamerait sa part.
Mon père refuse cette solution puisqu’il veut que cette somme me revienne intégralement.
Le notaire lui a déconseillé de me donner de l'argent de la main à la main.
Son Conseiller Financier lui a proposé une Assurance-Vie, dont je serai le seul bénéficiaire. Mon père est âgé de plus de 90 ans, a toutes ses capacités mentales et, a plus de 3 enfants.
Il réserve donc, une somme pour payer le complément de la maison de retraite et, une autre part pour ses voyages et dépenses personnelles.

Pour exemple, la part de mon père de 500, serait répartie ainsi :

• 200 de provision pour le complément du financement mensuel de la maison de retraite,
• 110 pour ses dépenses personnelles,
• 190 pour l’Assurance-Vie.

Il souhaite profiter intégralement de ses 110 et vivre jusqu’à l’utilisation complète des 200 pour la maison de retraite.
Son souhait est de ne rien laisser à ma fratrie, sachant que cette projection est faite jusqu’à ses 106ans.
S'il vit au-delà de 106 ans, il fera des retraits sur l'Assurance-Vie, pour assurer ses dépenses obligatoires.

Son conseiller financier lui a assuré qu'il peut faire ce qu’il veut de ses liquidités.
Il a affirmé que ma fratrie ne pourrait rien réclamer ou, au plus 5 sur les 190.
En lisant les différentes réponses sur les Assurances-Vie, j'ai trouvé que j'aurai à rembourser 80 sur les 190...
Ma question est : au décès de mon père, en espérant qu’il vive au-delà de 106 ans, aurais-je quelque chose à rembourser à ma fratrie avec laquelle je n’ai plus de contact ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses.
Cordialement