Ma concubine me "fait un enfant dans le dos"

JohnG - 24 août 2017 à 09:06
sophiag Messages postés 38398 Date d'inscription samedi 20 décembre 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 10 mars 2020 - 24 août 2017 à 17:15
Bonjour à tous,

En couple depuis 2 ans, nous étions d'accord, ma concubine et moi, pour ne pas avoir d'enfants.
Par commodité et habitudes, la contraception était de son autorité au travers de la pilule.

Or, elle vient de tomber enceinte et divers éléments récents ( que je ne peux prouver ) comme le fait de ne pas prendre régulièrement la pilule traditionnelle ni celle du lendemain en cas de besoin, me font penser que cette action était délibérée

Malgré mes protestations, elle souhaite garder l'enfant et l'élever seule.

Je ne peux bien sûr lui forcer la main et j'ai cru comprendre que reconnaitre l'enfant était de mon obligation

Pourriez-vous me confirmer cela et m'indiquer les meilleures choses à faire pour que rien ne me tombe dessus dans quelques années ?
La reconnaissance de l'enfant par son père est-elle une obligation dont il faudrait que je lance les démarches moi même ou dois-je attendre que la mère la réclame plus tard ?
Peut-elle d'ailleurs se passer de cette obligation et élever seule cet enfant sans mon aide ?

Y-a-t'il une rétroactivité dans la pension alimentaire ?

Merci de vos futures réponses !

7 réponses

doris33 Messages postés 43452 Date d'inscription jeudi 14 février 2013 Statut Contributeur Dernière intervention 18 décembre 2024 16 605
24 août 2017 à 09:26
Bonjour,

vous avez raison sur de nombreux points :

- vous ne pouvez pas obliger vote compagne à avorter.
- vous n'êtes pas obligé de reconnaître l'enfant

MAIS MAIS elle peut en toute légalité faire intervenir la justice pour que vous soyez reconnu comme le père biologique de l'enfant et vous obliger à verser une pension alimentaire.

Donc tout dépend de la volonté exacte de votre compagne, mais même si elle décidait dans un premier temps de ne rien faire (et d'assumer seule l'enfant), rien ne dit qu'elle ne ferait pas un jour ou l'autre le nécessaire pour aller en justice.

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Bien cordialement
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