Agression sur handicapé

Fabien - 6 déc. 2016 à 23:22
dna.factory Messages postés 25352 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 15 novembre 2024 - 7 déc. 2016 à 07:31
Bonjour,
J'ai frappé de 4 coup de poings au visage d'un infirme chez lui, devant ses deux enfants. Il est [/
handicapé avec une sclérose en plaque agressive, il tient mal debout, grosse perte de mémoire Et d'autres symptômes encore . Il a eu 10 jours d'itt et à aucun moment je ne me suis sentie en danger.

Voilà comment je serai juger bientôt, je viens de sortir de la gendarmerie suite à sa plainte.
À travers cette confidence, je ne cherche pas à me déresponsabiliser de mon acte. J'aimerai recenser le plus d'avis sur ce qui m'a poussé à l'acte, et si vous pensez que je le mérite, prendre tout bon conseil qu'on pourra me donner.

La situation. Monsieur a vécu avec Madame pendant 19ans et ont deux enfants. MOnsieur a un sacré caractère : viol sur madame, violence sur les enfants (coup de béquille dans les jambes, tête dans une assiette de soupe chaude, jouet jeter sur les enfants etc...), multiples agressions verbale quotidienne : insulte, rabaissement, menace de mort (il a des fusils suite à un héritage et a faillit tuer le chien devant ses enfants. Il a finit par menacer sa famille). Monsieur est impulsif, agressif, égocentrique et le diagnostique de sa maladie n'a aidé personne (dépression et une agressivité accrue les 5 dernières années, il écrit sur les murs de sa maison "monde de merde").

Madame avait abandonné. Elle évite comme elle pouvait le cocon familial et cet homme dont elle était entièrement soumise.
C'est à l'école que le fort comportement des enfants ont attiré la protection de l'enfance (ils ont alors 6 et 8ans). Malgré la comédie de monsieur (c'est un manipulateur de génie), la protection de l'enfance a ordonné Madame de quitter la maison avec ses enfants sous peine d'être replacer en famille d'accueil.

La séparation du couple et le déménagement de madame s'est faite en 2015 avec juste une lettre d'information sur ce que je vous ai résumer (elle compte transformer sa en plainte aujourd'hui).
Depuis juillet 2015 on s'est mis ensemble et aux dire de beaucoup, on s'occupe bien des enfants malgré leur gros problème psychologique, comportementale et sociale.
Ce fut un enfer pour le beau père que je suis de se battre chaque jour pour le cadre des enfants et pour soutenir ma belle, et surtout me taire face a ce père biologique auquel on lui a laissé son droit parentale et des droits de garde un week-end sur deux. Personne n'a compris et on se bat encore aujourd'hui avec la très longue justice depuis un an et demi.

Monsieur a plusieurs plaintes sur le dos : harcèlement durant l'année de sa séparation contre Madame, menace de mort et insulte raciale contre moi (les parisiens c'est comme les arabes il faut les buter disait-il), insulte et menace contre la protection de l'enfance, insulte contre les éducateurs qui refusaient de voir monsieur par peur (gestes très violents) et la lettre d'information sur les années passées ensemble.

Sans compté qu' Il est contre beaucoup de chose et est toujours en contradiction avec nous ("le foot c'est pour les pédé " dit-il a son fils lorsqu'il lui demande l'autorisation de faire du foot en club). Il ne fait pas faire les devoirs des enfants(prétextant la loi de 1956), ni le brossage des dents, ils regardent des filmes pas de leur âge jusqu'à pas d'heure, etc.. plusieurs lettres sont envoyés au procureur des affaires familiale sur le comportement de monsieur.

Bref c'est un climat très très tendu. Surtout depuis que je suis intervenu lorsqu'il n'a pas emmener son fils malade chez le médecin ("mon fils c'est pas une lopette " il avait une gastro) et que Madame a essayé de lui faire entendre raison. Depuis je l'accompagne à chaque fois qu'elle doit le voir pour les enfants.

Les faits. Et c'est un jour comme celui-ci, lorsqu'on lui ramène son carrelage qu'il réclame. Ce dimanche 04 décembre 2016.
Il avait acheté une télé pour les enfants et voulaient la donner chez nous (on a pas de télé on considère les enfants trop perturbé pour sa). madame lui répond qu'elle n'en veut pas. Il hausse le ton, Madame ne dit plus rien, j'interviens. Comme d'habitude, il me dit que je ne suis pas leur père que je n'ai rien à dire. Il m'insulte de connard et je vois rouge, je me plante devant lui. Je lui dit sur le même ton "si j'ai le droit!" Et la il me menace avec son poings et je le défie " va y frappe, ose me frapper!" en lui tendant ma joue. J'étais prêt à répondre. Il abaisse son poings et me pousse. Il étais en train de dire quelque chose mais je ne lui ai pas laissé le temps : il m'avait touché et j'ai répondu. Violement.

Après 4 coups au visage durant même pas 3-4 sec, je le vois s'effondrer. Et je réalise mon erreur : les enfants étaient dans le salon à côté, regardant leur père en sang.
Je ressort dans la rue, j'appelle moi même les gendarmes.

Je ne suis pas un mauvais gars. J'aime ces deux merveilleux enfants comme si c'étaient les miens. Mais ce qui me chagrine le plus, c'est qu'ils m'en veulent pas du tout, habitués à cette violence familiale. Je sens que j'ai échoué à ne pas leur montré autre chose.

Bref voilà. Même si vous trouvez que je mérite la corde (la justice s'en chargera), j'espère trouver quelques conseils sur ce que je devrai faire maintenant, juridiquement. J'aimerai une juste condamnation.
Parce que d'après mon ressentit, quoiqu'on fasse, quelques soit les plaintes, Monsieur a l'air intouchable et est bien décidé à m'évincer entièrement.

Merci de m'avoir lu. Cela fait du bien.

1 réponse

dna.factory Messages postés 25352 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 15 novembre 2024 12 876
7 déc. 2016 à 07:31
L'histoire de Mme Sauvage devrait vous servir d'exemple.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Jacqueline_Sauvage
Ce n'est pas à vous de faire justice, même contre un ex mari violent.
Votre situation étant encore plus mal engagée que Mme Sauvage (contre un handicapé, vous n'êtes pas la victime, vous avez peu de chance d'avoir l'opinion publique derrière vous).

Les risques :
222-11
Les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
222-12
L'infraction définie à l'article 222-11 est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende lorsqu'elle est commise :
2° Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;

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