Rupture anticipée du CDD à l'initiative de l'employeur

Bonjour,
nouvellement diplômée j'ai commencée à travailler en tant que pharmacienne assistante depuis le mois de juin en remplacement du pharmacien titulaire en CDD du 1er juin au 31 août 2016.
Je précise que je n'ai pas encore passée ma thèse et donc il est normal que je ne puisse pas contracter de CDI. En effet, nous pouvons travailler qu'en CDD renouvelable pour une période de 12 mois maximum. Mon patron ayant apprécié mon travail m'a alors quand même proposé un CDI. Mais lui rappelant la loi qu'il est interdit pour les pharmaciens non thésés d'être en CDI il m'a donc donné un CDD du 1er septembre 2016 au 27 février 2016 soit une période de 6 mois précisant les journées de travail qui sont le samedi et le dimanche.
Le mardi 27 septembre 2016 le patron m'annonce par SMS qu'une préparatrice a démissionné et cela, sans préavis, il est vrai que depuis plusieurs jours leur relation était très tendue et celle-çi m'a expliquée "qu'il l'a poussé a démissionné en ayant été traitée comme un esclave". C'est avec cette préparatrice que je faisais les dimanches (nous sommes deux le dimanche). Alors il me précise aussi par SMS qu'il n'aurait plus de préparatrice pour ce weekend. Je lui demande alors s'il envisage de fermer le dimanche, il me laisse sans réponse jusqu'au lendemain où il me dit "oui malheureusement" et que je "devais passer le plus tôt possible à son bureau".
Je suis donc passée à la pharmacie et lorsqu'il me parle il s'emballe beaucoup dans ses propos il se contredisais en réalité il veut que je signe la fin du CDD. Je lui ai dit que je pouvais quand même faire les samedis puisque tous les autres salariées seront présentes mais il me fait comprendre qu'il pourra les partager avec son autre associé. Il me disait que la pharmacie sera fermée tous les dimanches jusqu'à qu'il trouve un(e) préparat(eur)(rice). En réalité il existait bien d'autres solutions puisqu'il m'a même dit qu'il pouvait remplacer la préparatrice vacante par un étudiant qui avait déja travailler dans cette pharmacie pendant l'été.
En fait, je sais qu'il veut se débarrasser de moi car les préparatrices ses sont plein de moi à lui car je suis une pharmacienne qui respecte beaucoup la déontologie de notre profession, en empêchant ces dernières à vendre des médicaments de liste 1 et 2 sans ordonnance et sans l'avis du pharmacien. Or en tant que pharmacienne je suis dans le devoir de protéger la dignité de notre profession et veiller à aucun manquement sur les règles disciplinaires.
Je me suis donc dirigée vers le Conseil de l'Ordre des Pharmaciens pour raconter ce qu'il vient de m'arriver et m'ont expliqué toute la procédure à suivre.
Cependant je voudrais avoir votre avis, suis-je obligée de signé la fin de contrat ? Dois-je continuer à aller à la pharmacie?