Rupture conventionnelle

OUI ! mais dans cette société il n'y a que 15 jours de fait ! merci de m'avoir répondu .....;

et alors ?
On vous dit que ça ne change rien...

Le plus gros risque c'est que vous ayez une période d'essai (normalement, vous en avez pas si l'ancienneté a été reprise), et que du coup, ce soit pas une rupture conventionnelle, mais juste une fin de période d'essai, sans préavis, sans primes, sans rien...

Je veut pas faire l'avocat du diable mais... en arrêt au bout de 15 jours...
Il vous demande quoi le nouvel employeur ? de travailler ?
Je veux bien comprendre qu'en 30 ans vous avez pris vos petites habitudes, et que vous considériez que c'est pas à vous d'en changer...
Mais 15 jours !?
Est-ce qu'au moins vous avez essayé de faire des efforts ?

Avec 30 ans d'ancienneté, il est très improbable que l'employeur accepte une rupture qu'il ait le droit ou pas...
Il va plutôt attendre que vous fassiez un abandon de poste (allant même jusqu’à vous le proposer), pour vous licencier sans la moindre prime.
Voir simplement ne pas vous payer pendant des mois et des mois, jusqu'a ce que vous craquiez.

De votre coté, le comportement intelligent est de chercher du boulot par vous même ailleurs...
Si, cas improbable, vous obtenez une rupture conventionnelle, c'est encore mieux si vous avez du boulot et pas besoin de vous inscrire à pole emploi.
Vous n'avez donc aucune raison de ne pas chercher.
Et chercher vous indiquera l'état du marché de l'emploi autour de vous.
Si vous n'arrivez pas à trouver du boulot, ça veut aussi dire que faire une rupture de contrat, qu'elle soit conventionnelle ou pour faute est une très mauvaise idée, et qu'une personne sensée (mais je ne vous oblige pas) s’accrochera à son poste actuel en faisant les concessions nécessaires, raisonnables et intelligentes.

Votre raison, elle fait quand même caprice de gamin...
vous avez toujours été fidèle au poste...
Sauf depuis 15 jours ou vous vous mettez en arrêt... parce que vos horaires ne vous plaisent pas...
Vous avez signé un contrat, soit ce contrat mentionnait vos nouveaux horaires, soit il mentionnait la plage horaire.
En aucun cas, ce contrat vous garantissait vos horaires de préférence.
C'était à vous de négocier le contrat en imposant vos conditions.
Le risque était bien sur que cette négociation échoue, et aboutisse à votre non transfert...
Mais au final, c'est ce que vous semblez vouloir maintenant.

Et vous osez parler de ceux qui 'se mettent en arrêt pour un rien' ?
Alors que c'est exactement ce que vous faites.

Si les horaires ne vous plaisent pas, vous démissionnez.
A 50~ ans, vous craignez de ne pas retrouver du boulot ? et surtout pas à des horaires qui vous plaisent ? et bien vous ne démissionnez pas, mais dans ce cas, vous faites les horaires qu'on vous demande.

j'ai 14km a parcourir pour aller sur mon site
Un kilométrage, ça ne veut rien dire...
Chez mes parent, 14 kilomètres, c'est 10 minutes.
Chez moi, 14 kilomètres c'est une heure, une heure et demi.
Accessoirement, ça fait 30 ans que vous êtes à 14 kilomètres, si cela représentait un problème, vous aviez largement le temps de faire quelque chose.

Bref, vos plaintes ne sont pas recevables et vous êtes en arrêt de complaisance.

Et surtout, à quel point êtes vous sur que votre prochain poste ne sera pas encore dans des conditions encore pire ? à quel point êtes vous prête à prendre le risque (à moins que vous envisagez de profiter des aides jusqu’à ce que vous puissiez profiter de la retraite, et de ne plus jamais travailler).