Conflit, Echec rupture

Neyo - 2 nov. 2015 à 20:44
 Neyo - 2 nov. 2015 à 20:47
Bonsoir Messieurs Dames !

Je viens vous voir aujourd'hui car la situation me concernant est devenue particuièrement difficile et s'est, avec le temps embourbé, à un tel point qu'il m'est devenu difficile de trouver le bon chemin pour m'en sortir. J'espère que vous pourrez m'aider, si ce n'est à résoudre le problème, à dégager des voies ou des idées permettant la résolution de tout ceci.

Il y a quelques mois de cela, j'ai dégoté un CDI, 39h en tant que serveur. Le travail était relativement bien, les collègues, dans la grande majorité géniaux (un chef de cuisine "connu", doué du moins. A la tête de l'entreprise, une "famille".
Ce n'était pas mon premier CDI pour autant c'est le premier que j'ai considéré comme "vrai".

J'ai donc déménagé dans la ville où se trouvait mon emploi, j'y ai emménagé avec ma conjointe, et j'ai même pris un chien, depuis le temps que j'en voulais un, freiner par mes anciens boulots, ou logement, c'était fois, c'était la bonne.

Les mois ont commencés à défiler, dès le début, il y a eu pas mal de soucis, aucun planning, non respect des repos, heures pas forcément payées. Mais voilà, on m'offrait le CDI, j'en avais besoin, et le restaurant venait d'ouvrir, j'ai plutôt été compréhensif. Je me suis énormément investi pour que tout ce passe bien, quand fallait aller distribuer des tracts sur les jours de repos, j'y allais. Quanf fallait aller chercher quelque chose sur la pause repas, j'y allais ! C'est comme ça, j'aime mon travail, je m'investis, d'autant plus quand le cadre est familial, on boss pour nous surtout et avant tout.

Plus tard, il y a eu un souci avec ma responsable. Deux fois je me suis retrouvé seul en plein service parce qu'elle était "partie" (en courant..) sans savoir pourquoi, sans rien savoir. Finalement tout cela c'est soldé pour une TS. J'en parle, parce qu'à partir de ce moment là, j'ai récup deux tâches qui m'ont pris plus de moi même :
La Gestion et clôture de la caisse.
La gestion de l'amie de la responsable embauchée comme serveuse qui ne savait pas faire de service.
Cette période a été très éprouvante, tant physiquement que moralement. Cette collègue est finalement partie, pas taillée pour le job et sans son "amie" je suppose que l'idée de travailler était moins agréable.
Une nouvelle collègue est arrivé, là c'était l'inverse, et s'en sont suivis plusieurs mois où tout roulait à peu près bien.
Simplement, la persistance d'irrégularité vis à vis de nos situations à continués, que ce soit les horaires, la paie, et le respect tout court. En effet, l'entreprise étant gérée par une "famille" on est considéré comme tel, à sens unique évidemment : Tutoiement, propos abrupt, vulgarité etc etc..
Cette autre collègue est partie quand elle a commencé à se plaindre de son salaire. Je ne crois pas que c'était de son fait.

Heureusement, ma super responsable était revenue. Shootée au cachet, mais présent, il ne me restait alors qu'à réparer ses éventuelles boulettes et absences et tout se passaint bien.

Jusqu'au jour, où une des responsables (ils sont nombreux du fait du côté.. "famille") m'ait dit un petit " Ferme ta gueule ". J'ai.. pété un câble ? De son point vue, elle nous avait fait comprendre par le passé, qu'elle était comme ça mais qu'une heure après, c'était oublié. Sauf que ca faisait déjà plusieurs mois que ça durait et le ferme ta gueule m'a semblé profondément insultant, et dégradant.
Bref j'ai donc pété un câble, hurlé des choses commes " Ferme ta gueule ? Vous me dites Fermes ta gueule ? " de manière à ce que tout le monde comprenne ce qu'elle m'avait dit à ce moment là. Bref. Petit scandale, des clients arrivés, refusent de prendre leur table du fait du vocabulaire et du comportement de mon employeur, ils sont partis. Ma responsable (fille de l'employeur) m'envoie alors en "pause" en plein service. J'ai donc patienter jusqu'à la fin du service, où le nombre de membre de la famille avait considérablement "augmenté"... On m'a annoncé une mise à pied pour le soir même, j'ai donc demandé un papier de mon employeur ne me souhaitant pas sur mon lieu de travail le soir même, ils ont fait machine arrière, annuler la mise à pied orale ( Du flan..) et je suis donc revenu travailler.

Les jours suivants la situation a été plus compliquée, ca a été à peu près trois jours d'insultes non stop de la part de deux responsables (grand mère et beau papi), de menaces et autres. J'ai fermé ma bouche, la provocation, ça marche avec un enfant de dix ans. Jusqu'à un soir où revenant pour le service du soir et m'attelant à mon taf, les insultes ont été plus "nourries" jusqu'à un fantastique " Tu t'es jamais pris une branlée par un patron". Ne préférant pas la lui mettre sur place pour lui prouver son erreur et ne supportant plus trop les choses, j'ai pris la décision d'aller voir mon chef de cuisine, pour lui indiquer mon mal être et qu'il était préférable de rentrer chez moi, ce que j'ai fait.

Suite à ça, j'ai pris rdv chez le médecin, arrêt, puis contact de la DIRRECTE. On m'a brieffé sur l'envoie d'un courrier rappelant à l'employeur ses devoirs et obligations en matière de préservation de santé, j'y ai ajouté certaines choses, comme l'absence des textes obligatoires, des plannings, le non respect des heures de repos, le non paiement de certaines heures etc.. De là difficile de ne pas se dire que la situation n'allait pas se "fermer", mais on avait atteint un point de non retour pour ma patience et mon état.

Courrier somme toute classique de réponse de mon employeur, "ces propos n'ont jamais été tenus", aucune réponse sur mes autres demandes dont celle sur ma carte de mutuelle pour laquelle je cotisais mais ne semblait pas avoir de carte, de droit et autre (après contact de la dite mutuelle, "vous n'êtes pas chez nous".) Par contre mon employeur a rajouté un petit paragraphe sur mes devoirs vis à vis de l'entreprise "loyauté" tout ça tout ça.

J'ai d'ailleurs recu un petit sms au cours de l'été de la part de ma responsable ppour me prévenir qu'un certain "gendarme" souhaitait me parler. Gendarme qui n'est autre que le mari de l'ancienne collègue (la toute première, amie de ma responsable donc..)
Menace à peine déguisée pour moi, j'ai décidé de poser une main courante.
La DIRRECTE m'a fait savoir que mon cas les intéressait, j'ai donc pris rendez vous avec eux, où je me suis entretenu avec une dame à qui j'ai fait le même récit, plus en détails, et qui a choisi d'intervenir. Au courant de son intervention, j'ai contacté mon employeur pour une rupture conventionnelle.

A ce moment là, ça n'a pas vraiment bougé. L'inspectrice est arrivé chez eux un vendredi soir (BAM !), suite à ça, petit sms de mon responsable pour me dire merci pour ce beau cadeau. Il va de soit que je n'ai pas répondu, ni à celui là, ni aux autres sms.

Trois mois plus tard, tout ça s'étant énormément étalé,mon arrêt se finissant j'ai pris RDV avec le médecin du travail pour voir pour un licenciement pour inaptitude,. Lors de mon entretien, il les a contacté, leur conseillant de faire une rupture conventionelle, qu'ils ont alors immédiatement acceptés. J'ai fait signé un papier de congés sans soldes à mon employeur pour me permettre d'essayer de travailler à côté.

On a fini par signer les papiers de rupture conventionnelle où la encore il y avait des trucs louches, mais j'ai mis de côté, et ai signé, comment dire que j'en avais vraiment vraiment marre et que je suis à bout de la pression de ces 4 derniers mois. Alors j'ai signé, en priant pour le mieux.

Les 15 jours de reflexion passent, et santant le petit coup de pute, j'envoie moi même la rupture conventionelle. Il faut savoir que durant ces 15 premiers jours, j'avais donc fait signé un congés sans soldes à mon employeur, et que j'ai demandé une prolongation de ce congés sans solde, jusqu'à homologation par la DIRRECTE. J'ai eu une réponse "orale", et jamais d'écrit, mais un sms de mon employeur me laissait suggérer qu'il me donnerait le papier.

Aujourd'hui, je contacte la DIRRECTE en espérant pouvoir influer sur la décision quant à la rupture. Je réussis à obtenir le numéro de la personne en charge des ruptures conventionnelles.

Je lui demande si elle peut déjà m'informer si elle a reçu la mienne, j'apprends alors que oui, elle a la mienne, mais que mon employeur, lui, ne l'a jamais fait parvenir. Premièrement.

Je lui demande alors si c'est possible qu'elle la valide au plus tôt en lui expliquant brièvement la situation, dame bien gentille, elle regarde le dossier, et vérifie l'état de la rupture. Indemnité non conforme, et nombre d'autres choses. Elle me propose de m'arranger avant finalement de se retracter du fait du nombre d'erreurs présente, que c'est "trop" de choses irrégulières, qu'il faut la refaire entièrement, ce que je comprend parfaitement de son poing de vue.

Mon employeur lui, me laisse de nouveau un goût de petit coup de.. Surtout qu'il y a de ça une semaine, j'ai reçu un courrier de mon employeur me signifiant mon absence au travail et que je risque de lourdes sanctions, trois jours après fin du premier congés sans solde(LRAR), à laquelle j'ai répondu (LRAR) qu'en vertu des trois mois d'arrêt je ne pouvais pas reprendre le travail sans visite de médecin du travail, à l'initiative normalement de l'employeur, que j'avais un accord oral, et un sms prouvant de ma poursuite de congés sans solde et qu'au vu de l'empressement à m'avertir des sanctions étant donné le climat (conflit, dépot de main courante, puis signature AMIABLE) et qu'à l'inverse il ne se précipitait pas pour respecter ses obligations (passage par la médecine du travail.) Je l'ai averti que je ressentais ça comme une pression, une nouvelle fois, et que cette fois-ci, je déposais plainte.

J'ai donc pris rendez vous avec la médecine du travail, la voie "amiable" ne semblant pas fonctionner, il me paraît pas possible que de faire jouer mes Droits à un licenciement pour inaptitude.

J'ai pris rendez vous chez le médecin et une assistante sociale pour m'aider dans la situation.


Voilà pour l'histoire, désolé si c'est un peu confus, je répondrai volontiers aux questions permettant de mieux situer les faits et de les détailler.

Le problème c'est qu'au jour d'aujourd'hui, ma compagne et moi même n'en pouvons plus, les problèmes d'argent, lié à la baisse de mes revenus, de notre emmenagement, tout ça cumulés représente un poids déjà énorme. Pire encore, nous sommes tout deux à bout psychologiquement, on est dans une petite ville où on a décidé uniquement d'emménager pour mon travail, qui est synonyme aujourd'hui de problème, certains gendarmes sont liés à mes employeur, beaucoup de monde les connaissent, en bien ou en mal, mais tout ça lié crée un malaise à se trouver ici, à rentrer chez soit quand on a été voir de la famille. Je suis pas en cellule, mais je suis en prison. Je prends pas de médocs, parce que je sais que ça ne résolve rien, mais la situation est de plus en plus dur à gérer. Avant je me contenais, aujourd'hui j'ai peur de finir par craquer et d'aller mettre sur la tronche à mon patron. J'en arrive à être désagréable avec ma conjointe, de par mon irritation , et elle même souffre profondément de me voir me morphondre, et de sourire de moins en moins.

Bon je vais pas m'étaler sur les sentiments, simplement, j'aimerai sortir de cette situation, et sans finir en prison ..smiley-undecided.gif
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1 réponse

Pourriez vous me donner des conseils sur la marche à suivre maintenant. Des pistes. Des droits à faire valoir ?


Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de lire mon post, et un plus grand merci encore à ceux qui prendront le temps d'y répondre.

Bonne soirée à tous.
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