Droit d'une soeur à l'héritage d'un bien immobilier de son frère

Oui mais le problème c'est que si ce "papier" a disparu.... je ne vois pas comment l'Etat peut se retrouver légataire de ce bien... ou bien il n'a pas disparu et l'Etat est légalement légataire des biens (et votre grand-oncle avait bien le droit de léguer sa fortune à qui il voulait), ou il doit bien y avoir autre chose : une histoire de prescription ? quand a eu lieu le décès, et quand la soeur a-t'elle réclamé l'héritage ?
Désolé pour votre situation mais ça n'a rien à voir avec la succession du grand-oncle de votre mari : si votre belle-mère avait hérité, votre mari n'en serait pas plus riche pour l'instant, sauf bonté particulière de votre belle-mère.

Je crois que je me suis fourvoyée en postant un mail, car l'histoire, même si elle n'est pas très complexe, exige cependant un certain nombre de précisions : tout d'abord il ne s'agit pas du grand oncle, mais de l'oncle de mon mari (à titre accessoire, également son parrain). D'autre part, ma belle-mère n'a jamais réclamé d'héritage. Elle a simplement été mise au courant que sur une lettre manuscrite, que son frère avait décidé (pour certainement simplifier les choses) qu'il souhaitait transmettre son bien à sa soeur. Pensant certainement qu'elle saurait agir au mieux par la suite. Je sais bien que la société est particulièrement...sans dessus dessous à l'heure actuelle, mais la solidarité familiale, Dieu merci, ça existe encore. Rien à voir avec une "bonté particulière"....Je suppose qu'il doit exister des mères, propriétaire de leur bien, avec de surcoît une bonne retraite qui laisserait sans états d'âme leur fils mourir en SDF. Mais il se trouve que ma belle-mère, laquelle est effectivement propriétaire de sa maison en région parisienne et jouissant d'une bonne retraite n'avait que faire de l'héritage de son frère. Par voie de conséquence, il lui aurait semblé tout naturel de redistribuer cet héritage à ses fils dans le besoin (dont en particulier son fils aîné, qui se trouve être mon mari; les autres de ses fils étant déjà propriétaires). Bref...voici la première fois, depuis que j'ai internet à domicile que je m'aventure à demander de l'aide. L'expérience n'étant pas concluante, je ne m'aventurerais plus dorénavant dans ce genre d'"aventures".
Dernier détail, le décès remonte au début de cette année 2015...

Je ne vois pas du tout pourquoi vous réagissez ainsi.
OK c'est un oncle au lieu d'un grand-oncle.
Franchement ça ne change ABSOLUMENT RIEN.
D'après la loi, seuls les enfants sont héritiers réservataires.
Ni les soeurs, ni les neveux, ni les parents ne le sont.
C'est comme ça.
Alors votre première question était "Est-il possible qu'à la mort d'un homme sans enfant, mais ayant encore sa soeur vivante et des neveux, aucun de ceux-ci ne touche quoi que ce soit sur le bien immobilier que celui-ci possédait ? " et j'ai répondu oui.
Et votre seconde question était "Le bien immobilier reviendrait donc en totalité à l'Etat. Est-ce la vérité ???" et j'ai émis des hypothèses car je n'ai pas de boule de cristal.
Si le notaire le dit, je ne vois pas ce qu'on peut dire de mieux que lui qui connaît le dossier.
Il vous reste les tribunaux.
Nous on n'est que des bénévoles à qui, je vous signale, vous n'avez même pas dit merci pour l'aide qu'on a tenté de vous donner en essayant de comprendre.
Bonsoir.