Déni en paternité...demandé par l'enfant, à l'âge adulte.

Bonjour,

Je suis aujourd'hui âgée de 40 ans. Née sous X, j'ai été récupérée par ma famille maternelle à l'âge d'un an. A un an et demi celle-ci a imposé à ma mère biologique de se marier, refusant son statut de "fille-mère".
Un homme a alors été désigné comme étant mon père, m'a reconnu "par complaisance" et légitimé par mariage au même moment.
Ce mariage aura duré deux ans et se sera terminé par un divorce dans les pires conditions de mésentente (violences physiques et morales de part et d'autre).
Bien qu'une pension alimentaire ait été imposée et prise directement sur le compte de cet homme, il lui a été refusé de me voir pendant des années. Cette pension a été minime car il a fait en sorte de ne pas être en situation de travail officiel pour ne pas avoir à la payer.
Aussi, aucun lien affectif ne nous a lié. A l'adolescence, j'ai cherché à le rencontrer, sans parvenir à construire de liens réels.
Quelques années plus tard, des cousines, soeurs et tante m'apprennent que cet homme, que je ne suis jamais parvenue à appeler "papa", n'est en réalité pas mon père biologique.
Aussi, je m'adresse à ma mère pour lui demander des explications. Depuis ce moment, jusqu'à aujourd'hui elle nie ses propos.
Pourtant depuis, j'ai procédé à des tests adn qui approuvent les dires de la famille, mais ma mère ne change pas son discours.
Aussi en fin d'année 2011, j'attente un procès "contre" mes parents, afin d'obtenir réparation, cherchant par ce biais à me voir retirer le nom de cet homme ainsi mon affiliation.
Ma demande a été refusée, car mon avocate m'a expliquée que j'avais le droit à un délai de 10 ans après ma majorité pour pouvoir formuler ce genre de demande.
La loi a-t-elle évoluée depuis, avec la cour européenne?
Comment peut-on m'imposer de continuer à porter le nom d'un homme qui n'a été mon père (ni biologiquement, comme l'atteste les test), ni dans son engagement (de nombreux témoignages recueillis montrent son absence tout au long de ma vie) et qui d'ailleurs ne remet pas en cause les tests exercés?

J'ai fini par renoncer à aller en appel, face à la charge financière (de justice et test) que cela m'apportait, pour un préjudice qu'il me semble subir de ma mère depuis des années (je n'ai obtenu aucun dommage et intérêt!).
Je me suis approprié un nom d'usage (le sien) par dépit, ne pouvant me séparer d'un nom qui sonne faux depuis maintenant des années.

Pensez-vous que je puisse de nouveau me battre pour obtenir une reconnaissance qui m'est propre. Je vous remercie par avance pour vos conseils.