Droit de succession enfant premier lit + Biens premier lit.
Cahuett
Messages postés
1
Date d'inscription
lundi 25 mars 2013
Statut
Membre
Dernière intervention
25 mars 2013
-
25 mars 2013 à 16:40
Utilisateur anonyme - 25 mars 2013 à 17:03
Utilisateur anonyme - 25 mars 2013 à 17:03
A voir également:
- Droit de succession enfant premier lit + Biens premier lit.
- Pour faire valoir ce que de droit - Guide
- Xnxx enfant ✓ - Forum Famille et Jeunes
- Prestation sans droit caf - Forum RSA
- Droit de succession neveu - Guide
- Droit de succession petit cousin - Guide
2 réponses
condorcet
Messages postés
39501
Date d'inscription
jeudi 11 février 2010
Statut
Membre
Dernière intervention
21 juin 2023
18 285
25 mars 2013 à 17:01
25 mars 2013 à 17:01
Y a t'il une faille dans tout çà?
Les droits du conjoint survivant et des héritiers s'exercent sur la totalité du patrimoine laissé par le défunt sans avoir à rechercher s'il s'agit de biens "propres" que possédaient le défunt avant son mariage ou ceux qu'il a pu acquérir ensuite au cours de second mariage ensemble avec la seconde épouse.
Les droits du conjoint survivant sont renforcés par une donation au dernier vivant lui assurant ainsi une meilleure protection.
Lorsque, ce qui semble être le cas, l'un des époux possédait déjà une maison, au décès de sa première femme, il a exercé des droits dans la succession de même que les enfants de la défunte. Ces droits sont maintenus.
C'est la raison pour laquelle les vôtres ne sont pas perdus puisque selon les informations obtenues auprès de votre notaire, votre belle-mère obtient 12.5 % sur cette maison "propre" à votre père et que, par contre, sur les biens de communauté elle conserve ses 50 % de communauté + les 12.5 % recueillis dans la succession.
Ainsi les droits de chacun sont respectés, aucun n'est lésé.
Quant aux revendications de votre belle-mère de ne recueillir que de l'argent liquide, il est évident que si les liquidités comprises dans la succession n'y suffisent pas vous vous trouverez dans l'obligation de vendre les biens et de vous partager le produit de la vente entre vous comme dans tout partage mettant un terme à une indivision.
Il n'a a aucune irrégularité dans cette affaire.
Les droits du conjoint survivant et des héritiers s'exercent sur la totalité du patrimoine laissé par le défunt sans avoir à rechercher s'il s'agit de biens "propres" que possédaient le défunt avant son mariage ou ceux qu'il a pu acquérir ensuite au cours de second mariage ensemble avec la seconde épouse.
Les droits du conjoint survivant sont renforcés par une donation au dernier vivant lui assurant ainsi une meilleure protection.
Lorsque, ce qui semble être le cas, l'un des époux possédait déjà une maison, au décès de sa première femme, il a exercé des droits dans la succession de même que les enfants de la défunte. Ces droits sont maintenus.
C'est la raison pour laquelle les vôtres ne sont pas perdus puisque selon les informations obtenues auprès de votre notaire, votre belle-mère obtient 12.5 % sur cette maison "propre" à votre père et que, par contre, sur les biens de communauté elle conserve ses 50 % de communauté + les 12.5 % recueillis dans la succession.
Ainsi les droits de chacun sont respectés, aucun n'est lésé.
Quant aux revendications de votre belle-mère de ne recueillir que de l'argent liquide, il est évident que si les liquidités comprises dans la succession n'y suffisent pas vous vous trouverez dans l'obligation de vendre les biens et de vous partager le produit de la vente entre vous comme dans tout partage mettant un terme à une indivision.
Il n'a a aucune irrégularité dans cette affaire.
Utilisateur anonyme
Modifié par Sorgin le 25/03/2013 à 17:07
Modifié par Sorgin le 25/03/2013 à 17:07
Bonjour,
1) Ma belle mère a t'elle le droit d'hérité sur un bien qui a été acquis du premier lit?
Sur la part qui appartenait à votre père, oui.
Si la succession de votre mère n'a pas été faite, votre père n'a pas fait de choix particulier, il est réputé avoir eu l'usufruit sur la moitié de votre mère, qui vous revient donc maintenant (50/4=12.5% chacun).
L'autre moitié appartenant à votre père est à partager entre son conjoint survivant et ses 5 enfants.
Ce qui fait que votre belle-mère, ayant droit à 1/4 de la moitié de votre père, se retrouve propriétaire de 12.5% de la maison.
La part de votre mère à partager entre 4 enfants x 12.5%
Le reste de la part de votre père à partager entre 5 enfants x 7.5%
Au final, votre belle-mère a 12.5%, sa fille a 7.5%, et chacun de vous 4 a (12.5+7.5)=20%
C'est correct.
le fait qu'il ni ait pas eu de première succession cela peut il mettre annuler ce que mon père a fait?
Non.
Y a t'il une faille dans tout çà?
Non
et comment récupérer notre maison car c'est tout ce qui nous reste de notre mère et notre père sans avoir à lui racheter notre bien, le reste après leur mariage je le conçois mais pas ce bien.
Il faudra lui racheter sa part, et celle de sa fille le cas échéant.
Cdlt
1) Ma belle mère a t'elle le droit d'hérité sur un bien qui a été acquis du premier lit?
Sur la part qui appartenait à votre père, oui.
Si la succession de votre mère n'a pas été faite, votre père n'a pas fait de choix particulier, il est réputé avoir eu l'usufruit sur la moitié de votre mère, qui vous revient donc maintenant (50/4=12.5% chacun).
L'autre moitié appartenant à votre père est à partager entre son conjoint survivant et ses 5 enfants.
Ce qui fait que votre belle-mère, ayant droit à 1/4 de la moitié de votre père, se retrouve propriétaire de 12.5% de la maison.
La part de votre mère à partager entre 4 enfants x 12.5%
Le reste de la part de votre père à partager entre 5 enfants x 7.5%
Au final, votre belle-mère a 12.5%, sa fille a 7.5%, et chacun de vous 4 a (12.5+7.5)=20%
C'est correct.
le fait qu'il ni ait pas eu de première succession cela peut il mettre annuler ce que mon père a fait?
Non.
Y a t'il une faille dans tout çà?
Non
et comment récupérer notre maison car c'est tout ce qui nous reste de notre mère et notre père sans avoir à lui racheter notre bien, le reste après leur mariage je le conçois mais pas ce bien.
Il faudra lui racheter sa part, et celle de sa fille le cas échéant.
Cdlt